Subir chaque jour un nombre élevé d’heures ennuyeuses de cours, c’est pas évident pour tout le monde. Combien d’entre nous, anciens ou nouveaux écoliers, n’auront d’ailleurs pas préféré prétexter une maladie plutôt que de se rendre à l’école ?
L’école est pourtant nécessaire et vitale pour notre société. L’éducation scolaire est censée nous former en adultes libres et responsables.
Mais qu’en est-il de l’éducation, la vraie ? Combien de gens auront-ils appris grâce à l’école qu’on cède sa place pour une vieille dame dans le bus ? Combien d’élèves n’avez-vous pas déjà vu vandaliser parfois même leur propre école, chahuter leurs professeurs au point de les en dégoûter de leur métier, ou, dans un autre registre, simplement cracher dans la rue ? Pourquoi n’apprend-on pas aussi aux jeunes, aux futurs adultes, le respect envers autrui et envers leur milieu ? Ne peut-on pas sacrifier un des sommets des montagnes de connaissances au profit d’un idéal social et des valeurs fondamentales ?
Heureusement certains professeurs l’ont compris. Ceux-là rendent leur cours intéressant, ceux-là ne choisissent pas spécialement la facilité ni la quantité mais la qualité.
Dernièrement encore, mon professeur d’allemand m’a touché par une vidéo qu’il nous a faite écouter dans le cadre d’une compréhension à l’audition. Cette vidéo parlait d’un geste simple et beau, mais qui est devenu une chose rare dans notre monde actuel. Cette vidéo nous expliquait tout ce qu’un sourire pouvait apporter. Tout ce qu’il signifiait. Si seulement les gens souriaient plus, montraient plus de bonne humeur, la vie serait plus gaie !
Mais la deuxième partie de la vidéo décortiquait les différences entre un faux et un vrai sourire. Car le sourire n’en est pas toujours un. Faites dorénavant attention à ces deux petits détails : lorsqu’on vous sourit naturellement, votre interlocuteur aura tendance à laisser apparaître ses dents, et des petites « fossettes » se découvriront au coin de ses yeux plissés ; dans le cas contraire il est fort probable que ce sourire a été forcé !
En tant qu’étudiant en cinquième secondaire, je suis d’avis qu’il manque de professeurs tels que celui-ci, qui n’a pas choisi une vidéo du « programme » ou même une vidéo quelconque, mais qui derrière les connaissances qu’il nous apporte nous inculque des valeurs et un idéal supérieurs que beaucoup n’auront malheureusement pas la chance de connaître.
[b]Bonjour jeune homme :
Comme dans tous les métiers, il y a de bons professeurs, et de mauvais « instructeurs » (la même chose mais j’évite la répétition, tout simplement).
Le bon Professeur, n’est pas celui qui en sait le plus, celui qui est bardé de diplômes, mais bien celui (ou celle), qui est le meilleur pédagogue pour transmettre un savoir ou un savoir faire, selon la matière enseignée.
La pédagogie commence par l’amour de son travail, et l’amour de ses élèves.
De nos jours, ou l’Internet est roi, il est bon de l’utiliser (à bon escient) dans nos cours.
les élèves élevés au « biberon, Internet » y sont très sensibles, et beaucoup plus réceptifs que dans les cours classiques diffusés il y a quelques années.
C’est aussi cela la pédagogie : se mettre au rythme de l’élève pour attirer son attention.
La preuve ?
je viens de remarquer cet article, non pas en cliquant sur les titres de C4N, mais en étant sur facebook, où j’ai trouvé votre introduction et votre tire qui m’a interpellée.
Bien à vous, et bonne études avec des enseignants de qualité, tout au long de votre apprentissage à devenir un homme instruit et éduqué.
SOPHY[/b]
bonjour et bienvenue!Pour le lecteur il serait plus facile de mettre « des respirations ou espaces » dans votre texte!
Bonjour,
Le sujet est intéressant mais je ne suis pas d’accord sur tout.
Puisque je suis ancien formateur d’enseignants (du primaire et du secondaire), je vais me permettre de proposer un petit article en complément, non pour délivrer des connaissances définitives sur le sujet, mais pour nourrir ce débat utile.
[b]OH Chrisrub !!!
