L’Europe constitutionnelle risque fort bien de voir le jour, même si les Français et les Hollandais ont clairement fait savoir par référendum qu’ils ne voulaient pas de cette Europe-là !
Tant pis pour la Démocratie : une fois de plus, elle est bafouée ! Et, c’est extrêmement grave même si ce n’est pas nouveau ! Tout d’abord, il convient de parcourir l’historique de ce référendum manqué… Comme le Président Jacques Chirac l’avait décidé, les Français étaient invités, par voie référendaire, à répondre par « Oui » ou par « Non » à une simple question[1] : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ? »… La date du dimanche 29 mai 2005 fut arrêtée par le Président de la République…
Rédigé et élaboré par le Président Valéry Giscard d’Estaing, le projet constitutionnel pour l’Europe fut envoyé à grand frais aux 41 789 202 électeurs inscrits sur le fichier électoral de la France métropolitaine et des Départements et Territoires d’Outre-mer… Malheureusement, empêtrée dans l’éternel débat franco-français, la classe politique se révéla bien incapable d’expliquer très précisément les tenants et aboutissants des 471 articles de ce projet constitutionnel aux électeurs…
Alors que personne ne semblait comprendre la portée de chaque article de cette Constitution, il était clair, pour les instituts de sondages, pour les médias, pour tous les politologues ‘’avertis’’ et pour tous les états major politiques, que « le ‘’Oui’’ allait forcément l’emporter malgré les oppositions affirmées de l’Extrême Gauche[2], du Parti communiste, du Mouvement des Citoyens, du Front national, du Mouvement national républicain, du Rassemblement pour la France et du Mouvement pour la France[3] »…
Mais, c’était sans compter sur une certaine division qui s’était installée à l’intérieur des partis politiques de Gauche, du Centre et de Droite traditionnellement favorables à ce projet de loi ratifiant cette Constitution voulue pour l’Europe …Rejoint par Arnaud Montebourg[4], Henri Emmanuelli, Jean-Luc Mélenchon, Laurent Fabius, appela officiellement à voter « non »[5], s’écartant totalement de la ligne politique du Parti Socialiste dictée et imposée par François Hollande, son Secrétaire Général. A l’intérieur même de l’U.M.P., Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne et Maire d’Yerres, appela lui aussi à voter « non »[6] …La ‘’fronde’’ lancée par Laurent Fabius et ses amis allait contraindre Lionel Jospin à sortir de sa réserve pour venir au secours de François Hollande bien embarrassé par cette ‘’division interne’’.
S’exprimant pour la première fois devant les médias depuis sa défaite du 21 avril 2002, l’ancien Premier ministre choisit l’Emission, « Question ouverte » de France 2 pour s’exprimer sur ce referendum… « Voter contre le Traité constitutionnel, c’est sanctionner la France, ce n’est pas sanctionner le pouvoir en place », lançait-il aux électeurs de Gauche… « Si nous votons ‘’non’’, nous n’aurons rien de changé en politique intérieure et nous aurons un très gros problème de politique extérieure », rajoutait-il avant d’affirmer qu’il n’entendait jouer « aucun rôle particulier d’ici à 2007 »… « Ne prenons pas l’Europe en témoin ou en otage », conclut-il devant des millions de téléspectateurs… Mais le mal était irrémédiablement fait… A l’issue de cette campagne en faveur du « oui », qui fut plus franco-française qu’européenne, Jacques Barrot aurait pu – avec beaucoup de raison- déclarer à la télévision : « On devra tirer de ce référendum portant Projet autorisant la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe, des conséquences nationales »…
C’est dire si, pour le Gouvernement Raffarin III, ce fut un test capital : les Français, qui avaient peur pour leur avenir face à cette Europe des commissaires eurocrates, se demandaient si leur identité nationale serait perdue à jamais, si la Turquie allait rentrer au sein de l’Union européenne, si la Directive Bockechtein[7] serait mise en application, si leurs emplois allaient être maintenus, si leurs acquis sociaux seraient conservés… La délicate question relative à la nomination, et non à l’élection démocratique (!), d’un Président de l’Union européenne, à la nécessité, pour la France, d’abandonner son siège permanent au Conseil de sécurité de l’O.N.U. au profit du Ministre des Affaires étrangères de l’Union Européenne, également nommé…, allaient encore plus attiser la crainte des Français quant au devenir même de la Maison ‘’France’’ enfermée dans cette gigantesque forteresse au service du ‘’Grand Capital sauvage’’ !
