L’école à domicile, pour ou contre ?

 

 

 

On connait tous le concept, et les parents sont de plus en plus favorables à faire face aux carences de l’école publique. L’éducation nationale n’est pas prévue pour les élèves qui n’ont pas les mêmes besoins que la majorité, et malheureusement, ses élèves sont souvent en échec scolaire alors pour pallier à cela, les parents ont décidé de prendre les choses en mains, mais comment savoir si cela est bon pour l’enfant ?

 

Les points négatifs :

Si l’enfant n’est pas scolarisé et qu’il ne côtoie plus d’autres enfants dans ses activités extra-scolaires, alors là, l’école à la maison peut devenir un réel problème. En effet, l’enfant ne s’habitue pas à la foule et risque de développer des mal-être en présence d’autres personnes, ses rapports avec les autres seront très difficiles, il ressentira un stress dès qu’il devra s’exprimer en public et ce n’est pas bon pour son développement. De plus l’enfant ne peut pas se comparer aux autres puisqu’il ne peut pas communiquer avec les autres, ses seuls référents seront ses parents, voire la télévision, et ça ne suffit pas au développement intellectuel et culturel de l’enfant, il a besoin d’interagir avec les autres enfants que ce soit amicalement ou de manière conflictuelle, il a besoin de se confronter à l’autre.

Si l’on s’intéresse par exemple au point de vue de Kant sur l’éducation, il pense que l’éducation de l’enfant ne doit pas être confiée aux parents. Même si les parents se basent sur les programmes de l’éducation nationale et qu’ils ont des comptes à rendre, l’apport de connaissances complémentaires d’un seul ou de seulement deux individus (ici les parents) ne peut pas être comparable aux connaissances que pourraient apporter l’ensemble du corps enseignant différent chaque année, de plus, les enseignants ont été formés pour cela et non les parents.

 

Les parents qui choisissent "l’école à la maison" n’ont pas de formation certes, mais de plus l’enfant n’aura qu’un seul point de vue et pourra juger par lui même beaucoup plus difficilement voire pas juger du tout et ne sera qu’un "clone" de ce que pensent ses parents. Et c’est notamment ici que peut se glisser un certain nombre d’abus qui sont difficilement contrôlable ou alors contrôlable beaucoup trop tardivement : intensité de travail beaucoup trop conséquente ou au contraire insuffisante mais aussi endoctrinement. Bien sur tous les parents ne sont pas ainsi, mais il y a là encore des petites choses qui se glissent dans l’éducation de l’enfant par exemple les petites erreurs que peuvent dire les parents et qui ne seront corrigées par personne puisque le parent sera le même professeur chaque année.

 

De plus, du fait de leur non formation, les parents possèdent comme tout un chacun des lacunes dans quelques matières, ou bien des matières qu’ils maîtrisent plus ou moins les unes que les autres et forcément, l’enfant aura ensuite les mêmes lacunes puisque cette partie sera moins approfondie.

Malgré tout il faut noter que l’éducation à la maison comporte des avantages que tout le monde connait !

 

Points positifs :

 

Les points positifs de l’école à la maison sont très liés aux points négatifs de l’école publique. En effet le sur-nombre d’élèves par exemple est ici contré et rendu idéal, optimal. Le professeur ici parent, est là pour la réussite d’un seul élève et donc l’élève progresse plus vite car l’enseignement est adapté à lui et lui seul et non à une majorité qui n’a peut être pas les même besoins que lui.

 

De plus le temps de travail qui en en France très mal adapté au métabolisme de l’enfant peut être amélioré pour mieux lui convenir .

 

Les sorties découvertes sont rendues possibles, bien entendu, les parents doivent avoir le temps pour s’occuper de leur élève adoré !

 

Finalement en bilan de tout ça, quel serait l’idéal ? Et bien un professeur extérieur à la famille, qui change au long de l’éducation de l’enfant qui s’occupe d’un petit nombre d’élève : maximum 15, l’idéal serait environ 8 élèves.

