Oh Puissance naturelle sur moi soupirs aux contacts ineffables entre par cette porte mais de l’intérieur la vue se referme….

 

 

 

 

La vie est là …la nuit tarde à tomber et sous mes paupières mi closes  une vague brutale vint noyer mes yeux…

 

J’entre au seuil du sommeil
l’angoisse insidieuse guette
je pénètre l’antre de la bête
Retrouverai-je le chemin du réveil

Enfin l’aube se soulève
Laissant pointer l’aurore
L’étui nocturne s’évapore
N’était ce qu’un rêve ?

 

 

 

 

 

Venant de la rue l’écho des foulées inversées
Une vague de vie subitement engendrée
Sur l’asphalte déversant sa chaleur cendrée
Jusqu’à moi tente une traversée

 

Au contact de cette matinée glaciale et derrière les rideaux
J’observe s’agiter les vanités urbaines aux valeurs incertaines
Sous la coulée des nuages elles courent à perdre haleine
Dans une brume désastreuse je retrouve mon fardeau

 

J’accroche ma pensée au matin qui s’éveille

Je sens s’évader la poussière de la veille..

L’ample chemise que revêt mon âme laisse enfin échapper

quelques gouttes de ma mélancolie 

Enfin la nuit s’enfuit … 
 

 

L’envie d’une nuit sans vie ne fut que la vie d’une nuit sans envie