Il faut dire que la France se débattait, et se débat toujours malgré la publication des chiffres ‘’très prometteurs’’ (!)[8], dans les problèmes liés à l’augmentation du chômage, à l’aggravation de la précarité, à l’augmentation continue du coût de la vie, au manque de logements… L’ombre de l’ouvrier polonais brandie par la Directive Bockechtein planait dans cette France profonde ! Pire encore, voilà qu’au nom de l’Europe, il était grandement question de brader le Service public, ce qui, aux yeux des syndicats, était inconcevable et l’est toujours ! Ce qui devait arriver arriva ! Contre toute attente pour la classe politique, pour les médias, pour les ‘’très sérieux’’ instituts de sondage et pour les politologues ‘’avertis’’, le « Non » l’emporta face au « Oui »… Bien sur, ce ne fut pas la gifle électorale comparable à celle du 21 avril 2002 ou à celle du 27 mars 2004, puisque le « non » n’obtenait que 54,67 % des voix face au « Oui » qui en recueillait 45,33 %… Soit un écart d’à peine 9,34 %… Mais, ce fut malgré tout un désastre, un divorce, un de plus (!), sans consentement mutuel lancé à la classe politique toute entière…
Dans son message, un de plus (!) adressé à toute sa classe politique, le peuple français, entendant signifier très clairement qu’ « il ne voulait pas de cette Europe-là », votait contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, mais, surtout contre l’application de cette ‘’fameuse’’ Directive Bockechtein. Mais, ce ‘’ratage’’ n’aura malheureusement pas fait réfléchir l’intelligentsia politique française ! Bien au contraire !Pendant ce temps, beaucoup d’observateurs ont considéré, à tort ou à raison (?), que trop de nombreux diktats ou directives ‘’liberticides’’ étaient imposés par des commissaires européens beaucoup plus soucieux de nous apprendre l’art et la ‘’bonne’’ manière de manger, de pêcher, de chasser, de travailler la terre, de fabriquer le vin, le fromage, le chocolat, le pain…, en nous imposant au passage des quotas de plus en plus contraignants (!)…, ou tout simplement sur le procédé et la façon, de ne plus fumer dans les lieux publics et les lieux dits ‘’de plaisir’’[9] (!), que du bien être moral, social, politique et économique des citoyens de l’Union européenne dont les Français font partie ! Pourtant, selon l’Hebdomadaire de rue, ''L’itinérant'', « un Français, ou un Immigré vivant légalement en France, privé de logement[10], un Sans Domicile Fixe (S.D.F.) pour parler crûment en bon français (?)[11], a une espérance de vie d’à peine 45 ans ! ». C’est dire si ce problème de santé publique-là semble être beaucoup moins grave que le problème de santé publique soulevé par les très nombreux accros de l’Herbe de Nicot ! On croit rêver : mais, c’est comme ça !… Pas autrement !…
Aussi, face à cette mondialisation de plus en plus ‘’envahissante’’, de plus en plus contraignante, que l’on pourrait comparer à une véritable guerre économique où tous les coups tordus seraient permis,
– N’aurait-il pas d’abord fallu créer une Europe ‘’sociale’’ de manière à harmoniser les acquis sociaux, les salaires vers le haut en se plaçant au niveau des pays les mieux dotés en matière de salaires et de prestations sociales, quitte, peut-être, à augmenter les prélèvement sociaux obligatoires dus par les salariés et les entreprises ?
– N’aurait-il pas d’abord fallu créer une Europe ‘’fiscale’’ de manière à harmoniser vers le bas les prélèvements fiscaux (comme la T.V.A. ou les impôts directs) en se plaçant au niveau des pays les plus avantageux en matière fiscale, quitte à supprimer certains impôts inutiles comme la C.S.G., la R.D.S., l’I.S.F., les Droits de succession… ?
– N’aurait-il pas fallu bloquer tous les prix à la consommation lors du passage à l’€uro tout en augmentant très certainement les salaires, quitte à harmoniser, au niveau le moins haut, tous les prix à la consommation ?
– N’aurait-il pas fallu prévoir un référendum européen portant approbation ou non approbation à la candidature de tout nouveau pays désirant devenir Membre de l’Union européenne ?
– N’aurait-il pas fallu donner plus de compétences aux parlements nationaux pour contrebalancer ou s’opposer à certaines mesures jugées ‘’liberticides’’ ou contraignantes prises par les commissaires européens, le plus souvent sans l’aval du Parlement européen ?
– N’aurait-il pas fallu créer des règles strictes de manière à protéger efficacement chaque citoyen de l’Union contre ce capitalisme ‘’sauvage’’ de manière à éviter qu’ils soient jetés arbitrairement dans la rue à cause de certaines délocalisations à l’intérieur même de certains Etats de l’Union européenne ?
– N’aurait-il pas fallu asseoir de véritables politiques de partenariat privilégié et de coopération bilatérale renforcée entre l’Union européenne et les pays émergeants, dont la Chine et la Turquie…, et en voie de développement, plutôt que de les considérer comme des concurrents ?
