Tous les ans et surtout quand le coefficient de marée est élevé, la mer crée des courants qui emmènent les baigneurs au large et pas forcément les mauvais nageurs. Ces courants qui se forment, à certains moments de la marée, montante ou descendante, sont très forts et tuent par épuisement et hypothermie, les baigneurs et surfeurs qui s’y laissent prendre et qui surtout ne connaissent pas les mesures à prendre pour sortir de ce faux pas.
Monsieur Salah Ben Hannouch a malheureusement appris hier à ses dépens que la mer est dangereuse sur les plages du sud-ouest et si son amie a pu être secourue rapidement par un surfeur, lui, n’a pas survécu malgré l’intervention rapide d’un hélicoptère en manœuvre dans le secteur
Il est salutaire, de se baigner dans les zones surveillées où les « Baïnes » sont signalées et en dehors de ces zones, il est recommandé de repérer ces lieux au courants dangereux et de les éviter, même si bien souvent ces endroits semblent très calmes. A marée basse, les Baines forment de petites lagunes peu profondes entre océan et plage où l’eau est souvent calme et chauffée par le soleil. Lors des marées les hauteurs entre ces petits lacs et l’océan et en déséquilibre et d’un seul coup le « Barrage » de sable cède et un courant énorme se produit en vidant ou remplissant d’un coup ces pièges.
Il y a hélas trop d’imprudents. La mer est une maitresse exigeante disent les marins.
Combien y ont laissé leur vie, et combien la laisseront encore ?
Les baïnes, le ski hors-piste… tout ce qui est interdit, même aux super professionnels, tout ce qui est dangereux sont tellement tentants. J’en ai fait moi-même fait la preuve sur les bords de l’océan à Anglet (chambre d’amour) : j’ai cru ma dernière heure arrivée. C’est quand j’ai cessé de m’agiter et que je me suis remis à nager doucement que j’ai pu regagner la plage à la faveur d’une grande vague. Brrrr rien que de m’en souvenir, j’angoisse.
Merci pour l’article.
Oui cela surprend même les plus téméraires ,nous avons chercher des moules sur l’Ile
d’Oléron côté Atlantique et lorsque la mer et remonté nous avons vécu ce phénomène le
sol s’est dérobé sous nos pieds les seaux de moules sont partie au largue et nous avons progressé a quatre pattes avec toutes les peines du monde ,mon beau frère et moi avons bataillé bien un quart d’heures de retour sur la plage nous somme resté 30 minutes sans bougé complètement épuisé cela reste un très mauvais souvenir encore 25 après !!!!!