Les actes de banditismes dits de dahalo embrasent Madagascar ces derniers temps. Auparavant, les éléments des forces de l’ordre les réprimaient facilement. Avec le temps, ces malfaiteurs progressent tant en nombre qu’en organisation. Ils peuvent aller par groupe de cent, ce qui écrasent trop facilement les éléments des postes avancés de la gendarmerie nationale malgache. Ils font leur loi dans n’importe quelle région où ils veulent régner.
On se demande si Madagascar a un gouvernement. Et que font réellement les dirigeants.
Récemment, ils ont attaqué Befotaka, une ville située un peu au Sud-Est de Madagascar. Ils arrivent à tuer deux gendarmes. La population a fui.Il en est de même des forces de l’ordre. Et comme d’habitude, l’Etat malgache, qui est un médecin après la mort, a réagi en envoyant des renforts. Oui !L’équipe de Rajaonarimampianina a réagi à coups de tam-tam. Mais ces gens n’ont pas la ferme volonté de faire sortir le pays de cet Etat de non-droit.
A ce que je crois, le gouvernement malgache pourrait mater ces actes de grands banditismes à n’importe quel moment. Les gendarmes et les éléments de la Police nationale sont des spécialistes. Ce n’est pas la peine de les cantonner à la Capitale.L’Etat malgache a la capacité d’envoyer des milliers d’éléments des forces de l’ordre, dommage qu’il en envoie seulement des centaines.
D’où viennent les armes utilisées par ces ennemis du peuple? Ce sont des armes de guerre. Apparement ces armes proviennent des gendarmes et des éléments des forces armées…Est-ce que le Président de la République ne maitrise plus ses hommes?
La lutte contre l’impunité doit accompagner la lutte contre les dahalo.Et qu’est-ce qui empêche le Président d’institutionnaliser des structures de proximités visant à éliminer physiquement les dahalo qui sont des malfaiteurs cruels et impitoyables? Les Colombiens arrivaient à éroder les FARC en créant des milices d’autodéfense locales.
L’évolution de l’insécurité dans la partie Sud de Madagascar est inquiétante. Cela se présente sous forme de guerre civile car les dahalo vont par plusieurs dizaines voire par centaines. Les éléments du fokonolona (une collectivité de base) suivent aussi le même mouvement. Les villageois ne restent pas les mains croisées. Ils instituent le Dina (entente entre villageois). Ils arrivent jusqu’à créer des milices d’autodéfense locales dénommées Kalony. Comme leurs adversaires sont violents, ils ripostent aussi par la violence.Une violence qui, à moins d’être contrôlée, risque de plonger le pays dans la justice de guerre.C’est une autre manifestation de l’Etat de non-droit.
Le fokonolona n’hésite pas à pratiquer la vindicte populaire parce qu’il ne fait pas confiance aux juges malgaches qui sont extrêmement corrompus.Et l’Etat? Il ne fait pratiquement rien! Ou il fait quelque chose sans trop de détermination. Ce n’est pas étonnant si le système de mafia fonctionne impunément. Les dahalo ont aussi leurs gendarmes et leurs magistrats.
Au secours!…(Mais est-ce qu’on m’entend? Les malfaiteurs, ils sont parmi les dirigeants du régime.)
Hé oui, déjà en 1992, le grand banditisme existait sur cette belle île qui aurait pu être un paradis.
Madagascar a tout pour s’autogérer et vivre indépendante.
Vous dîtes que les juges sont corrompus ? Ils le sont partout en Afrique.
Les juges mais aussi les politiciens et l’armée.
A croire qu’ils cautionnent ce banditisme.
J’ai constaté souvent la rivalité des malgaches (rassurez-vous, pas tous les malgaches) face aux chinois et aux hindous qui sont des gens très courageux, qui ne rechignent pas devant le travail et qui ont su gagner leur argent au prix de leur travail.
Voici ce qu’engendre l’oisiveté : l’argent facile au prix de la violence. Mais bon, en France, n’avons-nous pas ce genre de problème (à une autre échelle, bien sûr) ?
L’évolution d’un continent ne passera pas par la mendicité agressive mais par une conscience éclairée de chacun.
Pour partir sur de bonnes bases, il faut couper tout ce qui est pourri, et que cela concerne les membres d’un gouvernement, l’armée ou les bandits.
Je continue à penser que c’est le peuple qui fait ce que devient soh pays.
Sans changement, il ne sert à rien de pleurer. Il faut passer à l’acte.
je souhaite beaucoup de courage à tous les malgaches qui vivent dans la peur et la violence et je leur dis simplement : « agissez pour le changement! »
Merci pour cet article. Malheureusement cela arrive encore de nos jours.
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