A l’heure où d’autres pays[12], dont la Turquie, frappent aux portes de cette Europe de 25 états membres, aucune réponse tangible et durable n’a été trouvée : de là à penser que beaucoup préfèrent créer une Europe fédérale pour contrebalancer l’influence plus que grandissante de la ‘’puissante’’ Amérique et de son Dollar, plutôt que de se pencher sur les problèmes liés à la précarité, aux chômage, à la pauvreté…, il n’y a qu’un pas que nous oserons allègrement franchir ! En tous les cas, le Gouvernement français de Dominique de Villepin n’a pas ‘’semblé’’ prendre ce problème à bras le corps, empêtré qu’il était dans les tourmentes franco-françaises liées à l’Affaire Clearstream ainsi qu’à la Campagne des Présidentielles ‘’2007’’ ! Ce qui fut bien dommage ! C’est sûrement ce que les partisans du ‘’non’’ ont considéré, tout au moins, pour 54,67 % d’entre eux (!), lorsqu’il leur fut clairement demandé par voix référendaire, « s'ils approuvaient le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ? »… Qu’en est-il maintenant ? Le Président Nicolas Sarkozy ne s’en est jamais caché, lui qui affirmait que, s’il était élu, « il présenterait le nouveau traité européen par la voix parlementaire »…
Malgré cette promesse, près de 53 % des Français ont voté pour l’ancien Ministre de l’Intérieur… François Fillon, lui, a pris la tête du Gouvernement français.
Qu’en est-il maintenant ? Il semblerait que, malgré les ‘’réticences’’ affichées par les Gouvernements polonais et italien, un accord soit intervenu… Maintenant, il restera, aux parlements nationaux de voter ou de ne pas voter en faveur de ce projet de loi portant autorisation de ce nouveau mini traité que beaucoup nomment « Constitution ‘’Giscard’’ maquillée ». Pendant ce temps, une pétition nationale, lancée par ‘’La Lettre de l’Indépendance’’ animée par Paul-Marie Coûteaux[13], circule et est publiée dans l’Edition de Septembre 2007 (n° 41)…
« Madame, Monsieur, En 2005, les peuples vraiment consultés, Néerlandais et Français, ont voté NON au référendum sur la ‘’Constitution Européenne’’. Aujourd’hui, un ‘’traité simplifié’’ pourrait être adopté par les seuls parlementaires, en contradiction de ce scrutin de 2005 qui démontrait la volonté directe des Français ! Or, seuls les Français peuvent contredire –ou confirmer- ce qu’ils ont eux-mêmes décidé. Monsieur Sarkozy n’a donc pas le pouvoir de défaire ce que le peuple a choisi. Il peut lui proposer de changer d’avis, pas le contraindre ! Ainsi, si le Président de la République tient à inviter les Français à abandonner leur souveraineté, il peut le leur proposer par un nouveau scrutin, où ses arguments seront écoutés comme les autres. D’ailleurs, au Parlement, Nicolas Sarkozy ne dispose pas de la majorité suffisante à imposer son choix sans vote. Signer cette pétition, qui sera remise aux Parlementaires, c’est donc les pousser à refuser le passage en force et à laisser s’exprimer les Français ! », écrivent les auteurs de cette pétition en prévenant que « celle-ci sera collectée et envoyée aux pouvoirs publics (Présidence de la République, Hôtel Matignon), ainsi qu’aux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, à des élus, et à des journalistes de tous bords »…
Aussi, nous ne pouvons qu’aborder dans le sens des auteurs de cet appel : il est totalement illogique de passer par-dessus le vote des Français, qu’ils aient voté ‘’Oui’’ ou ‘’Non’’ en faveur de ce projet de Constitution pour l’Europe. Il est à espérer que le Président Nicolas Sarkozy usera de sa sagesse pour, non pas revenir en arrière (puisqu’il a parfaitement le droit d’être un partisan du ‘’Oui’’ !), mais pour inviter le peuple français à s’exprimer de nouveau en faveur ou non de ce mini traité ! C’est le vœu que nous faisons tous, ce, au nom du respect de la Démocratie !
[1] La même qui fut posée le 20 février 2005 aux Espagnols, qui approuvèrent, par voie référendaire ce projet.
[2] Ces trois composantes de l’Extrême gauche : Lutte ouvrière, la Ligue communiste révolutionnaire, le Parti des travailleurs, s’étaient prononcés « contre l’Europe du Capital ».
[3] Le P.C.F. de Marie George Buffet, et le M.D.C. de Jean-Pierre Chevènement, partis de l’ex Gauche plurielle, ainsi que le F.N. de Jean-Marie-le Pen, le M.N.R. de Bruno Mégret, le R.P.F. de Charles Pasqua et le M.P.F. de Philippe de Villiers, furent classés dans la catégorie des partis « souverainistes » et le sont toujours.
