La corrida, pourquoi faire ?

Car voilà, le Conseil constitutionnel a confirmé que la corrida était bien compatible avec la loi française. Comment peut-on autoriser ce genre de manifestation aussi cruelle qu’inutile ? 

 

La corrida est donc une tradition importée d’Espagne. Certains parlent de spectacle ou de sport, alors qu’il ne s’agit que d’un combat inégal entre des hommes et un taureau. À l’issue de cette tragédie, le taureau est mis à mort, sauf dans de rares cas où il peut être gracié. Ouf, on est rassuré…

 

Finalement, que dit la loi ?

 

1. Il existe une exception pour la corrida :

L’article 521-1 du code pénal réprime les actes de cruauté commis contre les animaux.

Voici ce que dit précisément cet alinéa :

"Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie."

Une chose est sûre, la loi manque de clarté.

 

 

Toutes les violences, que ce soient contre des humains ou des animaux, doit être farouchement combattu et interdit.

Les arènes sont des endroits où la douleur et la mort rôdent, toutes ces violences ne servant qu’à divertir une minorité de gens.

Une phrase qui fait plaisir à entendre : « Je ne soutiens pas la pratique de la corrida que je réprouve ».

Un grand merci à Anne Hidalgo pour son opposition. D’autant plus que les anti-corridas sont de plus en plus nombreux à s’exprimer sur ce soi-disant spectacle.

Les taureaux ne sont pas nés pour amuser les hommes, un point c’est tout !