Bien sur, cela est impossible du point de vue pécunier, alors comment améliorer au maximum :

Plus de contrôle dans les familles qui ont choisi l’école à la maison, des contrôles de connaissances évidemment mais aussi psychologiques afin de vérifier que l’enfant ne souffre pas de cette mise à l’écart.

 

Enfin pour l’école publique, il faudrait une amélioration du planning horaire : c’est en cours de révision. Et également une diminution du nombre d’élèves dans les classes et cela malheureusement, n’est pas en train de s’arranger et il faudra s’attendre à une augmentation pour la rentrée de septembre 2010.

 

 

11 réflexions sur « L’école à domicile, pour ou contre ? »

  1. Bonsoir,
    Je ne suis pas d’accord avec certaisn points.
    D’abord, dire que les ruthmes scolaires chez nous ne sont pas adaptés est très discutable, voir mon article à ce sujet:
    [url]http://www.come4news.com/les-nouveaux-rythmes-scolaires-prejudicieusement-choisis-755012[/url]
    De plus, il faut vraiment avoir l’habitude d’enseigner. Même avec un bon niveau d’étude, on ne devient pas un bon professeur. Et même si on a l’aide d’un bon professeur, on ne peut pas s’occuper de 15 même 8 élèves efficacement.
    Pour s’occuper pleinement d’un élève, pouvoir s’intéresser à lui et comprendre sa façon de procéder, il faut du temps. Ce n’est pas possible avec plus de 5 élèves.
    Il ne faut pas avoir honte de laisser cela à des professionnels sérieux.

  2. [b]Totalement contre: il s’agit d’un retour en arrière de plusieurs siècles, et encore, les enfants nobles et de « bonne famille » bénéficiaient d’un PRECEPTEUR, étranger à la famille. Les parents ne sont pas des profs, et puis la socialisation des enfants est primordiale…et quid des idées égalitaires et de l’enseignement pour tous!!! [/b] :'( :'( :'(

  3. à 8 élèves à partir de la 4ème je pense que c’est faisable, avant c’est sur que 5 c’est mieux !

    Personnellement, je pense que le rythme scolaire est inadapté pour diverse raisons : parfois le sport est placé le matin.
    Les cours juste après manger sont très mal placé car pendant la digestion, on a envi de dormir…
    Trop d’heures de cours par jour…

  4. Non 8 élèves c’est trop. Sauf si on n’a que des élèves qui n’ont presque pas de problème.
    Pour un suivi personnalisé efficace c’est 5 au maximum, et encore même à 5 c’est parfois la galère!

  5. Bonjour,

    Avant tout je pense qu’il faut remettre les choses à leur place.
    Dans l’article il est noté que les parents pourraient avoir des lacunes là dessus je ne suis pas d’accord.
    Je suis étudiant et je donne des cours de biologie, mathématiques, histoire, physique et chimie.
    Mes élèves et leurs parents sont très satisfait.
    Pour moi c’est très simple il doit y avoir dans un enseignement une partie OBJECTIVE et une autre SUBJECTIVE j’entends par là que une partie de l’enseignement qu’importe la matière doit être traitée avec des faits objectifs indiscutable que l’élève doit apprendre par coeur.
    Par exemple en histoire des dates ou des évenements.
    Cette une partie très importante car là l’enseignement qu’il soit parent ou enseignement n’a pas trop d’importance car sur ces parties tout le monde est d’accord donc pas de manque ou de lacune (biensur les faits doivent être tirés de documents tirés des bouquins etc… et pas de vagues souvenirs…).
    Ensuite la partie subjective où là le parent doit être très prudent pour ne pas « cloner » ses avis à celui de l’enfant.
    Pour ma part lorsque je rencontre ces parties où il se pourrait qu’il y ai des désaccord je previens mon élève par des phrases comme  » Qu’es-ce que tu en penses ? « , »Tu trouve cela bien ? » etc..et à ce moment il me parle et même si je en suis pas d’accord en aucun cas je ne me permet de le contredire objectivement mais je peux lui dire ce que moi je pense…
    Par contre je m’assure que pendant ces explications il ne se trompe pas sur des points objectifs..
    Ainsi on peut voir aussi que l’enseignement chez soi permet un vrai dialogue car à l’école le professeur n’a pas le droit de nous dire ce qu’il pense sous peine de nous influencer.. Je dis cela par expérience.. C’est très décévant que pendant une conversation intérressante avec un professeur qu’il stoppe en disant >

