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Ras le Bol, des lois « Tout sécuritaire », et répressives à outrance, qui entravent notre Liberté !

Au nom de quoi, je vous le demande. ?

Ras le Bol de devenir les moutons de Panurge que les gouvernants aimeraient que nous soyons.

Calmes et repentis, voilà ce que nous sommes devenus, sans que jamais ceux qui nous gouvernent ne se remettent en cause.

On vient encore de franchir un pas décisif dans la prise en charge de nos problèmes en voulant les régler par la RÉPRESSION, et non par la « PRÉVENTION ».

 Je m’insurge.

 Le Parlement a adopté définitivement Mercredi 15 Septembre, la suspension des Allocations familiales  pour absentéisme scolaire.

(A quand la suppression des rémunérations des parlementaires, quand ils désertent l’hémicycle ?)

Je sais, la possibilité  de suspendre les Allocations Familiales, est déjà inscrite dans la loi du 31 mars 2006, relative à l’égalité des chances, mais jusqu’à présent, la décision était du seul ressort des Conseils Généraux.

 Et disons le bien fort : on ne l’a jamais appliquée.

Comment oser retirer ces subsides indispensables à certaines familles qui en ont un réel besoin pour nourrir et vêtir leur progéniture ?

Bien sûr qu’il y a des abus, comme partout, dans chaque aide sociale allouée aux familles.

Mais ici, les « punis » dans l’histoire resteront les  enfants.

 

Quand j’entends Nicolas Sarkozy dire que lutter contre l’absentéisme scolaire est « une priorité absolue pour lutter contre ce cancer. »  Je reste sans voix !

Grandiloquent comme d’habitude avec des mots choc, sortis de leur contexte.

Et Luc Chatel d’ajouter :

« Pour certaines familles l’aide et le dialogue ne suffisent pas. Elles refusent d’assumer leur autorité sur leur enfant. »

La moutarde me monte au nez.

Qu’est-ce encore que cette contre-vérité ?

Certaines familles sont composées de femmes seules qui élèvent leurs enfants tout en travaillant pour subvenir à leurs besoins, d’autres sont issus des familles recomposées, où les enfants sont souvent sujets de conflits.

D’autres encore, voient les deux parents rester à la maison, le chômage ayant fait son œuvre.

On se lève tard, on regarde la télévision.

 

Les conditions pour élever correctement un enfant, ou donner des limites à des adolescents, ne sont plus requises pour que ces futurs adultes soient disciplinés dans leur vie de tous les jours.

Je ne pense pas que les parents baissent les bras simplement par manque d’amour envers leurs enfants.

Les conditions de vie sont la première raison d’abandon de l’éducation des jeunes.

 

Je vais rejoindre la plupart des opposants à cette loi, et pourtant ils ne sont pas de ma famille Politique, mais quand il s’agit d’éducation, c’est l’être humain que l’on remet en question et non pas sa couleur politique.

 

Les principaux syndicats d’enseignants, et la Première fédération de parents d’élèves la FCPE ont dénoncé le texte en disant :

 

« Il s’agit d’une "mesure simpliste, inefficace, populiste et agressive" "d’une nouvelle forme de double peine pour les plus pauvres; c’est  « indécent », s’est indignée Marie-Christine Blandin (Verts).

 

Pour Marie-Agnès Labarde (CRC-SPG, communistes et Parti de gauche) l’absentéisme "reste un phénomène marginal" qui "contrairement à ce qu’on nous indique est relativement stable". "On est passé de 6 à 7%, ce n’est pas une explosion", a-t-elle soutenu.

Yannick Bodin (PS) a dénoncé "une visée répressive insupportable" du gouvernement.

 

Déjà à l’Assemblée nationale, le projet n’avait pas fait le plein des voix de la droite.

 Des élus de premier plan n’ont pas pris part au vote ou se sont abstenus, comme les UMP Christian Jacob ou Pierre Méhaignerie. Une bonne partie des centristes s’est abstenue et les élus du MoDem ont voté contre.

Christian Demuynck, sénateur UMP de Seine-Saint-Denis, a estimé que ces mesures « seules ne pourront mettre fin à l’absentéisme »,  plaidant pour « concentrer nos effort vers les parents »

 

La proposition de loi du député niçois Eric Ciotti, prévoit une réponse graduée.

Lorsque le chef d’établissement constate l’absentéisme de l’élève – au moins quatre demi-journées d’absence non justifiées en un mois -, il le signale à l’inspecteur d’académie.

Ce dernier adresse alors un avertissement à la famille et « l’oriente vers des dispositifs d’aide ».

Parallèlement, il saisit le président du conseil général afin que soit mis en place un contrat de « responsabilité parentale ».

Si, au cours du mois suivant, l’absentéisme de l’élève est à nouveau constaté, l’inspecteur d’académie a alors « l’obligation » de saisir le directeur de la CAF qui suspendra le versement des allocations familiales.

Si l’enfant retrouve le chemin de l’école et que son "assiduité" est constatée sur une durée d’au moins un mois, le versement des allocations pourra alors être rétabli.

 

La carotte et le bâton, voilà à quoi nous en sommes réduits.

 

Avant d’en arriver là, ne croyez vous pas que si l’on obligeait les parents à venir aux « cours du soir », pour leur apprendre à mieux gérer l’éducation des enfants scolarisés, avant de leur supprimer les allocations familiales, le Gouvernement  ferait preuve d’intelligence et d’empathie, plutôt qu’appliquer une fois de plus la loi des extrêmes.

 

A Droite Toute, à l’Extrême Droite, sûrement, on y arrive !

 

Source : interprétation toute personnelle d’une dépêche AFP relayée par France 24

 

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