[4] Ce jeune député, qui vient d’être réélu, fut le principal ‘’animateur’’ du « Nouveau Parti socialiste ». Avec ses partisans, il a prôné, entre autre, l’instauration de la VIème République.
[6] Nicolas Dupont-Aignan lui, n’avait pas été exclu du Bureau politique de l’U.M.P., Nicolas Sarkozy estimant à juste titre que chaque Membre du Parti gaulliste pouvait avoir son opinion sur ce projet de Constitution européenne. Ayant démissionné publiquement de l’U.M.P. et de ses instances pendant les Présidentielles ‘’2007’’, Nicolas Dupont-Aignan, qui vient d’être réélu Député de l’Essonne, est le chef de file de son parti ‘’gaulliste’’ : ‘’Debout La République’’.
[7] Cette directive européenne prévoyait que des Européens venant travailler en France ne devaient dépendre que des législations du travail en vigueur dans leur pays d’origine et non par celles édictées par le Gouvernement français, ce qui, selon ses détracteurs, « aurait détruit durablement l’emploi en France ». Ayant été récemment remaniée en profondeur, cette Directive, qui reconnaît la libre circulation au sein de l’Union européenne dans le domaine du travail, prévoit que les Européens venant exercer une activité professionnelle en France devront être régis par les législations du travail actuellement en vigueur dans notre Pays.
[8] D’aucuns osent prétendre qu’ « ils ont été ‘’volontairement’’ falsifiés » pour masquer les chiffres réels du chômage !…
[9] Des pays de l’Union Européenne, dont l’Italie, l’Irlande…, ont créé une loi interdisant formellement de fumer dans tous les lieux publics, y compris les bars, hôtels, restaurants…
[10] Pendant ce temps, les prix à la location de l’Immobilier augmentent, il n’y a pas assez de logements sociaux, la Loi S.R.U. n’est pas ou peu appliquée, les propriétaires imposent trop de conditions drastiques aux candidats à la location : on sent, là, un manque évident de volonté politique de la part des gouvernements, qu’ils soient de gauche ou de droite !
[11] C’est d’autant plus révoltant que de plus en plus de S.D.F. se retrouvent privés de logement alors que, pour la plupart d’entre eux, ils occupent régulièrement un emploi, le plus souvent en Contrat à Durée Indéterminée (C.D.I.).
[12] Parmi eux, dès le 1er janvier 2007 : la Bulgarie, la Roumanie…, Etats réputés ‘’pauvres’’, mais surtout hôtes ‘’permanents’’ d’entreprises en mal de délocalisation…
Je vous avais déjà lu Dominique, en effet c’est proprement scandaleux ce qui est en train de se passer au sujet de ce « mini-traité » européen…
Merci d’avoir diffusé mon texte, j’espère que nos concitoyens vont se réveiller! Sans quoi je vais finir par songer à des contrées lointaines…
contrées lointaines
Preparez plutot votre enlèvement , Blaise !!! Travaillez à votre Salut. Sondez les écritures et détournez vos regards de Rome.
REGARDEZ LE SANG ! POUR VOUS AUSSI IL A COULE !
C’est un conseil totalement sincère.
Pauvre Vautier! Regardez vers Rome, Vautier! Regardez dans ce sens-là, sans quoi vous irez, très loin de Dieu, en enfer! Les textes n’ont jamais parlé de votre obscure petite secte d’hurluberlus, VAUTIER!
Faites attention à vos fesses VAUTIER, il faut chaud en enfer!!! Au jour du jugement, il sera trop tard! TREMBLEZ VAUTIER!!!!!!!!!
Vous voyez bien que votre petit jeux est facile…
Et puis tiens, je le rajoute: VAUTIER, vous êtes un con…
Dans le christianisme il y a la charité, pas la morgue que vous affichez en permanence. Dans le christianisme, il y a la recherche de l’autre, pas la simple petite attitude sotte que vous avez de réciter des textes.
Je suivais un débat il y a peu sur le Saint-Esprit chez des évangélistes, qui disaient qu’on ne savait pas toujours d’où venaient les voix, mais que si c’était inapproprié, cela peut venir d’ailleurs, qu’en outre, cela n’ouvre pas les portes du ciel… Ce n’est qu’un don… ET Dieu fait se lever le soleil sur les bons et les méchants, si vous connaissez les textes, à défaut de les comprendre, vous saurez de quoi je parle. Or l’orgueil est aussi un péché. Il faut savoir se remettre en question, VAUTIER.
Et n’allez pas faire votre martyr, stupidement, il y a des gens qui se sont fait dévorer par des lions, ce n’est pas votre cas…
@ VAUTIER
VAUTIER, le mini traité (remplaçant le défunt projet de Constitution pour l’Europe) ne sera pas, s’il l’est réellement, adopté dans le sang !