    Mais reste encore de nombreux problèmes comme par exemple le manque d’outils ( en chimie notamment) chez soi qui ne favorise pas du tout l’élève…

  6. Oui tout à fait mais quand je parle de lacunes, je crois m’être mal fait comprendre, par exemple si moi je décidais d’enseigner à la maison, je serais un très bon professeur de maths mais je serais beaucoup moins bon pour expliquer à mon enfant la politique car je ne suis pas pointu sur le sujet et donc je lui enseignerais les gros traits et non dans les détails comme je pourrais le faire en maths et donc mon enfant aura lui aussi des lacunes en politique.

    En plus vous c’est différent car vous êtes extérieur à la famille et ça c’est vraiment un plus pour un élève, vous vous qualifiez vous même de « professeur » or un parent n’est pas un « professeur », comme dirais mon prof de philo, ce n’est parce que vous avez suivi une année de philosophie que vous pourrez enseigner la philosophie, bien sur je pourrais enseigner quelques esquisse de pensées philosophiques à mes enfants, mais je ne pourrais jamais égaler mon professeur qui lui a fait des études, c’est son métier donc il est professionnel alors que moi j’aurais oublié des choses.

    Un parent ne métrise pas l’ensemble d’un programme encore moins s’il n’a pas fait d’étude sur ce sujet, c’est bien pour cela qu’on a un prof de philo différent de celui de mathématiques ou d’histoire géo, ils sont spécialisés ce que ne peut pas être les parents, du moins la majorité, car je ne pense pas qu’il y en ai beaucoup qui soient capable de métriser tout. Je sais bien que j’ai les connaissances pour lui fournir des cours dans toutes les matières mais je n’aurais pas les petits détails qui font la différence et je limiterais ainsi les connaissances de mon enfant puisqu’il ne pourra se baser que sur les miennes que je ne pourrais pas lui enseigner dans sa totalité car j’en oublierais des passages (on n’est pas des robots qui retenons tout ce qu’on apprend)

  7. Je dois admettre en effet que moi aussi je me suis assez mal exprimé du moins dans les détails pour résoudre ce petit problème de lacune etc… Je pense qu’il faudrait définir une limite de niveau à la scolarisation chez soi… En effet je donne des cours d’Histoire mais mon élève est en 4ème… il est certain que je ne m’aventurai pas dans une explication du capitalisme, ou de politique contemporaine au niveau Terminale il faut être expert ou avoir fait des études dans ce domaine…
    Donc je pense que la question est jusque où devons-nous garder notre enfant à la maison pour lui enseigner les choses ?
    Car personnellement je pense que « les études » de maternelle CE1…CM2 voir parfois même dans les lycées ne sont pas bon du tout… Il m’arrive d’avoir des élèves ne sachant pas leur alphabet ou ne sachant pas utilisé les nombres correctement en 6ème…
    Donc comme dans le post précédent je pense qu’il faudrait imposer un niveau de base dit IMPORTANT ou ESSENTIEL il m’arrive de devoir réviser pour aider ma petite sœur à apprendre son vocabulaire qui traite des différentes parties des châteaux ou disposition d’une oubliette etc… Alors qu’elle ne sait pas rédiger de texte en français…
    Les Français et les maths devraient être au cœur de l’apprentissage et garder l’histoire, la géographie, la biologie etc … comme matière annexe venant appuyer les matières principales…
    Par exemple dans un devoir de français donner un texte sur les châteaux fort mais ce n’est pas le thème principal…
    En mathématiques utiliser des énoncés faisant appels à la biologie ou l’astronomie (la base).
    Bien sûr le sport aussi est important.
    Mais surtout et ça je pense qui est un problème majeur essayé de faire aimer l’école aux enfants… Leur prouver que ce qu’ils font ne sert pas à rien…
    La revendication première de mes élèves et de ne pas faire comme le professeur… Pourquoi ??
    Car après avoir fermé le cahier il pense que c’est fini et ils arrivent à la conclusion que les cours c’est seulement là pour faire chier…

