Le suicide est un problème de santé publique qui, malheureusement fait encore trop de victime actuellement. On associe souvent le suicide à la dépression d’un individu qui est dans une période très noire de sa vie et qui y voit comme seule issue, la mort. Bien qu’elle ne soit pas l’unique solution, elle semble, pour ces gens, la plus facile. Faut-il en conclure que l’aide nécessaire pour eux est plus difficile à atteindre que l’arme et surtout, d’avoir le courage pour faire un tel acte?
Selon l’Institut national de santé publique du Québec, 1091 personnes, soit 14% du taux de mortalité au Québec, se sont enlevées la vie. De ce nombre, 858 sont des hommes et 233 sont des femmes. Ont peut donc en déduire que les hommes ont plus de difficulté à aller chercher de l’aide, à parler de leurs problèmes à des gens qui peuvent les aider que le femmes. Seulement le fait de prendre conscience de la situation et d’en parler peut aider à comprendre la source d’un état dépressif et il est ainsi plus facile de mettre en place une série d’actions qui vont permettre de passer à travers. Le divorce, la mort d’un proche, la vie familiale, le travail sont des causes qui peuvent mener à une dépression voir même, au suicide.
Les psychologues sont des personnes ressources qui sont en mesure, qui possèdent la formation nécessaire pour régler, du moins aider un personne à se sortir d’une période difficile de sa vie. Cependant, est-ce que cela fonctionne vraiment? Si on prend comme exemple Nelly Arcan, une jeune auteure québécoise de 36 ans, qui s’est enlevée la vie le 24 septembre dernier à Montréal. Elle en était à sa 3e tentative de suicide. Elle a publié 4 œuvres; Putain (2001), Folle (2004), L’enfant dans le miroir (2007) et À ciel ouvert (2007). Dans chacun d’eux, elle faisait allusion au suicide. Son prochain roman à paraître, Paradis clef en main, traite directement du suicide. En raison de ces nombreuses tentatives de suicide, Nelly a suivie plus d’une thérapie qui, malgré tout, n’ont malheureusement pas empêchées cette jeune femme à poser l’acte. Il ne faut peut-être pas généraliser, mais dans ce cas, l’aide de psychologues qualifiés n’a définitivement pas été efficace et les signes de détresse de sa part étaient évidents.
Je me demande s’il ne serait pas plus bénéfique, et évidemment possible, pour les gens à risque, d’avoir accès à une aide assisté, 24 heures sur 24, autre qu’un simple appel téléphonique parmi tant d’autre. Il faudrait mettre au point un appareil qui permettrait de communiquer avec une personne, toujours la même question d’établir un certain lien de confiance, en tout tant lors de baisse de moral. Une sorte d’ami avec qui on parle ouvertement et qui aide, du même coup à s’en sortir. Cela pourrait certainement aider à sauver des vies. Au lieu d’ajourner les jeux vidéo ou tout autres sortes de technologies, les spécialistes devraient investir leur temps dans un avenir qui aiderait à tous.