La santé des candidats n’est pas un sujet courant. Il est même plutôt tabou ! Qui ne s’est pas déjà posé la question : « mais comment font-ils pour tenir bon tous les jours au cours de cette campagne ? » Tout de suite après, on répond : « ils doivent bien prendre quelque chose pour tenir ! » Un médecin, Luc Périno, a répondu dans un livre « c’est parce que les candidats pourraient faire appel à des substances pour tenir le rythme »…
« Il y a deux choses à prendre en compte avant de déclarer sa candidature lors d’une élection aussi importante que la présidentielle : les candidats doivent être en bonne santé et un médecin doit les suivre très régulièrement. C’est une performance physique et intellectuelle longue : ils doivent en effet se déplacer, répondre, parler en public toute la journée et tous les jours », précise le médecin dans un article du Nouvel Observateur.
Il ajoute ensuite que certains médecins pensent que les candidats pourraient bien avoir à certaines substances pour tenir toute la campagne. Mais, selon lui, « on ne le saura jamais ». Il est donc réduit à faire des hypothèses, estimant que des produits licites comme des vitamines ou des béta-bloquants, ou moins licites, comme les amphétamines et peut-être, dans une moindre mesure, de la cocaïne.
Comme on l’imagine la première chose qui peut arriver chez eux est que leur sommeil soit perturbé ! C’est ce qui détermine s’ils sont capables de tenir le coup ! On comprend, qu’en principe, ils ne peuvent pas recourir aux somnifères sous peine de somnoler pendant la journée !
On se dit aussi qu’un peu de sport pourrait leur faire du bien ! Mais où trouveraient-ils le temps d’en faire… Mais, selon notre médecin, il faut éviter aussi de faire du sport intensif ! Lorsque la vie de l’individu est déréglée, il risque aussi l’accident cardiaque ! Nicolas Sarkozy avait eu une petite alerte cardiaque un jour de jogging.
Mais au cours de cette campagne, on nous dira que les candidats sont en bonne santé, c’est du marketing politique ! Vous imaginez, si un tel ou un tel avouait qu’il a un problème de santé ? S’ils faisaient savoir qu’ils ont une fragilité physique ou psychique, cela remettrait en cause immédiatement leurs chances de victoire. Tout être humain a pourtant quelques défaillances. Mais soyez rassurés, même si c’est le cas pour eux, ils n’en parleront pas.
On se dit aussi que lorsqu’ils se déplacent ils risquent de se faire piéger par la nourriture et l’alcool. Périno nous dit sagement « que dans ce cas, cela dépend de leur volonté, soit vous aimez vraiment cela, comme Jacques Chirac, et vous risquez de le payer. François Hollande a eu un problème de surpoids, il semble avoir fait de gros efforts pour corriger ce défaut ». Il ajoute aussi qu’ils ont la possibilité de se retenir et de procéder avec modération. Question de discipline. De toutes manières, ce n’est qu’après 60 ans qu’ils pourraient ressentir les mauvais effets. C’est à dire lorsqu’un des candidats actuels sera au pouvoir…
Ils sont bien conseillés par les médecins qui les suivent. « Bien dormir, pas trop manger, ne pas boire, ne pas fumer, pas trop de médicaments. Ils leur analysent le sang, leur prennent la tension et Luc Périno nous apprend « qu’Ils peuvent ensuite les suivre et leur prescrire des bêta-bloquants avant de grands discours ou des interventions médiatiques, afin de réduire le stress ».
Après une campagne et un mandat, les conséquences sur la santé peuvent être lourdes ! Luc Périno cite le cas de « Jacques Chirac et Raymond Barre qui ont eu des problèmes de santé assez précoces à cause de ces erreurs. ». Concernant François Hollande et Nicolas Sarkozy, il considère que tous deux « ont déjà mis leur corps à rude épreuve ». Ils pourraient avoir tous les deux des problèmes vasculaires, nous prédit-il. Les risques de maldies neuro-dégénératives seraient aussi plus élevées (comme pour Jacques Chirac).
Mais le plus dur pour supporter le choc, c’est sur le plan psychologique. Ils doivent savoir gérer leur stress et esquiver toute agression (attaques verbales, etc…). Très tôt, leur mental doit être très fort.
J’ai conscience de ne pas répondre à la question qui faisait pourtant le titre de mon texte. Mais je comprends qu’avec les candidats en campagne nous ne sommes même pas dans le cas des sportifs de haute compétition. Eux, soit ils prennent des substances autorisées ne figurant pas sur les listes interdites soit, ils se font prendre lors des contrôles ! Les candidats à la Présidentielle ne subissent évidemment pas de contrôels, donc il n’est pas possible de savoir s’ils sont dopés ou non.
On n’en saura pas beaucoup plus si on en croit ce que nous disent les candidats (d’après un article du Figaro « les candidats révèlent leur bulletin de santé »).
« Nicolas Sarkozy a une hygiène de vie assez stricte. «Je ne sors pas le soir, je ne bois pas, je ne fume pas même si j’ai une faiblesse pour le cigare de temps en temps», explique-t-il. Attentif à ce qu’il mange, il fait «du sport très régulièrement». Une véritable discipline, «nécessaire en campagne électorale», selon lui.
François Hollande assure qu’il a passé une visite médicale très complète pour obtenir le prêt de financement de sa campagne.
François Bayrou a fait la même chose et assure « aller bien et être en forme ».
Marine Le Pen se sent très dure… «Je suis en titane, c’est de famille!», déclare-t-elle. Puis elle ajoute : «À part une sensibilité du dos, avec des hernies discales traumatiques, j’ai une excellente constitution», avant d’admettre toutefois «avoir besoin de neuf heures de sommeil» et donc être «souvent au lit à 21 heures».
Cependant, un journaliste, a dévoilé, lui, un secret bien gardé, sur une radio et si on le croit, il n’y aurait pas de doute sur certains candidats qui seraient bien « dopés » ! (Voir enregistrement RMC sur youtube ci-après)
Vous faites référence au fait que Sarkozy consomme de la cocaïne ? C’est un secret de Polichinelle…