Comme tous les ans, le site des Darwin Awards vient de distinguer les morts les plus absurdes survenues au cours des derniers mois. Pour mémoire, le prix récompense à titre posthume des individus qui ont permis « d’améliorer significativement le génome humain en s’excluant eux-mêmes du patrimoine de façon particulièrement stupide ».

Cette année, nous trouvons en première position deux braqueurs belges qui ayant largement surestimé la quantité de dynamite nécessaire pour faire exploser un distributeur automatique, ont fait sauter la banque et eux avec. À savoir : le cru 2009 des morts les plus absurdes comprend bien d’autres histoires qui auraient pu remporter la palme.   

  Le 28 septembre 2009 à Dinant, en Belgique, retentit à 3h20 du matin une terrible explosion. Deux braqueurs qui espéraient peut-être réussir le coup du siècle, viennent d’utiliser une charge d’explosif si importante qu’une partie de l’agence bancaire qu’ils comptaient cambrioler s’est effondrée sur eux. Les deux infortunés malfaiteurs ne survivront pas à cette mésaventure. Lorsque les secours les retrouvent sous les décombres, l’un est déjà mort, et l’autre, dans un état critique, décédera de graves blessures à la tête une fois à l’hôpital.  

Et maintenant, quelques autres morts absurdes récompensées cette année d’un Darwin Awards :

  Pris dans un embouteillage sur l’autoroute, un automobiliste américain victime d’une envie pressante a quitté sa voiture pour sauter par-dessus le parapet, pensant probablement qu’il y avait une route ou un petit coin de nature de l’autre côté. Perdu. Le malheureux a perdu la vie après une chute de vingt mètres

  En Caroline du sud, un braqueur s’est peint le visage avec une bombe de peinture dorée pour éviter que ses victimes ne le reconnaissent. Son forfait accompli, le malfaiteur est décédé des effets toxiques évidents de ladite peinture. Comble de l’ironie, son effort pour dissimuler son identité s’est révélé vain puisque les témoins du braquage l’ont reconnu. N’aurait-il pas été mieux inspiré de masquer son visage à l’aide d’une cagoule ou d’un bas de nylon ? Sans-doute notre braqueur pensait-il se montrer inventif

 

  Le 27 juin 2009 à New-York, une violente tempête endommage des lignes électriques et 17000 foyers se retrouvent sans électricité. Quelque sept heures après l’événement, un homme victime de la panne électrique perd patience et décide de résoudre le problème par lui-même. Les pieds enveloppés dans des sacs de plastique et une scie circulaire à la main, il se poste dans une flaque d’eau et tente de scier une ligne d’alimentation de 4800 volts. Inutile de préciser qu’il est mort par électrocution sans que les secours aient rien pu faire pour lui venir en aide

   En Caroline du Nord, une prénommée Rosanne décide d’aller prendre une bière et pour ce faire, d’affronter en mobylette une pluie diluvienne et une route noyée sous 10 centimètres d’eau. La future primée des Darwin Awards parvient contre toute attente à bon port – c’est le cas de le dire. Sur le chemin du retour cependant, Rosanne prend la douteuse initiative de forcer un barrage mis en place par les Brigades motorisées autoroutières. Elle chute de sa mobylette et tombe dans un ruisseau qui déborde, en contrebas. Un des policiers parvient cependant à la sauver de la noyade grâce à une corde qu’il conservait dans sa voiture. Au lieu de s’estimer très chanceuse, Rosanne prend alors sa seconde initiative malheureuse : replonger (de façon volontaire cette fois-ci) pour tenter de récupérer sa mobylette qui avait été engloutie par le cours d’eau.  Il est cette fois impossible aux policiers de la sauver. Mourir par amour pour une bécane ? Il faut le faire !