Les « Atelières » marquent le renouveau de Lejaby.

 

Vous avez probablement été ému par la bataille engagée par d’anciennes couturières de la célèbre marque de lingerie française Lejaby, pour essayer de survivre à la suite des nombreux plans sociaux qui mettaient progressivement, fin à l’activité de lingerie en France.

Grâce à leur détermination, elles ont réussi, en créant leur nouvelle entreprise "les Atelières", une nouvelle activité qui permet de préserver un peu le "Made in France".

Des anciennes employées très attachées à leur entreprise et à  leur passion pour cette activité de lingerie, Me Mendez et Me Pessemesse, déléguées syndicales,  se sont vaillamment battues  pour la survie de ce savoir faire de la lingerie française.

Elles ont récemment été nommées par le gouvernement au grade de chevalier de l’ordre national du mérite. Même si cette distinction est avant tout symbolique, cela marque bien le courage, le dévouement et la ténacité de ces deux salariées à défendre leur cause et a prouver que rien n’est jamais perdu d’avance.

Elles ont su œuvrer pour à la fois défendre leur activité et sauver du naufrage de nombreux emplois, en s’engageant dans différents projets de reconversion.

 

Mais rien n’a vraiment été facile, car il a fallu à la fois convaincre les ouvrières des différents sites de Lejaby et s’assurer d’une manne financière suffisante, sous forme de souscription publique auprès des français.

Près de 80 000 euros ont pu être recueillis et de nombreux investisseurs privés se sont impliqués pour sauver ce savoir faire français.

 

Et puis, il y a eu un repreneur, Alain Prost, sans aucun rapport avec le coureur automobile, qui a décidé de donner un nouveau départ à Lejaby et de confier aux Atelières la production d’une partie de  sa ligne couture de haut de gamme, qui permet de faire du 100 % français, fait à la main. 

Le 24 novembre prochain la Maison Lejaby, va ouvrir à Paris rue Royale,  un salon couture où la nouvelle collection de sous vêtements haut de gamme raffiné sera présentée au public.

C’est vraiment un bel exemple de réussite, qu’il convient de saluer et qui mériterait de se développer dans d’autres secteurs d’activités en difficulté.