Vos commentaires sont vraiment hors sujet !
Je lutte pour le respect du référendum, PAS DANS LE SANG, PAS DANS LA RELIGION, mais dans le respect de la laïcité de mon pays, la FRANCE ! Puis, ce n’est pas la Bible qui m’aidera à le faire !
En lisant vos réponses sur certains de mes commentaires, j’étais persuadé que vous étiez contre les religions : mais, en voulant nous faire l’apologie de la vôtre, n’êtes-vous pas entrain de vous contredire ?
vos paroles parlent d’elles-mêmes et de vous
VAUTIER, vous êtes un con…Dans le christianisme il y a la charité,
dire non à l’Union
Peut-être mon commentaire en choquera-t-il certains, mais pourquoi vous opposer à une union de l’Europe, dans son sens aussi bien économique que politique? Bien que l’Amérique puisse sembler menaçante, le véritable «ennemi» de l’Europe ne demeure-t-il pas l’Asie orientale et son économie écrasant tout sur son passage. La souveraineté des états européens ne peut qu’ affaiblir et marginaliser leur poids dans la balance mondiale. La méthode de Sarkozy est déloyale, j’en conviens, mais la France d’aujourd’hui, en faillite, pour paraphraser Fillion, a-t-elle vraiment le choix?
@ Northlandnews
Tout d’abord, bonsoir… Je vous remercie de m’avoir lu !
Ensuite, vous ne me choquez pas : vous avez parfaitement le droit d’être favorable à l’Union Européenne dotée de son mini traité ! C’est votre opinion et je la respecte…
Pour faire simmple, je ne suis pas opposé à l’Union européenne en tant que telle : je suis opposé à cette Union européenne fédérale qu’on veut nous imposer. En ce sens, je ne suis pas fédéraliste : c’est donc en conscience que j’ai voté « NON » au référendum portant « Projet de Loi autorisant la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ».
Pour moi, l’idéal serait qu’une Union Européenne des Etats existe :
– des Etats Membres totalement indépendants, mais ayant une monnaie commune, l’€uro ;
– des Etats Membres totalement indépendants, mais regroupés de manière à être fortement alliés au sein de cette Union ;
– des Etats Membres totalement indépendants, mais pouvant avoir une politique de défense commune de type « O.T.A.N. » ;
– des Etats Membres totalement indépendant, mais pouvant essayer de procéder à une harmonisation fiscale (en nivelant par le bas) et une harmonisation sociale et salariale (en nivelant par le haut), ce, de manière à éviter toutes délocalisations…
Cependant, l’on constate que cette Europe de l’Union Européenne, qui a accepté de nouveaux Etats Membres (27 actuellement), n’a mis en place aucune structure permettant à chaque pays de pouvoir affermir son Economie nationale.
Aussi, avant d’inventer une Constitution pour l’Europe, avant de faire maintenant un mini traité, il aurait fallu, tout d’abord, construire une « véritable » Europe dans laquelle tous les Citoyens de l’Union auraient vécu heureux économiquement, fiscalement, politiquement et socialement, tout en vivant sainement cette mondialisation !
Voila pourquoi j’ai voté « NON » ! Voila pourquoi je demande que le Président Sarkozy respecte le vote des Français et que je lui demande d’organiser un nouveau référendum d’initiative populaire !
@Dominique Dutilloy
Je vous comprends. Cependant, le fédéralisme n’égale pas l’aliénation des prérogatives. Dans la mesure où il n’est pas centralisateur. En outre, l’Europe que vous concevez pourrait se construire même dans le contexte de la constitution du mini traité. Un modèle fédéraliste basé sur le concept du dominion n’entraverait en rien la souveraineté de la France dans une union. Peut-être serait-il tant d’envisager la sixième république? Si ce n’est pas déjà en train de se faire en sourdine.
@ Northlandnews
Par principe même, je suis contre le fédéralisme (même s’il n’est pas centralisateur), car cela suppose, tout au moins dans les domaines de la politique étrangère et de la défense !
Je ne sais pas si un dominion serait souhaitable… Puis, je ne sais pas si ce mini traité est meilleur que le projet de loi référendaire qu’on nous a présenté…
Puis, vous parlez de VIè République : vous avez raison de penser qu’on en parle en coulisse ! La Commission Balladur est entrain de plancher sur la réforme des Institutions…
Quoiqu’il en soit, je ne suis pas favorable à cette VIè République, qui nous conduirait tout droit (et c’est actuellement le cas) vers un régime ouvertement présidentiel dans lequel, la présence d’un Premier Ministre serait inutile !
