L’eau est une ressource naturelle essentielle à notre survie. En effet ce n’est pas d’hier que nous la consommons, mais depuis quelques années, nous sommes confrontés à un nouveau problème : l’explosion de la vente d’eau embouteillée. Autrefois, celle-ci n’était qu’un luxe mais sa consommation est devenue chose courante. La consommation mondial d’eau minéral en bouteille à augmenté de plus de 60% depuis 1999. Des chiffres en date de 2004 classent les États-Unis comme étant les plus gros consommateurs avec 26 milliards de litres par année et cela n’a fait qu’augmenter.
Le problème avec ces bouteilles de plastiques c’est qu’un très faible pourcentage d’entre elles se retrouvent à la récupération ou recyclage. En 2008, au Québec, seulement 44% de ces contenants de plastique ont été recyclé, par conséquent, 560 millions de bouteilles se sont retrouvées au dépotoir ou site d’enfouissement. Cela n’est que pour une seule province, imaginez à l’échelle planétaire. Chez nos voisins du Sud, les Américains, la situation est pire, 86% des bouteilles d’eau finissent à la poubelle et sont incinérées, selon Container Recycling Institute, ce qui est très néfaste pour l’environnement et la santé: << En outre, les caractéristiques du plastique (forme, solidité, couleur, etc.) sont dues à des additifs qui peuvent être toxiques (phtalate ou biphénol-A) induisant des troubles chroniques et endommageant l’environnement. Lorsqu’il est incinéré, le plastique génère le rejet de substances diffuses toxiques, facilement assimilables et cumulables dans le corps humain, pouvant provoquer le cancer, des malformations à la naissance et détraquer notre système hormonal et immunitaire. >>. De plus, l’acheminement des bouteilles de plastique par bateau, train ou camion entraîne une importante consommation en hydrocarbures.
Les deux principales raisons pour lesquelles quelqu’un opte pour l’eau en bouteille sont : premièrement par peur que l’eau du robinet ne soit pas aussi pure que celle vendu dans les supermarchés. Rassurez-vous les municipalités font des tests régulièrement et sont contraint à certaines normes. Des études ont démontré que cette eau prise dans le robinet est de meilleure qualité que celle embouteillé. Deuxième raison, le goût! Je trouve cela assez absurde car plusieurs bouteilles sont remplies avec l’aqueduc et purifié par la suite. Des gens paient pour cela quand ils peuvent très bien le faire eux même en laissant reposer l’eau du robinet au réfrigérateur, évitant ainsi de polluer la planète de plastique.
L’eau du robinet devrait être quand cela est possible, être la seule source d’approvisionnement en eau car on doit penser à notre planète et c’est par des petits gestes comme cela que tout est possible. Aujourd’hui la majorité des gens vont faire leur épicerie avec des sacs réutilisables comme quoi rien n’est impossible!
http://www.developpementdurable.com/environnement/2008/11/A325/eau-en-bouteille-un-veritable-danger-pour-lenvironnement.html
Ne soyons pas étonnés mais préparons nous à « l’air embouteillé »
Bientôt toutes les sources seront affectées par l’infiltration de matiére polluante et alors nous auons encore besoin d’energie pour evaporer l’eau et le refroidir pour le consommer, quant à l’air nous aurons bientôt besoin d’acheter ou d’installer de l’air respirable soit qu’il va falloir creer dans chaque pays un office national d’air respirable.
Les non abonnés porteront des masques pour pouvoir vivre.
Les bouteilles en plastique contenant de l’eau minérale sont toutes en Polyéthylene Terephthalate (PET) et celles qui se retrouvent en dehors des circuits de recyclage sont quasi biodégradées en une trentaine d’années.
Les eaux du robinet sont souvent chargées en divers pesticides, nitrates, chlorure, fluorure et c’est essentiellement cette raison qui pousse les consommateurs vers des eaux variées, aromatisées, gazeuse.
Il y a deux façons majeures de traiter ce problème de pollution et de comportement :
– Offrir une eau au robinet d’une qualité gustative exemplaire (tout en installant des récupérateurs d’eau de pluie dans les immeubles collectifs pour les commodités)
– Améliorer les circuits de retraitement, de la collecte à la conception des produits finaux.
Le pire dans cette déviance, c’est que personne ne garde à l’esprit combien l’eau c’est la vie, et combien elle est si mal répartie, bien des populations en sont privées. Rien que pour cela, il faudrait une journée mondiale de la solidarité entre peuples pour l’eau.