  8. En physique notamment j’essais dans la mesure du possible de coupler expérience et théorie (cahier).
    En seconde par exemple pendant le chapitre sur la paraxalle ou la visée je leur demande de calculer la hauteur d’un bâtiment qui se trouve à plusieurs kilomètre de chez eux et après explications et constatation des résultats où ils comprennent qu’ils ont des outils puissants entre les mains et qui servent à autre chose que obtenir des notes ils en réjouissent et trouve cela amusant…
    Forcement cela se confirme dans les contrôle où ils prennent plaisir à travailler et réussissent vachement mieux…
    Donc comme dans le post précédent je pense qu’il faudrait imposer un niveau de base dit IMPORTANT ou ESSENTIEL il m’arrive de devoir réviser pour aider ma petite sœur à apprendre son vocabulaire qui traite des différentes parties des châteaux ou disposition d’une oubliette etc… Alors qu’elle ne sait pas rédiger de texte en français…
    Les Français et les maths devraient être au cœur de l’apprentissage et garder l’histoire, la géographie, la biologie etc … comme matière annexe venant appuyer les matières principales…
    Par exemple dans un devoir de français donner un texte sur les châteaux fort mais ce n’est pas le thème principal…
    En mathématiques utiliser des énoncés faisant appels à la biologie ou l’astronomie (la base).
    Bien sûr le sport aussi est important.
    Mais surtout et ça je pense qui est un problème majeur essayé de faire aimer l’école aux enfants… Leur prouver que ce qu’ils font ne sert pas à rien…

  9. Bonsoir jasonboan,
    Dans les livres e Mathématiques il y a des exercices qui font font appel aux autres matières, après ça dépend des livres les dénominations sont un peu différentes d’un manuel à l’autre. Mais les exercices qui mélangent mathématiques et d’autres disciplines,, qui font un lien entre plusieurs matières, existent depuis longtemps.
    Leur emploi reste cependant limité car, au collège, ils n’ont pas encore beaucoup d’outils à leur disposition alors que le monde qui nous entoure est complexe.

  10. Bonjour,

    Je crains que m’avez peut être mal compris…
    Je sais que les bouquins proposent beaucoup d’exercices avec divers exemples empruntés à d’autres matières je m’en nourris depuis ma tendre enfance et depuis que je sais lire.
    Je disais dans mon post que je pense que nous devrions mettre des matières principales et des matières annexes pour mettre en application les acquis des enfants et SURTOUT leur faire comprendre que ce qu’ils apprennent ne sert pas à rien. En ce qui concerne les mathématiques il faut les utiliser pour caculer des choses utiles qui leur prouvera que c’est un outil puissant et qu’il le possède essayer de les fasciner par eux-même par ce qu’ils peuvent créer. Pour le Français par exemple faire (et je sais que ça se fait déjà) des journaux concernant les écoles où les enfants rédigerai des textes, poèmes etc…

    Alors ayant été professeur dans divers milieux (aisé comme pauvre) ce sait par exemple que cela peut se faire à la maison.
    Par exemple un fils d’enseignant ou de milieu aisé est directement plongé dedans dès sa jeunesse alors que dans les milieux plus pauvres les parents cherchent avant tout le concret pour finir les fins de mois et négligent souvent et malheureusement à tort les « plus » qu’ils devraient apporter à leur enfant qui leur montrerai que l’école ne s’arrête pas aux cahiers…
    Je pense écrire un article prochainement là-dessus si cela vous intérrésse je vous l’enverrai volontier..

  11. mon opinion que il ya quel que ecols ne peut pas donner les eleves les assez information . donc il ya des parentes demandent l’aide des centres educatif ou par un professeur a la maison . 🙂

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