Nombreuses sont les sources d’énergie, mais peu d’entre elles qui sont utilisées à bon escient sont propres et renouvelables. Tandis que nous nous acharnons à utiliser des énergies fossiles nocives et dont les réserves diminuent de minute en minute, une énergie incroyable avec un potentiel immense est encore presque inutilisée : l’énergie solaire.

 

Tout est envisageable avec ce dernier, comme avec le pétrole, mais avec presque aucun impact négatif sur l’environnement. Une manière d’exploiter cette ressource est d’utiliser un concentrateur solaire : grâce à une surface réfléchissante, on concentre les rayons lumineux du soleil en un point focal, ce qui permet d’obtenir une puissance assez importante. Tout dépend donc de la surface réfléchissante que l’on a mise en place. Il y a plusieurs sortes de modèles qui ont été développés : ceux-ci diffèrent dans leur puissance (donc leur nombre de miroirs, leur surface), leur facilité de construction et aussi dans leurs utilisations (tout dépend encore de la puissance dont ils peuvent atteindre). Le site http://www.solarfire.org/Accueil,1 nous propose plusieurs grandeurs de four solaire. C’est un site très complet qui explique la fabrication de leurs modèles, montre certaines utilisations possibles et décrit les caractéristiques de ceux-ci.

 

Les fours solaires illustrés sont faits de métal et de verre, mais il est possible d’utiliser des matériaux plus simples, qui sont plus écologiques (même si du métal est réutilisable, la fabrication et le recyclage demande une quantité d’énergie) et dont on trouve à profusion. Je pense plus précisément au bois. Je m’explique : le bois est une ressource naturelle renouvelable. On en trouve partout sur la planète. Non seulement elle est abondante, peu cher à exploiter et qui peu servir à de multiples choses, mais un arbre capte le CO2 qui se trouve dans l’atmosphère par photosynthèse. En utilisant le bois en substitue à d’autres matériaux qui ne proviennent pas de la biomasse, nous contribuons un peu à réduire les émissions de gaz à effets de serre par la séquestration du carbone. La séquestration du carbone est « le stockage à long terme du dioxyde de carbone, hors de l’atmosphère » (http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9questration_du_carbone).

 

Aussi, à la place d’utiliser du verre comme surface réfléchissante, il est possible de mettre du papier d’aluminium. Il peut être moins performant pour faire un point focal, mais il est plus efficace pour les fours à cuisson puisque matériau dissipe bien la chaleur.

 

On peut donc voir qu’il est possible de faire un concentrateur solaire avec une base solide en métal et dont les miroirs sont performant, mais qui est plus coûteux, ou encore opter pour le bois qui est certainement plus léger (dépendamment de l’essence utilisée) et évidemment plus écologique, avec de l’aluminium, qui est recyclable, pour réfléchir les rayons de soleil, ce dernier étant moins cher à fabriquer.

 

Ce sont les avantages du four solaire, il est relativement simple à fabriquer, plusieurs modèles sont possibles, on peut adapter son utilisation dépendant de ce que l’on a besoin de faire, même avec des ressources limitées on peut arriver à un bon résultat et le prix de fabrication est assez faible comparé à la puissance que l’on peut obtenir avec des conditions moyennes.

 

Les fours solaires sont une alternative avantageuse pour les pays qui ont des problèmes à se procurer de l’énergie. Je pense entre autres aux pays de l’Afrique qui doivent utiliser du charbon de bois pour faire la cuisine, chauffer l’eau pour le lavage, la vaisselle, etc. Cette énergie est très nocive, car la fumée produite par la combustion nuit à la santé des femmes. De plus, la déforestation résultante de l’exploitation du bois crée d’énormes problèmes environnementaux. Les forêts sont nécessaires à l’habitat de nombreux animaux, absorbent énormément d’eau, empêchent l’érosion des sols et bien d’autres… Utiliser un four solaire pour une société règle une bonne partie de ces problèmes. Il serait donc important que l’on implante ces outils dans ces endroits.

 

Pour ma part, je préfère de loin les fours solaires avec une base en bois, car ils sont plus faciles à construire que ceux en métal, le bois étant un matériau qui se travaille très bien et aussi, car c’est une ressource qui est abondante et dont l’empreinte écologique de son utilisation est nulle. Si un four en bois brise, on peut simplement enlever la surface réfléchissante et les clous, vis, puis d’utiliser le bois pour chauffer ou encore le laisser pourrir pour qu’il retourne à la terre.

 

Une énergie propre, renouvelable, qui règle de nombreux problèmes dans certaines sociétés, qu’attendons-nous pour faire la promotion de cette technologie révolutionnaire qui ne date pas d’hier, mais dont son existence n’est pas encore connue de tous. Je ferrai prochainement des tests dans ma ville, au Canada, pour vérifier l’énergie dont on est capable d’obtenir dans des conditions qui ne sont pas optimales. J’écrirai un rapport en temps et lieu!