Depuis quelques années ces établissements qui blanchissent les dents se sont considérablement développés en France, il en existe près de 400, mais depuis une directive européenne de septembre dernier, ils ont été mis à l’index en raison des produits utilisés.

Très récemment la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ainsi que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ont rappelé aux consommateurs que le fait de se blanchir les dents pouvait présenter un risque si les dosages des produits utilisés étaient trop concentrés.

Ces produits ne doivent pas afficher une teneur en peroxyde d’hydrogène supérieure à 0,1 %, sous peine d’irriter la gencive, d’altérer l’émail et de fragiliser  la dent.

Cette annonce a semé le trouble parmi les adeptes des dents blanches et a eu pour conséquence directe de faire baisser le chiffre d’affaires de ces établissements spécialisés.

Les responsables de ces bars à sourire, s’offusquent de ce genre de déclaration dans la mesure où le perborate de sodium qu’ils utilisent respecte la législation en vigueur avec un dosage de 0,16 %.

Ils pensent plus qu’il s’agit d’une campagne de dénigrement menée depuis quelques mois par les dentistes qui voient dans le développement de ces établissements une très vive concurrence ;

Il faut dire que les points sourire qui utilisent des gels moins dosés que les produits des dentistes ont des prix plus attractifs avec des séances à 19 €,  et un forfait de 139 € les 3 séances, mais avec un effet  moins long, puisque cela dure environ 15 jours.

Chez les dentistes, avec un traitement au laser la facture peut aller de 400 € à 1 200 €, pour 3 séances et pour une efficacité de 6 mois.

A chacun d’y voir son intérêt, mais les contrôles effectués ces derniers mois dans les centre spécialistes du blanchiment n’ont mis en évidence aucune infraction à la loi. Cela paraît très encourageant pour ceux qui font entièrement confiance à cette nouvelle technique.