Les bonnes et les mauvaises nouvelles de l’été, en matière d’augmentation.

 

C’est tous les ans la même chose, la période estivale en France est très souvent synonyme d’augmentations et l’été 2011, ne déroge pas à cette règle. Comme d’habitude ce sont toujours les mauvaises nouvelles qui prédominent  et restent les plus dures à « avaler ».

Si  l’on fait le bilan des bonnes nouvelles, on peut relever la revalorisation de 1,5 % des allocations chômage au 1er juillet dernier. Au niveau des tarifs bancaires, il y a la mise en place d’une plus grande transparence des frais qui doivent désormais être clairement inscrits sur les relevés de compte mensuels.

Les tarifs des communications mobiles en itinérance, passées d’un pays européen à un autre sont revus à la baisse, ils passent de 47 centimes la minute à 42 centimes.

Le prix du gaz semble pour l’instant gelé pour les particuliers semble t-il jusqu’en 2012, il n’en sera pas de même du tarif de l’électricité qui lui ne cesse d’augmenter.

Enfin, au 1er août, le taux du livret A passe de 2% à 2,25 %, cela en raison de l’évolution du taux du marché monétaire et du niveau de l’inflation qui est de l’ordre de 2,1 % sur un an. Cette mesure réjouit d’une certaine façon les Français titulaires de livret d’épargne et de livret de développement durable mais pas les smicards qui n’ont pas toujours la chance de pouvoir épargner.

Car le montant du SMIC, ne sera pas revalorisé à la même date, c’est le choix qui a été fait par le 1er ministre, François Fillon, qui préfère augmenter le taux du livret A, plutôt que le montant du salaire minimum, pour soutenir le pouvoir d’achat.

Coté mauvaises nouvelles, on peut noter aussi la hausse des tarifs des transports ; la SNCF relève ses tarifs de 10 % pour les trains Intercités et pour les TER et les tarifs de la RATP augmentent en moyenne de près de 3 %.

Le timbre poste quant à lui est passé au 1er juillet à 60 centimes pour l’affranchissement d’une lettre de moins de 20 grammes.

Mais la hausse la plus importante semble être celle du prix des amendes de stationnement qui passe dès le 1er août  de 11 à 17 euros. Le défaut de paiement de stationnement va donc dès aujourd’hui coûter beaucoup plus cher, même si les responsables politiques justifient un tel relèvement du prix en invoquant que le prix était le même depuis 1986.

Que cela ne vous empêche pas de passer de bonnes vacances, si vous avez la chance de pouvoir en prendre !