Je suis contre cette VIè République ! Si vous prenez le temps (et je l’espère) de lire mon article : « Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel », publié le 7 mai 2007 sur C4N [ Cf. http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3147 ].
@ Northlandnews : un petit erratum
LE PREMIER PARAGRAPHE DE MON DERNIER COMMENTAIRE A ETE TRONQUE ! DONC, JE LE REDIGE EN ENTIER, TEL QU’IL FALLAIT LE LIRE : « Par principe même, je suis contre le fédéralisme (même s’il n’est pas centralisateur), car cela suppose, tout au moins dans les domaines de la politique étrangère et de la défense, une certaine soumission ou aliénation au Chef de l’Etat fédéral ! »…
Non c’est NON !
COLLECTIF FRANCE INDEPENDANTE
Pour l’indépendance de la France, la langue française et la francophonie
Contenu du projet de traité constitutionnel rejeté à 55 % par le peuple français le 29 mai 2005
Personnalité juridique accordée à l’Union européenne qui devient donc un Etat à part entière.
Président de l’Union européenne, indépendant des Etats membres, élu pour deux ans et demi.
Ministre des Relations Extérieures de l’Union européenne, alignement sur l’O.T.A.N.
Décisions à la majorité qualifiée permettant à un groupe de pays d’imposer son point de vue.
Contenu du projet de « traité simplifié » qui doit être adopté sans référendum
Personnalité juridique accordée à l’Union européenne qui devient donc un Etat à part entière.
Président de l’Union européenne, indépendant des Etats membres, élu pour deux ans et demi.
Haut Représentant pour la politique étrangère, alignement sur l’O.T.A.N.
Décisions à la majorité qualifiée permettant à un groupe de pays d’imposer son point de vue.
Non, vous ne rêvez pas ! Ils nous resservent le même traité que nous avons rejeté lors du référendum du 29 mai 2005. Ils l’ont simplement rebaptisé. Et pour éviter tout imprévu, ils ont décidé de le faire ratifier par les mêmes parlementaires aux ordres qui avaient avalisé le traité constitutionnel à 92 % avant d’être désavoués par le peuple français quelques semaines plus tard par un vote sans appel à 55 %.
Français, on nous vole notre NON !
Alors faisons respecter notre vote !
Que Monsieur Sarközy sache une bonne fois pour toute que
pour le peuple souverain
NON c’est NON !
Manifestons tous ensemble le 11 novembre 2007
à 15 h place de la Concorde
Métro Concorde (Ligne 1)
Rejoignez-nous, c’est le moment ! Rien n’est perdu !
http://www.franceindependante.sup.fr
Collectif France Indépendante – 16, rue M. Berthelot – 92230 Gennevilliers
01 47 98 25 41 – [email protected]
Imprimé par nos soinsNe pas jeter sur la voie publique
Le Collectif France Indépendante : une organisation unitaire
Lors des réunions des 26 juillet et 3 septembre 2007 fut décidée la création du Collectif France Indépendante (C.F.I.). Le C.F.I. n’a pas vocation à être un mouvement politique et il ne le sera pas, conformément aux dispositions prises par les différents mouvements qui le constituent, ce qui signifie ni programme ni processus électoral.
L’objet du C.F.I. est de réunir toutes les organisations, toutes les personnes voulant se battre pour une France souveraine et indépendante, sans porter atteinte aux différentes structures qui y participent.
L’éventail du C.F.I. est large et il dépasse ce que nous pourrions appeler le camp national. Ainsi, on y retrouve des républicains de droite comme de gauche, qu’ils se définissent comme indépendantistes, patriotes, souverainistes, nationalistes, gaullistes, écologistes, socialistes ou communistes, tout autant que des royalistes, ou encore des apolitiques tels que des défenseurs de la francophonie.
Le C.F.I. n’est donc ni à droite ni à gauche.
Le C.F.I. regroupe différents mouvements qui sont d’accord pour lutter contre le fléau politique de l’heure, qui dépasse chaque organisation, à savoir l’hydre européiste, fer de lance du projet mondialiste.
A ce jour, le C.F.I. se compose des mouvements suivants classés par ordre alphabétique :
Action Française
Alliance pour la Résistance Nationale
Confédération des Ecologistes Indépendants
Égalité & Réconciliation
France Nationaliste
La voix des Français
Mouvement Gaulliste
Réconciliation Nationale
Renouveau Français
Il est soutenu par des organisations aussi diverses que :
Debout La République Paris & Ile de France
Front National
Mouvement National Républicain
Nous avons adopté la tactique de nos frères Français du Québec consistant à ne jamais relâcher la pression, notamment au travers de manifestations mensuelles afin d’affirmer notre présence sur le terrain et de susciter une mobilisation populaire de nature à peser sur les événements.
