Comment sortir d’une crise financière généralisée en laissant dans la misère la classe sociale la plus importante? Qui consomme le plus et fait vivre les commerces et les industries ? Qui a le plus besoin des aides appelées « sociales » ? Qui est responsable du déclin financier et économique de la France ? Quelques questions, auxquelles, devront réponde nos nouveaux ministres et notre président qui fait en ce moment même de gros efforts pour rendre sa politique crédible, proche du peuple et qui essaie de prendre des mesures pour respecter les promesses qui nous ont été faites.


 Allons-nous dans le bon sens ? Pas sur si on en croît l’indice d’augmentation des loyers qui prennent de nouveaux plus de 2% d’augmentation, alors que ceux-ci sont très souvent la cause de surendettement des ménages et de leur baisse du pouvoir d’achat.

Bien sur notre gouvernement prévoit de donner un coup de pouce aux travailleurs en augmentant le smic mais à quoi servira cette augmentation si les frais d’hébergement continuent de ponctionner à plus d’un tiers, les revenus des ménages les plus modestes Qu’en sera-t-il des salariés qui ne sont pas au smic mais légèrement au-dessus et pour lesquels toute augmentation devra faire l’objet de négociations entre patronat et syndicats, ce qui est loin d’être gagné. Les entreprises qui devront rémunérer un peu plus leurs employés vont de façon certaine faire rejaillir cette augmentation de charge sur leurs tarifs de production, ce qui n’augmentera pas le pouvoir d’achat déjà trop faible de la majorité des français. Il est impératif d’arrêter la course aux bénéfices, de limiter les plus hauts salaires, et de bloquer la hausse perpétuelle des loyers pour plusieurs années. Plafonner ceux-ci serait un premier pas vers plus d’égalité sociale, les aides au logement ne devant servir qu’à aider ceux qui par leur revenus trop faibles sortent d’un standard prédéterminé. Il est indispensable qu’une famille « moyenne » de deux adultes et deux enfants, puisse se loger dans un logement adapté sans dépasser pour autant le tiers de ses revenus, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui puisque les t3 et t4 ne se louent plus à moins de 700 euros par mois auquel il faut ajouter pas moins de 200 euros mensuel pour pouvoir honorer les factures d’eau, de gaz, d’électricité, d’assurance et de ramassage des ordures . Une facture mensuelle globale de 1000 euros pour simplement avoir le droit d’avoir un toit au-dessus de la tête et qui profite à une flopée de petits propriétaires qui ont pu bénéficier d’aide de l’état « loi besson » et autres du même genre pour se payer des logements qu’ils louent hors de prix aujourd’hui. Un bon placement pour une catégorie sociale privilégiée mais un désastre pour les ménages français qui, si on y prend pas garde, vont dans moins de 20 ans grossir sensiblement le nombre des  « sans-abris ». Ces sans abris qui autrefois étaient des marginaux, le plus souvent chômeurs et qui sont aujourd’hui salariés, travaillant souvent très dur pour toucher un salaire qui ne leur permet plus de louer un logement, au tarif pratiqués et à qui on demande de présenter des fiches de salaires conséquentes (environ 3000 euros de revenus mensuels) pour un quatre pièces, en province. Nous pensons qu’il est temps de réagir avant qu’une catastrophe sociale sans précédent ne survienne et handicape l’économie de la France pour des années.