Formateur à l’IUFM ?
Je n’ose exprimer ici, ce que je pense de ce centre de formation des maitres.
Issue d’une École normale, suivi de près par une embauche en tant qu’auxiliaire, j’ai passé les concours internes pour être Professeur en Lycée.
Avec un tuteur, mais une liberté complète dans mes cours, et je peux vous dire que ma carrière d’enseignante dans le secondaire fut une réussite, pour moi qui avait choisi ce sacerdoce, mais également pour tous les élèves que j’ai emmené sereinement et avec succès aux éxamens, et ce pendant 37 ans et demi. dans un Lycée réputé du Nord de la France : le Lycée Wallon de Valenciennes
Par contre, j’ai vu arriver les enseignants issus de l’IUFM, et croyez moi, le résultat n’était pas terrible.
Georges Cachera alors proviseur de ce Lycée qui comptait des classes préparatoires aux Grandes Écoles, en a bavé des IUFMistes.
SOPHY[/b]
[b]Cachera, ami de Raoul Durand, qui a terminé sa carrière à Henri IV Paris, en sait quelque chose lui aussi.
paix à son âme il est décédé…[/b]
Je n’étais pas formateur à l’IUFM mais professeur à l’IUFM, ce qui n’est pas exactement pareil.
Parlez-vous des années 2000 ou bien des débuts vers 1990 ?
Mais, au fait, c’est grave d’avoir enseigné dans un IUFM ? Je suis donc un fumiste selon vous, si j’en crois votre jeu de mot ?
Mon avis est-il donc ridicule avant d’avoir été lu, maintenant que je suis dans la charrette d’infamie ?
Quant au lycée Henri IV, on peut en parler. C’est l’antre des pistonnés en tout genre… c’est donc l’antithèse de l’école républicaine.
En tout cas, là où vous avez été formée, on ne vous a pas enseigné à cacher votre mépris et à éviter de blesser les gens.
Si j’ai quitté l’IUFM, c’est que je n’adhérais plus à ce qui se faisait, mais je vois que sans même savoir, votre mépris et vos préjugés s’adressent à moi.
Et j’admire les gens qui considèrent avoir réussi à 100 % sans s’être jamais posé l’ombre d’une question.
Je suis quant à moi beaucoup plus modeste.
De toute façon, suite à cette insulte gratuite, j’interromps aujourd’hui ma contribution à ce site.
[b]Mais non Chrisrub, mais non, ne le prenez pas au premier degré, et si je vous ai blessé, je vous prie d’accepter mes excuses.
Je ne continuerai pas, je crois que nos mots pourraient se transformer en maux.
Je n’ai rien contre votre fonction à l’IUFM,
Je suis issue de la classe ouvrière, et j’ai eu la chance d’avoir des bourses pour aller jusqu’au minimum de « savoir », pour enseigner.
Je le dis plus haut, j’ai débuté comme auxiliaire, et non comme licenciée, encore moins agrégée.
je parle des années 1965 aux années 1995 (maxi)
j’ai appris sur le tas, mais j’avais la vocation.
Allez sans rancune, et encore une fois désolée de vous avoir offensé.
Sophy[/b]
Merci pour vos excuses. Je ne suis de toute façon plus enseignant à l’IUFM, ni enseignant tout court, après un dégoût profond face à la trahison et au dévoiement de l’état.
Je suis moi-même issu du milieu ouvrier quoique agrégé mais ce n’est pas le sujet.
Si l’IUFM des débuts a été lamentable (en tant que stagiaire, j’avais participé activement à une grève pour dénoncer les problèmes de formation), celui de ces dernières années constituait une machine qui fonctionnait relativement bien (à réformer bien sûr). Il fallait néanmoins casser cette machine pour faire plaisir aux électeurs de droite et d’extrême droite, qui préfèrent les caricatures à l’examen attentif et constructif de la réalité.
Quant aux enseignants stagiaires d’aujourd’hui, il y en a si peu que leur quasi absence de formation ne gêne plus personne.
Car qui voudrait faire 41 ans (et non plus 37,5) d’un travail plus pénible qu’autrefois après un master (encore deux ans après la licence + l’année de stage qui suit) ? Les nouveaux enseignants ne pourront pas envisager la retraite à taux plein avant 64-67 ans.