Après le succès des manifestations des 22 septembre et 19 octobre 2007, il s’agit maintenant de transformer l’essai par une présence massive à la manifestation du 11 novembre 2007 à 15 h place de la Concorde à Paris 75008. Cet événement nous permettra également, en un jour des plus symboliques, de rendre un vibrant hommage à nos morts.
Nous appelons d’ores et déjà tous les Français attachés à la pérennité de la Nation, c’est-à-dire tous les vrais Français, à nous rejoindre sous l’inspiration de tous les officiers et soldats de tous les temps tombés au Champ d’Honneur pour que vive la France, afin que cette manifestation soit un événement à la hauteur des défis qu’affronte actuellement notre pays.
VIVE LA FRANCE !
Pauvre VAUTIER
Cela faisait longtemps qu’on ne m’avait pas fait le coup! Depuis l’école primaire je crois: « c’est celui qui dit qui y est »…
Pffff…
Bonjour Northlandnews,
Il me semble que dans nos pays, la comparaison avec l’Amérique du nord est hasardeuse, car ils ont une histoire nationale bien plus longue, et des différences culturelles, en outre ils ne possèdent pas la même langue. Le Québec remet sur le tapis son indépendance régulièrement également, il s’agit ici aussi d’une spécificité je crois.
Je ne crois pas en l’UE telle qu’elle se construit, je la crois génératrice de problèmes plus que de solution, et à titre personnel, je suis attaché à ma culture francophone entre autre.
Nous n’aurons plus de moyen d’action politique dans le monde après ce traité, nous ne nous opposerons donc plus aux guerres telles que celle qui est menée en Irak, par exemple. Nous n’aurons plus de moyen d’action, et nous ne deviendrons plus qu’une vague province, après des centaines d’années d’indépendance.
Et je le refuse, mais mon avis n’est pas toujours partagé, bien au contraire…
En revanche je suis tout à fait favorable à des accords pour des échanges entre les Hommes de tous pays, et pour des collaborations sur tous les sujets, notamment avec les autres Européens, mais aussi avec les Américains (nord et sud bien sûr) et les autres continents du monde.
Bien cordialement
…
Bonsoir Blaise
Je saisis très bien l’hantise que l’on peut éprouver de faire table rase de 2000 ans d’histoire et de souveraineté au profit d’une UE qui ne répond vraisemblablement pas aux vrais problèmes fondamentaux des français. Les derniers articles ne notre cher ami Dutilloy expriment assez bien la conjoncture. Petite précision toutefois, j’entendais par dominion le statut d’un pays indépendant, mais entretenant des liens au sein d’une coalition économique et militaire avec d’autre états indépendants (ex : Canada à l’intérieur du Commonwealth avant 1931) et non pas d’une province à l’intérieur d’un pays (ex :Québec à l’intérieur du Canada. Remarquez que de nos jours, le Commonwealth est davantage symbolique qu’autre chose. Mais avant de discourir de cela, incomberait-il aux gouvernements de résoudre d’abord les problèmes fondamentaux de la population, je vous le concède entièrement messieurs.
Bien à vous.
bien petite
devant de tels commentaires je me sens bien petite pour donner une opinion et pourquoi laver son linge sale en plublic. Cela en amuse
certains d’autres sont outrées.
Le vote des Francais doit etre respecté
Je photocopie article et commentaires, je vais faire comme pour les institutions je vais le lire « au calme » ce soir,pour ne rien râter et pouvoir vraiment donner mon avis
Je me demande vraiment comment mes billets peuvent plaire à la rédaction de C4N quand je vous lis DOMINIQUE!!!!
Quel professionnalisme!!!
@ Dominique Dutilloy
Ma visite sur cet article fait passer les 666 hits aux 667, superstition quand tu nous tiens ! Et aussi surprenant cela puisse vous paraître, cher Dominique Dutilloy, je partage votre avis [comme quoi je ne suis pas un éternel contradicteur :)] : il est inconcevable de se voir imposer une Europe Constitutionnelle sans même avoir lancé un nouveau référendum ! Par la simple mais ô combien importante raison qu’une Europe est faite d’Européens et non de politiciens européens.
À cela, j’aimerais vous poser une question (qui pour beaucoup d’entre vous peut sembler bien stupide, je rappellerai juste ma nationalité belge :p) : Nicolas Sarkozy a-t-il fait mention ou même simple illusion à une éventuelle Europe Constitutionnelle lors de sa campagne électorale ?
D’avance, merci.
@ Ednet
Ednet, pour répondre à votre question, il ne s’agit pas d’une Europe Constitutionnelle, d’autant qu’il était prévu, par l’Union Européenne, que la Constitution pour l’Europe (refusée par les Français et les Hollandais) soit remplacée par le mini-traité européen !
