Du vomi de cachalot dans votre parfum ? C’est tout à fait possible !

 

Marcher sur la plage peut, parfois, rapporter gros… La preuve, un britannique a eu la bonne idée de ramasser, sur la côte anglaise,

un drôle de rocher jaunâtre qui serait, ni plus, ni moins, que du "vomi" de cachalot. Même si la substance est peu ragoûtante, elle pourrait bien lui rapporter pas mal d’argent. D’ailleurs, il aurait déjà reçu une proposition de 50 000 € ! Pourquoi un tel prix ?
 
En fait, le "vomi" de cachalot, connu sous le nom d’ambre gris, est très apprécié en parfumerie.  Qui pourrait imaginer que des femmes et des hommes puissent s’intéresser à une essence que l’on trouve dans les entrailles d’une baleine malade ! Attention, on dirait une histoire à la Moby Dick…
 
Et pourtant, cette information n’est pas une fiction mais bel et bien la réalité. Il s’agit d’une sécrétion produite dans les intestins du cachalot puis rejetée par l’animal. Il la fabriquerait pour protéger ses parois intestinales, surtout contre les becs de calmars qu’il ingurgite.

 Mais alors, pourquoi est-ce si précieux ?

 
Le "vomi" de cachalot est donc utilisé en parfumerie car il a la faculté de fixer d’autres parfums. Son odeur, désagréable dans les premiers temps finit par se transformer, après plusieurs mois, en un parfum musqué.
 
Si l’ambre gris vaut si cher, entre 7 000€ et 15 000 € le kg, c’est bien sûr parce qu’il est rare et qu’il ne peut pas être utilisé tel quel en parfumerie. Les parfumeurs doivent effectuer une macération de 12 à 18 mois pour obtenir un extrait liquide. Il faut savoir que seulement une minorité de parfumeurs utilise toujours cette substance. Ouf !
 
D’autre part, il est évident que les scientifiques recherchent depuis longtemps des alternatives industrielles au vomi de cachalot. Normal, quand on connaît le prix et les enjeux d’une telle substance…

 

En août dernier, un jeune Anglais âgé alors de de huit ans avait déjà trouvé du "vomi" de cachalot en se baladant sur une plage du sud de l’Angleterre avec son père. Et hop, 52 000 €. Il n’y a pas que le Loto (marque protégée) qui peut rapporter gros, il y a aussi la côte anglaise