Bonne journée et bonne continuation.
[b]Je sais, la transformation de l’IUFM dont je n’ai pas suivi le nouveau fonctionnement est une catastrophe parait il.
Et puis la discipline dans les classes est bien souvent négligée (quoique normalement on ne devrait pas exiger des élèves qu’ils soient disciplinés…. .
Mais mettre les futurs maîtres inexpérimentés seuls devant une classe, c’est aller à la catastrophe.
Ils sont nombreux a avoir été dégouté de ce nouveau système de formation.
Je ne peux en dire plus, ayant quitté le milieu enseignant depuis quelques années.
MAIS, j’ai encore des amies enseignantes qui de mon temps n’avaient aucun problème avec ses classes, mais qui maintenant, avec les nouvelles directives, n’a plus goût à enseigner.
Elles tirent les années qui leur restent à faire sans se soucier des résultats obtenus.
Elles ne peuvent plus !
Le travail administratif exigé et les réunionites aigües prises hors des cours, sans aucune rémunération supplémentaire les ont à jamais dégoutées d’enseigner avec passion. [/b]
Chère Mozarine, en effet un texte est tellement plus lisible lorsque composé avec des « respirations et des espaces », mais sachez que c’est en soumettant le texte que la division en paragraphes disparaît… et je dois donc pour chaque article attendre sa validation avant de le remettre en page 😉
Chrisrub, je suis impatient de lire votre « article complémentaire » pour comprendre votre point de vue différent!
Je précise aussi que dans mon cas je suis dans l’enseignement néerlandophone (car en Belgique, on en possède dans trois langues différentes…) mais étant passé également dans le francophone je peux affirmer que le même problème revient.
Comme le dit Sophy, les professeurs sont de plus en plus démotivés et n’enseignent que pour nous donner les leçons à apprendre, sans poursuivre l’éducation « responsable » pourtant primordiale à chaque enfant.
Sophy, votre mépris pour les IUFM m’a toujours atterrée ! Si j’ai fait ma formation d’instit à l’Ecole Normale, en concours interne (car j’ai commencé aussi par des remplacements) je peux vous certifier qu’il y avait « à boire et à manger » et que j’en ai passé des cours , à lire autre chose pour ne pas perdre mon temps.
Et j’ai inversement fait pas mal de stages (maintenant, il n’y en n’a plus, c’est plus simple, n’est-ce pas???)en IUFM dont certains étaient extraordinaires. J’ai aussi rencontré énormément de jeunes collègues issus de ces mêmes IUFM, qui valaient bien mieux que la plupart de mes instits « à l’ancienne », avec une ouverture d’esprit que je trouve essentielle à ce travail.
Alors, comme le dit si bien Chrisrub, il est plus facile de jeter le bébé avec l’eau du bain et de laisser les jeunes profs sans la moindre formation pédagogique que d’essayer d’améliorer des instituts pas si nuls que ça!
Merci à vous, Siempre, pour ce résumé clair et juste de la situation.
[quote]Mais mettre les futurs maîtres inexpérimentés seuls devant une classe, c’est aller à la catastrophe. [/quote]
[b]
A priori il y a un malaise de ce coté là si on en croit ce que disent des professeurs(res) qui se trouvent dans des collèges ou lycées difficiles. Eux-même reconnaissent qu’ils ou elles n’ont pas été préparés(ées) à de telles situation et considéraient avoir été lâchés(ées) dans une cage aux lions. Des propos qui reviennent souvent lors d’agressions envers les profs.
Quant à la discipline je crois que c’est primordial dans tous les établissements, non? d’autant que les parents démissionnent de leurs obligations d’éducateurs et oublient que l’ éducation nationale n’est pas faite pour se substituer à eux.
D’un autre coté, les politiques depuis des lustres n’arrivent pas à solutionner tous ces problèmes de l’éducation nationale…d’abord le souhaite t-il vraiment? Et qui dirige les IUFM ?
Voici un article qui recense certains malaises dans cette institution pour corser le tout.[/b]
[url]http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/03/12/les-neuf-mesures-qui-ont-plombe-le-moral-des-profs-sous-sarkozy[/url]