Nicolas Sarkozy, alors qu’il était candidat à la Présidence de la République française, n’a jamais fait mystère de son approbation à ce mini traité européen : tout au long de sa campagne électorale, aussi bien avant le scrutin du 1er Tour, qu’avant celui du Second Tour, il a clairement dit que « ce mini-traité serait présenté aux députés et aux sénateurs en congrès à Versailles, pour approbation, donc, ratification »…
Donc, sur ce point, il fait tout pour tenir sa promesse !
Par contre, François Bayrou et Ségolène Royal, pourtant partisans de la Constitution européenne, ont toujours déclaré qu’ils soumettraient la ratification de ce mini-traité au vote des Français ! Je pense qu’ils auraient tenu leur promesse…
Personnellement, j’ai signé la pétition pour que ce mini-traité nous soit soumis…
Je trouve, tout comme vous, anormal qu’on ne nous consulte pas, alors que nous avions été déjà consultés sur cette question, ce, même si le mot CONSTITUTION POUR L’EUROPE n’apparait plus sur le projet de MINI TRAITE EUROPEEN
@ Dominique Dutilloy
Merci d’avoir pris la peine de répondre à ma question 🙂 Aussi, voilà un article trouvé via Google : http://info.france2.fr/europe/37385705-fr.php
J’accuse : lettre ouverte à Nicolas Sarkozy et à la représentation nationale !
J’accuse en conscience la représentation nationale de se faire complice sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, de l’ignominie d’un forfait qui n’aura d’égal dans notre histoire contemporaine que la relégation de la République par le Maréchal Pétain !
Oui, j’affirme que le 4 février 2008 les parlementaires réunis en congrès à Versailles, s’apprêtent à commettre l’irréparable en acceptant sans coup férir la révision de la Constitution Française, révision qui ouvrira la voie à l’adoption du Traité de Lisbonne, traité complexe qui n’est ni plus ni moins à plus de 99% la « constitution » européenne rejetée par le Peuple français en 2005.
D’ailleurs cette procédure choisie par Nicolas Sarkozy est-elle conforme à notre Constitution ? Rien n’est moins sûr ! Primo en optant pour la voie parlementaire, le Chef de l’Etat s’assoit sur la souveraineté populaire puisque les Français ont rejeté la Constitution européenne et que le traité de Lisbonne en reprend l’essentiel.
Secundo, la Constitution Française prévoit dans son article 89, al. 2 une règle qui vaut pour toute révision : « Le projet ou la révision doit être voté par les deux assemblées en termes identiques. La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum ». Le père de la Constitution Française, Michel Debré, rappelait que le référendum devait demeurer la voie normale de la révision et que l’application de l’alinéa 3 (Toutefois, le projet de révision n’est pas présenté au référendum, lorsque le Président de la République décide de le soumettre au Parlement convoqué en Congrès ) de l’article 89 de la Constitution Française ne pouvait être mise en œuvre que pour des révisions mineures de la Constitution Française.
Or l’intégration dans la Constitution Française du Traité de Lisbonne, traité modificatif du traité de « constitution européenne » n’est en rien une révision mineure de notre Constitution, ce qui de droit conduirait à la convocation non de la voie parlementaire mais de la voie référendaire. Procéder autrement serait violer purement et simplement la Constitution Française, la loi fondamentale du peuple français.
Le Conseil constitutionnel avait déjà statué sur le traité européen de « constitution » européenne et il estima qu’il portait « atteinte aux conditions essentielles d’exercice de la souveraineté ». Le substitution du traité de Lisbonne à la défunte « constitution » européenne ne changera rien à cet état de fait, ce qui avait conduit l’ancien Président de la République, Monsieur Jacques Chirac à n’avoir que pour seul choix et devoir républicain de convoquer un référendum.
Nicolas Sarkozy entend faire fi du droit constitutionnel et s’apprête à piétiner la Constitution Française et son expression populaire. C’est pourquoi j’insiste sur le fait que ni le Président de la République, ni les parlementaires ne détiennent de titres justifiant qu’ils anéantissent le droit politique de tout citoyen de décider, en tant que partie du peuple souverain, d’une révision majeure de l’acte fondateur et suprême de notre droit qu’est la Constitution Française.
Si toutefois la représentation nationale par lâcheté s’avisait à commettre un tel acte, la résistance populaire et déterminée à l’oppression que constituerait ce viol démocratique deviendrait non seulement le droit le plus légitime de chaque Citoyen mais elle serait aussi le plus impérieux devoir de toute la Nation avilie par ceux qui sont censés la représenter !
Ce droit de résistance à l’oppression appartient à tous ! Il est fondé sur l’article 2 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen qui l’établit comme un droit naturel et imprescriptible au dessus de la Constitution.
Aux Armes Citoyens, marchons, marchons, sur Versailles !
Koffi Ghyamphy