Ce n’est pas la première fois que l’église de scientologie doit répondre de ses actes devant la justice d’un pays, mais il semblerait que ce soit la première fois que cela puisse se passer en Australie.

Cette église, une secte pour beaucoup, est mise en cause par d’anciens adeptes qui dénoncent des pratiques peu recommandables.

Ainsi, Joe Reaiche, ancien joueur de rugby australien, accuse l’église de Ron Hubbard de lui avoir soutiré quatre cent mille dollars alors que son salaire comme employé de cette même organisation ne dépassait pas quatre-vingts dollars. Autant dire qu’il a rapidement été dépouillé de tout ce qu’il possédait… comme, hélas, bon nombre de fidèles de cette église.

D’autres anciens membres de l’église de scientologie accusent celle-ci d’obliger les fidèles à réaliser des travaux pénibles dans les camps, travaux effectués dans des conditions proches de celles de l’esclavage. Des enfants seraient également forcés de participer à ces travaux, et ceci en contradiction totale avec les lois réglementant le travail des enfants.

Il semblerait aussi que de nombreuses femmes aient été contraintes à avorter (sans doute pour se débarrasser du fruit de viols effectués par les "maîtres" lors de séance de purification des corps).

Pour l’instant, il semblerait qu’aucune accusation pour agression sexuelle contre mineurs n’ait été formulée, mais je pense que cela ne saurait tarder, tant ce genre de pratique est commun dans ce type "d’église".

Le Sénat australien devrait se prononcer cette semaine pour décider du renvoi ou non de l’église de scientologie devant la justice des hommes.

Espérons qu’ils soient plus courageux que leurs homologues français qui ont préféré se voiler la face dans les replis de leur toge (voir article : La cour d’appel confirme un non-lieu en faveur de scientologues).