Il existe désormais un relatif consensus en France pour considérer l’écologie non plus comme une contrainte économique mais comme une opportunité de développement.On admet alors l’urgence de la mise en oeuvre de politiques publiques plus respectueuses de l’environnement. On a pris conscience de la fragilité de la planète et cela dépasse amplement les clivages politiques.Cependant dans certains cercles écologistes , on met l’accent sur la primauté de la fiscalité dans les moyens offerts à la puissance publique pour impacter durablement les comportements.

On s’inquiète pour l’avenir, et la fiscalité , par exemple la taxe carbone, qui est marquée dans tous les discours lasse l’opinion.En effet , on brandit la punition plutôt que l’incitation.Cette évolution est dangereuse, en ce sens qu’elle peut conduire à un rejet massif des questions environnementales,largement préjudiciable à la société en son entier.Il faut imaginer d’autres leviers d’actions car l’Europe lutte contre la faillite, ne parlons même pas des pays envoie de développement.D’ailleurs on voit très bien la place minorée de l’écologie dans la campagne présidentielle 2012.

Cependant,l’économie verte est une réalité dans notre pays.Pour des PME aux idées innovantes, c’est un secteur d’avenir.Un accompagnement plus soutenu de l’Etat permettrait de projeter rapidement ces entreprises à l’exportation, sachant que le savoir-faire français en matière d’écologie est original et apprécié.En outre, depuis plus de 20 ans, les universités ne forment plus ni botanistes, ni entomologistes, ni ornithologues, or la France, une des premières nations de l’Histoire Naturelle, disparaît ainsi du paysage international, au moment même où l’étude et la conservation du milieu naturel et de la biodiversité ont une importance cruciale d’enjeu planétaire ou d’opportunité économique.

L’homme utilise depuis toujours les ressources naturelles pour se nourrir, se chauffer, se loger.Les recherches actuelles visent à quantifier sur le plan économique les services rendus par les écosystèmes.Notamment une visée particulière sur les zones marécageuses que l’on tente de protéger: Trois services économiquement quantifiables ,protection contre les crues, épuration de l’eau et régulation entre les périodes de pluies et de sécheresse.La démarche intégrée de les préserver produit des effets positifs sur la biodiversité tout en diminuant le coût des aménagements publics ou privés.

On se rend donc bien compte qu’une approche différente dans la transposition des enjeux écologiques dans les politiques publiques est possible.Sortir de la taxation à tout crin est une nécessité pour maintenir la large adhésion des citoyens à la mise en oeuvre de politiques environnementales volontaires qui permettront ainsi de chercher la croissance dans la conservation de la nature et ce sans contradictions avec une vie moderne.