Les cocus, c’est nous !

 Les électeurs de gauche sont en droit de se sentir trahis. Ainsi, on nous présentait DSK comme le nouveau messie, le favori des sondages, devant lui c’était un boulevard etc…

Et puis voilà qu’à la suite de cette terrible affaire, on nous sort des « révélations » de derrière les fagots. Le journaliste du Figaro Yves Thréard qui s’exclame : « Sarkozy ne craignait pas Dominique Strauss-Kahn car il y a suffisamment de « boules puantes » qu’on pouvait ressortir pendant la campagne ». Autrement dit, on sait des choses mais on attend le bon moment pour les sortir. En candidat de la gauche, DSK était attendu au tournant et le pauvre électeur est bien le dindon de la farce.

De vieilles affaires reviennent à la surface sorties d’on ne sait où, d’autres tentatives de viol (une certaine Tristane Banon aurait subi une tentative de viol) et surtout son comportement habituel avec les femmes : « Dominique Strauss-Kahn était un dragueur impénitent, parfois insistant ou compulsif, déclare Thomas Legrand ».Avant, on le présentait comme un séducteur, ce qui peut être flatteur, voilà qu’on le présente plutôt comme un harceleur.

Quand je pense à la réaction qu’il a eue après le billet d’humour de Stéphane Guillon ! A cette époque, on pouvait penser « Là, Guillon, il a poussé le bouchon un peu loin ! »

Dans leur livre « Sexus politicus », les journalistes Christophe Deloire et Christophe Dubois font allusion à des moeurs plutôt libertins de certains politiques dont DSK.

Tout cela nous est livré aujourd’hui et on est abasourdis. On se sent floués, à tel point que la première réaction a été pour beaucoup l’incrédulité. On a vu resurgir le complot : « ce n’est pas possible, c’est un coup monté ! » Eh bien non, il faut bien se rendre à l’évidence, le candidat qu’on voulait nous vendre n’était pas celui qu’on croyait.

Dominique Strauss-Kahn est peut-être innocent dans cette affaire mais j’en veux aux journalistes qui savaient de ne pas avoir mis au jour cet aspect de sa personnalité qui ne pouvait conduire qu’à un échec du candidat de la gauche. Je ne suis pas bégueule ni puritain mais j’aime bien savoir pour qui je vote.

9 réflexions sur « Les cocus, c’est nous ! »

  1. Vieille forge sous le soleil du sud, les rivages de la Méditerranée scintille de mil éclat d’or: mer d’huile indolente réfléchissant en mon esprit encor embrumé la réflexion de ta pensée virant au vindicatif.

    Sauf de l’ange déçu ou déchu de la réalité qu’il se faisait du jeu de la vie. Entre moralisme et libertinage, la juste mesure est immarcescible. le harcèlement est une faute, l’assiduité à son propre plaisir entre personne consentante est du domaine du privé. Vlà que les eaux troubles de notre condition comme un tsunami envahissent tout à coup, suite à un tremblement de la puissance incarnée, paroxisant l’effet dévastateur de notre dite bien pensance, notre conscience probe.

    Quelle détresse intérieure ouvrant la voix aux extrêmes pensées se pourléchant d’avance les babines carnassières de notre humaine condition. Bonne pensance quand tu nous tiens…

    à l’ordre le désordre de vos paroles fait tordre à l’opprobre sa propre et insoutenable légèreté

    Nul parasite en vue, mais si l’homme est un cancer pour l’environnement, lautre, qu’il colonise, toujours de fait, et en pensée se rassure symboliquement, désireux de mettre en ordre à sa juste anastomose l’altérité qui le compose, les raisons de cette colonisation métastasique secrètent en symptômes divers et variés notre nature structurelle en notre condition humaine prête à tout pour asseoir son image illusoire de puissance incarnée à l’effigie d’un égo structurant notre conditionnement à survivre à son pathos_logique.

    Son métastasique élan, aléatoire, ramène toujours l’autre tantôt à sa propre image, parfois à sa propre identification, dite objective mais proprement subjective, et rarement au vide qui l’a vu naître pour appréhender simplement l’art de n’être rien , rien de plus ou en plus (pour les plus pragmatiques) et, se faisant, être tout ce que notre engagement inaugure. Ce respect entre rien pour devenir ensemble quelque chose de plus que rien, à l’instar de toute vacuité comme vide (non anal_lithique) intégrant globalement sa nature de totalité.

    De l’intégrité de toute totalité à sa propre mesure… vous comprendrez aisément QUI parle encor et toujours de parasite ?

    sourire

  2. [u]rectif[/u]

    lire: scintillent de mil éclats
    bis repetita placent: commentaire censuré sur: [url]http://www.come4news.com/dsk-ex-futur-candidat-en-2012-83353[/url]

    bien à vous anyway

  3. Bonjour Vieilleforge,

    Je ne suis pas sûr que cela va vous réconforter, mais nous sommes au moins deux (l’union fait la force…) à partager ce ressenti.

    C’est la raison pour laquelle j’assimile le silence des médias à de la « [i]non assistance à pays en danger[/i] ». Car, entre nous, nous l’avons échappé belle : imaginez les conséquences « [i]si au lieu de se produire à la veille des primaires, le problème était survenu en juin ou en septembre 2012, après que l’élection ait donné les résultats que prédisaient les sondages voilà peu[/i] » !

  4. [quote]…Je ne suis pas sûr que cela va vous réconforter, mais nous sommes au moins deux (l’union fait la force…) à partager ce ressenti. [/quote]

    Nous sommes au moins 3 à partager ce ressenti 😉

  5. Demorand me plagie dans Libération !
    [url]http://www.liberation.fr/politiques/01012338281-cocu[/url]

  6. [quote]Demorand me plagie dans Libération ! [/quote]

    Je pense qu’en ce moment, nous avons à peu près les mêmes analyses, ce qui est plutôt bon signe. 😉

  7. [b]vieilleforge,
    Je reviens de l’article de De Morrand :
    Si l’analyse est la même le titre (mangé de moitié), votre vocabulaire n’est pas identique.

    Ne vous affolez pas, combien de fois ai-je eu l’impression d’être plagiée depuis 2007 ????
    Des dizaines de fois, même dans l’Express qui reprenait mon titre en entier : « Le Touquet : le Perle de la côte d’Opale », et de raconter la même chose que moi, mais sous une autre forme.
    Pas grave tout çà, surtout en ces circonstances….

    je vais bientôt en dire autant mais sous une autre forme.
    Je ne vous plagierai pas pour autant…
    Mais je serai dans la même ligne de conduite que vous !

  8. Je disais ça pour rire, mais il est amusant de voir que parfois, on peut utiliser les mêmes formules qu’un autre sans le savoir. Loin de moi l’idée que je pourrais être plagié par un journaliste de la trempe de Demorand.

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