Le mercredi  4 août sort sur nos écrans le film « le café du pont » qui raconte l’enfance de Pierre Perret.

Ce film est tiré de la biographie que notre Pierrot national a publiée en 2005. Il est réalisé par Manuel Poirier avec pour principaux interprètes Bernard Campan, Cécile Rebboah et Thomas Durastel dans le rôle de Pierrot.

L’histoire se passe en 1947 dans un village du Sud-Ouest où le gamin passe une enfance heureuse. On imagine bien la vie d’un enfant de 12 ans peu de temps après la guerre dans une famille aimante mais laborieuse.

On se doute que c’est là que Pierre Perret a acquis cette personnalité qui en fait un des artistes les plus populaires, dans le bon sens du terme.

Dans les Ardennes on a appris à connaître Pierre Perret quand il est venu tourner  le film « Les patates » dont il était le héros. Ce film de 1969 se passait à Bourg-Fidèle, un village de 800 habitants proche de Rocroi. Il a laissé le souvenir d’un homme modeste et joyeux.

Fils spirituel de Georges Brassens, Pierre Perret est un artiste polyvalent, très apprécié car il  a su se servir de l’argot dans la plupart de ses chansons. Il aime la langue française avec gourmandise. Beaucoup de ses chansons sont comiques, mais je préfère le Pierre Perret un peu plus grave qui traite avec délicatesse des thèmes difficiles comme le racisme avec « Lily». J’avoue une tendresse particulière pour « Blanche » où il décrit avec tact une rencontre amoureuse.

Et puis, il aime la bonne cuisine et le bon vin. Il a publié le Perret gourmand en 2007. Son premier succès « Le tord boyaux » parle d’un café, il sûrement dû y mettre un peu de ses souvenirs.

Dans sa chanson « Le vin » voilà ce qu’il déclare :

« Si le bon Dieu nous a donné

Dans sa largesse un trou sous le nez

Pour baiser nos maîtresses

Pour compléter son souhait divin

Il voulut qu’on y verse

De temps en temps un verre de vin »

A ta santé Pierrot !

(Ci-dessous une image du film)