Comment créer de l’emploi en France ?

La question la plus fondamentale est comment recréer la croissance.

La crise de la dette n’est qu’une formalité arithmétique, voir : http://www.come4news.com/derriere-lecran-de-fumee-de-la-dette,-il-y-a-la-menace-de-la-decroissance-699978 ;

Derrière l’écran de fumée de la dette, il y a la menace de la décroissance ! Et c’est bien l’emploi qui doit être le cœur de toute politique économique en France ! En cela la TVA sociale est l’une des pistes les plus prometteuses mais imparfaite ! Tout en sachant que la crise n’est pas la cause de toutes les suppressions de postes en France. Elle est parfois une opportunité ! En effet, l’automobile et la banque sont  2 secteurs d’activités où ils sont envisagés d’avoir des suppressions d’emplois massives. PSA et BNP Paribas en particulier l’avaient annoncé le 14 novembre 2011 dernier.

Sont-ce les 1ers effets concrets de la Crise ?

 C’est un peu facile de dire cela ! Les causes des suppressions d’emplois ne sont pas forcément liées à la Crise. La Crise offre en quelques sortes une opportunité ou un effet d’aubaine.

Dans l’automobile, face au ralentissement de la demande en Europe, les constructeurs Français vont chercher des parts de marché là où elles se trouvent aujourd’hui ! C’est-à-dire dans les pays émergents et l’emploi en souffre directement en France avec la course à la réduction des couts pour rester compétitif face au reste du monde. Cela n’est pas la cause directe de la crise de la dette.

 Par contre  pour les Banques, les hauts salaires sont gelés et les bonus annulés. Cela concerne les banques d’investissement et de financement français et étrangers et non pas les banques de détails Français. En 2012, tout le monde s’attend à un contre cout de la crise avec de mauvaises perspectives et une conjoncture en berne (1% de croissance prévu par le gouvernement ; 0,6% par la Commission Européenne). Donc les banques fuient les activités risquées. Ensuite, il y a une défiance des banques entre elles : c’est une crise de liquidité entre les banques. Les établissements ne se font plus confiances pour se prêter des liquidités et il est de plus en plus difficile d’emprunter des dollars aux Etats Unis qui, vu le contexte économique en Europe, rechigne à prêter sous conditions. Or les banques doivent trouver des liquidités pour alimenter leurs fonds propres : pour ce faire ; elles réduisent leurs bilans et l’emploi ! Le problème est l’octroi de crédits aux entreprises va se ressentir ! Ce dégraissage bancaire touche toutes les banques du monde entier !

 

La TVA sociale gagne du terrain en Europe et elle apparait comme l’une des réponses à la création d’emplois. C’est le Danemark qui l’a inauguré le 1er en 1987, puis l’Allemagne en 2007, c’est enfin l’Italie qui va l’appliquer avec le nouveau plan de rigueur présenté par le 1er ministre Italien. Mario Bonti part d’un postulat simple : pour redynamiser l’économie de l’Italie, il faut baisser les charges qui pèsent sur les entreprises pour les rendre plus compétitives ! Car la TVA sociale n’est ni plus ni moins qu’une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée : Un impôt payé par tous dont les consommateurs en sont les 1er. Elle est destinée à financer la protection sociale à la place des traditionnelles charges payées par les entreprises. En transférant le fardeau des charges du patronat vers une TVA alourdie, les entreprises deviennent plus compétitives à l’exportation car les produits exportés ne sont pas touchés de cette taxe contrairement aux produits importés. La TVA sociale devient une arme offensive à l’exportation. Par contre, le prix des produits intérieurs deviennent plus chères et cela touchent les consommateurs en particulier les plus modestes ! On touche donc au pouvoir d’achat ! En France, pour adopter la TVA sociale, il faudra que cela n’ampute pas le pouvoir d’achat des Français ! 

_ Soit les entreprises baissent le cout de leurs produits en l’échange d’une baisse des charges. 

_ Soit il s’agit de relever les minimas sociaux en créant une nouvelle aide aux ménages. 

L’Allemagne l’a adopté est c’est aujourd’hui une grande puissance économique exportatrice !  Si tout le monde joue le jeu (c’est loin d’être le cas en France, le dernier exemple en date la TVA des restaurateurs passant de 19,6 à 5,5%) il y aurait plus d’emplois et il est fort à parier pour 2012(après les élections) qu’une adoption de ce type de TVA soit envisageable !