Chaque jour de nouveaux scandales environnementaux sont dévoilés par les médias et jugés par les tribunaux, mais cela n’arrête pas pour autant le développement de multiples pollutions qui contaminent progressivement toute la chaîne alimentaire.
C’est aujourd’hui au tour du groupe Chimirec de répondre devant la justice de comportement irresponsable en matière environnementale.
Ses responsables sont accusés d’avoir sciemment laissé partir dans la nature des produits contaminés aux PCB (polychlorobiphényles) ; ce sont des substances potentiellement cancérogènes qui sont interdites en France et que l’on retrouve dans les transformateurs.
Les contrôles de pollution environnementale ne sont pas suffisants, il n’y a que 1 300 inspecteurs pour vérifier environ 500 000 installations, ce qui laisse libre cours à tous les pollueurs industriels sans scrupule.
Il n’y a pas suffisamment de moyens mis en place, pour pouvoir lutter contre toutes les atteintes à l’environnement et à la santé publique, ce qui fait que de nombreux dossiers n’aboutissent pas faute d’investigations suffisantes, de preuves tangibles et de responsables clairement identifiés.
Et pourtant les pollutions à la dioxine et au PCB sont nombreuses et les plaintes des parties civiles se multiplient auprès des tribunaux mais les condamnations à des peines d’amendes ne sont pas suffisamment dissuasives.
En attendant au niveau de la santé publique, on constate une augmentation importante des cancers pour les riverains qui subissent les pollutions de tous ces sites industriels.
C’est toute la chaîne alimentaire qui est progressivement contaminée, les rejets des PCB et de la dioxine dans l’air et dans les cours d’eau intoxiquent l’ensemble des animaux. Cette pollution arrive dans l’alimentation humaine par le biais des produits agricoles et elle s’accumule au fur et à mesure dans l’organisme en procurant sur le long terme des risques majeurs pour la santé.
Il est de plus en plus difficile de manger sainement et de préserver notre santé, face au comportement irresponsable des pollueurs qui ne tablent que sur leur objectif de rentabilité économique.
Il est nécessaire de mettre en place des mesures répressives et dissuasives qui permettent de changer les mentalités actuelles, en créant dans le Code pénal un délit général d’atteinte à l’environnement pour réprimer sévèrement les abus.