La disparition progressive des ampoules classiques à incandescence va nous amener à acheter les ampoules fluocompactes dites à « basse consommation » (LBC).

Ces ampoules ont beaucoup d’avantages favorables pour l’environnement : environ 5 fois moins gourmandes, d’une durée de vie 8 à 10 fois supérieure, recyclables à 93 %. Problème principal : elles sont beaucoup plus chères. A priori le bon achat du point de vue écologique.

Hélas, il y a un hic, elles contiennent du mercure (3 à 25 milligrammes selon les modèles) et du fluor (2 à 5 mg).

On connaît la dangerosité du mercure. Sa présence même à faible quantité rend impératif le recyclage des ampoules. Autre souci, que se passe-t-il en cas de casse ? Il est alors conseillé de ventiler la pièce pendant une quinzaine de minutes.

La journaliste Annie Lobé, auteure de « La fée électricité: fée ou sorcière? », dénonce la nocivité des ondes à basses et hautes fréquences émises par les fluocompactes (potentiellement cancérogènes) et du mercure qu’elles contiennent. Elle va jusqu’à suggérer de "NE PAS utiliser ces ampoules basse consommation".

Le recyclage est en soi aussi un problème ; on est loin de récupérer la totalité des ampoules hors d’usage. La société Récylum qui est chargé du recyclage annonce environ 30 % des lampes recyclées. Donc, le mercure des 70% de lampes non recyclées passe directement dans l’environnement. 

On estime à environ 34 millions le nombre d’ampoules traitées par Récylum, donc 79 millions ne sont pas recyclées. Chaque lampe contient environ 5 mg de mercure (presque 400 kg de mercure dans la nature !)

En 2007, le Centre de recherche et d’information indépendante sur les rayonnements électro-magnétiques (Criirem, une association qui étudie les effets des ondes) mettait en évidence la pollution électromagnétique émanant des lampes fluocompactes (LFC), d’une intensité parfois supérieure à 28 volts par mètre, le seuil légal. Pas question non plus de les adopter lorsqu’il y a des risques d’interférences (en particulier avec un pacemaker).

On le voit tout n’est pas clair, sans parler de la nocivité du fluor.

Le salut passera sûrement par l’utilisation de LED à condition d’améliorer leurs performances.