Après les frelons asiatiques qui déciment les abeilles en se positionnant à l’entrée des ruches, ce sont maintenant les mouches qui sont à l’origine de la disparition massive des abeilles aux Etats-Unis.

Ce phénomène vient d’être découvert par une équipe de chercheurs de l’université de San Francisco, un parasite de mouche dénommé « Apocephalus borealis » infeste les ruches en déposant ses œufs dans le ventre des abeilles.

Une fois contaminée, les abeilles perdent le sens de l’orientation, tournent en rond,  abandonnent leurs ruches et meurent pratiquement dans les sept jours qui suivent leur infestation.

Ce phénomène ne concerne actuellement que les ruches domestiques de Californie et du Dakota du Sud, mais il risque progressivement de menacer toutes les ruches de l’Amérique du Nord.

Cette nouvelle épidémie  qui est désormais l’une des principales causes de mortalité des abeilles, est très préoccupante à la fois pour les apiculteurs et l’ensemble des écologistes, dans la mesure où l’abeille  considérée comme la meilleure pollinisatrice, est un élément essentiel de la biodiversité.

Sans aller jusqu’à prévoir le scénario catastrophe de fin du monde comme certains le prédisent avec la disparition des abeilles, ce phénomène est très inquiétant et le problème doit être pris au sérieux.

Surtout que cette disparition progressive des abeilles n’est pas spécifique aux Etats-Unis, d’autres pays comme la France, l’Espagne, la Turquie et l’Argentine connaissent aussi une telle hécatombe, mais pas forcément due à la venue de nouveaux prédateurs  qui attaquent nos gentilles abeilles.

Ainsi en France depuis  une quinzaine d’années, chaque hiver près de 400 000 ruches disparaissent et de nombreux apiculteurs pointent surtout du doigt les pesticides utilisés massivement par les agriculteurs.

Il est grand de mettre en place dans de nombreux pays une réglementation draconienne pour interdire les traitements de semences, si l’on ne veut pas que le miel disparaisse progressivement des tables du petit déjeuner.