4 saisons

 

 

Une parure éphémère,

 

Une dorure pour la terre,

 

Une feuille recouvre une autre,

 

Le silence dans la forêt, petit à petit se fait,

 

Ainsi observe l’homme inquiet.

 

 

 

 

 

 

 

La blancheur sous les pieds,

 

Vers l’infini immaculé,

 

Perdu dans l’immensité,

 

Lentement avance l’homme apeuré.

 

 

 

Timides bourgeons,

 

Sous l’œil apaisant du jardinier,

 

D’un sommeil glacé vous voilà tirés,

 

D’une lumière douce baigné,

 

Bientôt revient l’homme rassuré.

 

 

 

 

 

Au parfum d’un azalée,

 

On préfère celui d’un arbre fruitier,

 

Dans l’herbe tendre, fondre son corps échauffé,

 

Bercé par la cigale,

 

Enfin s’endort l’homme apaisé.