Une enquête conduite, au Maroc et en Belgique, sur un réseau terroriste islamiste dirigé par Abdelkader Belliraj, 50 ans, arrêté en février, semble indiquer que la structure qui a été démantelée était de premier plan. Appréhendé au Maroc en compagnie d’une trentaine de suspects, le chef du groupe aurait été actif pendant plus de seize années et aurait bénéficié en Belgique – un pays dont il a acquis la nationalité en 2003 – de l’aide d’une vingtaine de personnes.

Fondé en 1992 à Tanger et Casablanca, le groupe Belliraj visait, semble-t-il, à renverser le régime marocain. Au cours des dernières années, il aurait tenté de s’abriter derrière la façade légale de partis islamistes.

Selon des sources judiciaires belges, le groupe se livrait à des trafics d’armes et se serait aussi financé en organisant d’importants hold-up, à Luxembourg en 2000 et à Bruxelles en 2005. Cet argent aurait été en partie blanchi dans des activités immobilières au Maroc. Abdelkader Belliraj aurait, dans les années 1980, personnellement commis six assassinats en Belgique, dont ceux d’un représentant de la communauté juive et de deux responsables modérés de la Grande Mosquée de Bruxelles.

Au Maroc, le rôle du suspect reste trouble. Incarcéré à la prison de Rabat-Salé, il serait, selon Chakib Benmoussa, ministre de l’intérieur, l’âme du réseau qui préparait, en fait, une insurrection armée. Selon des sources sécuritaires, le roi Mohammed VI faisait partie des cibles du groupe.

Présenté comme un islamiste convaincu depuis son adolescence et un activiste à partir des années 1990, Abdelkader Belliraj était, semble-t-il, en contact avec le GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), devenu une branche d’Al-Qaida, et le Groupe islamique combattant marocain (GICM).

Selon le ministre de l’intérieur, des contacts auraient aussi été établis entre son groupe et le Hezbollah, en 2002, en vue d’un entraînement de ses hommes au Liban. Ils auraient finalement été formés dans des camps afghans. Les preuves de ces affirmations n’ont pas été fournies jusqu’à présent.

Une enquête conduite, au Maroc et en Belgique, sur un réseau terroriste islamiste dirigé par Abdelkader Belliraj, 50 ans, arrêté en février, semble indiquer que la structure qui a été démantelée était de premier plan. Appréhendé au Maroc en compagnie d’une trentaine de suspects, le chef du groupe aurait été actif pendant plus de seize années et aurait bénéficié en Belgique – un pays dont il a acquis la nationalité en 2003 – de l’aide d’une vingtaine de personnes.

Fondé en 1992 à Tanger et Casablanca, le groupe Belliraj visait, semble-t-il, à renverser le régime marocain. Au cours des dernières années, il aurait tenté de s’abriter derrière la façade légale de partis islamistes.

Selon des sources judiciaires belges, le groupe se livrait à des trafics d’armes et se serait aussi financé en organisant d’importants hold-up, à Luxembourg en 2000 et à Bruxelles en 2005. Cet argent aurait été en partie blanchi dans des activités immobilières au Maroc. Abdelkader Belliraj aurait, dans les années 1980, personnellement commis six assassinats en Belgique, dont ceux d’un représentant de la communauté juive et de deux responsables modérés de la Grande Mosquée de Bruxelles.

Au Maroc, le rôle du suspect reste trouble. Incarcéré à la prison de Rabat-Salé, il serait, selon Chakib Benmoussa, ministre de l’intérieur, l’âme du réseau qui préparait, en fait, une insurrection armée. Selon des sources sécuritaires, le roi Mohammed VI faisait partie des cibles du groupe.

Présenté comme un islamiste convaincu depuis son adolescence et un activiste à partir des années 1990, Abdelkader Belliraj était, semble-t-il, en contact avec le GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), devenu une branche d’Al-Qaida, et le Groupe islamique combattant marocain (GICM).

Selon le ministre de l’intérieur, des contacts auraient aussi été établis entre son groupe et le Hezbollah, en 2002, en vue d’un entraînement de ses hommes au Liban. Ils auraient finalement été formés dans des camps afghans. Les preuves de ces affirmations n’ont pas été fournies jusqu’à présent.

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