Orange, Canal +, les premiers acteurs d'un duel, tel pourrait être l'affiche du festival de Cannes. Les bretteurs s'engagent dans un affrontement, sur les marches de la Croisette, une guerre qui risque bien de perdurer.

Du grand écran aux terrains de football, seul le décor change Denis Balbir, ex-Canal +, (actuellement sur France 2) va rejoindre Orange Sports TV.

Plutôt que de voir un affrontement entre Orange et Canal+, il faut bien ajouter SFR (Vivendi, C+,CanalSat, Neuf Cégétel, etc..), dans ce pugilat. L'annonce d'Orange, de son bouquet de TV, disponible pour 98% de la population, en partenariat avec Eutelsat, a eu le don de courroucer Vivendi.

Déja pour contrer l'arrivée de l'opérateur, C+ a du tacler en sortant le chéquier, pour les fameux droits du football. L'émergence d'Orange, dans le milieu de la retransmission sportive, exacerbe les rivalités. Malgré que sur le chapitre de la TV par satelitte, Orange n'a pas réellement l'intention d'entrer en concurrence avec la chaine cryptée, cela se passera plutôt sur la VOD.

Cannes est le témoin privilégié des hostilités. D'une part, Orange à la pêche aux cinéastes, de l'autre C+ faisant tout pour décrédibiliser l'opérateur. La courtoisie ne semble pas d'actualité (..). Il est vrai que pour les cinéastes, cette rivalité pourrait devenir une véritable aubaine.

L'exclusivité de la distribution de l'Iphone, plus de 49 % des parts du marché de l'ADSL (..). Orange écrase C+, qui après avoir éliminer TPS, de son chemin, pour la domination du ciel, voit un tout autre adversaire poindre. A ce titre sans appui, C+ n'a pas les moyens financiers pour s'opposer à ce nouveau rival (..).

La lutte s'annonce féroce, en toile de fond, bien d'autres aspects pour arbitrer ce combat de titans. L'explosion de l'Internet mobile, la téléphonie, la fibre optique, etc (..). Finalement les deux acteurs principaux de ce duel, sont Orange et SFR, C+ n'ayant qu'un role secondaire.

Si le paysage audiovisuel peut profiter de cette concurrence, qui risque néanmmoins d'affaiblir un peu plus la qualité des programmations sur le réseau public, incapable d'entrer en lice, faute de moyens (..). Il faudrait peut-être tempérer l'appétit de ces titans, de craindre de voir s'installer une dominance à deux têtes, qui rappelle un peu la lutte opposant Google et Microsoft (..).