Toutes les fêtes ont leur symboles et ceux d’Halloween sont nombreux, il y a bien sur le navet qui s’est transformé en citrouille, mais il n’est pas rare de voir évoquer le cas de la betterave ou du rutabaga. A côté de ces légumes, on trouve les sorcières, les fantômes, les goules, les zombies et tant d’autres créatures qu’il faut mieux éviter de croiser au détour d’une rue. Concernant les couleurs, le noir et l’orange, elles proviennent des campagnes publicitaires montées à cet effet, un peu comme le rouge pour Noel et Coca-Cola. A l’image de la fameuse galette des rois consommée durant l’Epiphanie, à Halloween, la pâtisserie traditionnelle est le barmbrack, une sorte de gâteau aux fruits dans laquelle est caché un anneau. La personne tombant dessus, si ses dents sont encore dans un bon état, verra son avenir amoureux s’épanouir de façon exponentielle. Autrefois, en Angleterre, Halloween se déroulait au coin du feu où des récits macabres et terrifiants, jamais loin de vérité histoire de susciter encore plus d’effroi, se faisaient entendre en même temps que celui des noisettes que l’on cassait pour en manger les graines. En France, Halloween a continué à être célébré même avant le retour en grâce durant les années 1990 qui a suscité des plaintes d’américanisation de la Toussaint. Cependant ces remontrances sont infondées car Halloween fait partie de nos bases culturelles et n’a jamais cessé dans les terres lorraines. Effectivement, les grandes enseignes et Disney ont profité de cette période creuse pour monter en épingle cette coutume ancienne oubliée, pour tirer des bénéfices. L’engouement est de courte durée et dès 2006, l’effervescence redescend tellement que maintenant Halloween est redevenu un non évènement. Il ne sert à rien de faire des scandales pour des choses futiles, après tout, les occasions pour s’amuser dans la vie ne courent pas les rues, alors pourquoi empêcher les enfants de les sillonner dans le but de s’offrir quelques douceurs ?