L’hégémonie de l’équipe nationale américaine de basketball, en l’occurrence « la Dream Team » au sein des compétitions internationales a laissé des ornières qui ont marqué les annales sportives. L’aïeul des « Dream Team » auréolait par l’aura de l’icône emblématique du basket, Michael Jordan, a cauchemardé les équipes adverses tout en offrant des  spectacles   oniriques sous les feux de la rampe des jeux olympiques   Barcelonais  de 1992.  Des géants du basket   aux talents titanesques donnèrent  le ton à l’hégémonie du « dream team ».  Des noms « Magic Johnson, Larry Bird, Charles Barkley, Michael Jordan… »  dont la notoriété rendait dubitatif les adversaires quant à la perspective de  remporter des rencontres contre l’équipe américaine, placèrent la première « Dream Team » dans l’anthologie d’équipes nationales  de basket incontestées. Le premier match contre l’Angola dont le score était de 116 – 48 en faveur de l’équipe américaine n’occultait pas la suprématie de cette dernière. Cependant, la tradition hégémonique fut ébréchée  aux jeux olympiques de  2004, date à laquelle  la Dream Team subit sa première défaite contre  Porto Rico. Cette désillusion olympique  fit écho de la consolidation du niveau international du basket.

Les Bleus trouvent place au soleil

La NBA, la Mecque des joueurs internationaux est une pépinière de talents où fourmille des joueurs non américains indispensables à  leurs équipes respectives.  Pau Gasol (Espagne), Dirk Nowitzki (Allemagne), Steve Nash (Canada)…la liste est longue. Les Français tissent aussi la toile de joueurs internationaux évoluant dans  la NBA. Tony Parker (San Antonio, Spurs), Mickael Piétrus (Orlando, Magic), Boris Diaw (Charlotte, Bobcats), Johan Petro (Denver, Nuggets), Ronny Turiaf (Golden State, Warriors), Yakhouba Diawara (Miami, Heat), Joakim Noah (Chicago, Bulls), Ian Mahinmi (San Antonio, Spurs), Alexis Ajinca (Charlotte, Bobcats ) Nicolas Batum (Portland, Trail Blazers) et Rodrigue Beaubois( Dallas, Mavericks) honorent la France sur les planchers de la NBA.Cet amas de talents tatoué «  Bleu » sous l’égide de Tony Parker et du bad boy de Chicago Joakim Noah pourrait-il  mettre la mettre la main sur le titre du Dream Team qu’    incarne l’équipe nationale américaine? La barre est haute car les superstars américaines dont Kobe Bryant, Lebron James, Dwayne Wade, Deron William, Tim Duncan… pétris de talent, les lorgnent.  La langue de Molière, comme langue officielle du dream team? Beaucoup d’amateurs français de basketball en rêvent. Ainsi, les Bleus par l’entremise de la NBA ayant conquis le basketball américain, aspirent comme consécration à ces prouesses à  une renommée internationale. La Dream Team made in France serait ce piédestal tant convoité.