Le viol entre époux : reconnu comme un crime en France depuis 1993

Contrairement à ce que le dit couramment la rumeur, les rapports sexuels non consentis sont un crime, même au sein d’un couple marié, a fortiori au sein d’une relation jusqu’alors "normale".

Même si

vous êtes abonnées aux tarés, trentenaire de notre époque, vous n’êtes pas la seule. Mais il y a moult dégénérés de par le vaste monde, et vous croyiez avoir fait le tour. Faux. Tant que tout Saint Anne n’a pas défilé dans votre vie, vous n’êtes pas au bout, loin de là.

Nouveau en date, le sadique. Le vrai, pas l’adepte des jeux SM qui s’arrêtent en criant " Stop ", non, non, le vrai méchant, qui aime les humiliations physiques comme morales, qui jouit de votre douleur, qui a des accessoires. 

Ce témoignage a été recueilli auprès d’une victime qui, à ce jour, n’a toujours pas osé porter plainte, ni pour viol, ni pour coups et blessures. Espérons qu’il aidera d’autres femmes…

Après des rapports tout à fait normaux, il vous fait miroiter mille délices à le rejoindre dans son délire SM, vous promettant que ce sera soft et bon, inoubliable, que ça restera un jeu etc. Vous, prête à essayer des nouveautés pour pouvoir inscrire " maîtrise " dans la case " sexe " le jour de vos 30 ans, vous acceptez. Erreur. L’homme est un psychopathe, un vrai.

Pas de dialogue : il vous bâillonne. Pas de contact : il vous lie les mains dans le dos, pas gentiment avec des menottes gadgets qui s’ouvrent d’un clic mais avec une vraie corde, multi-nouée et coupant la circulation. Pas de plaisir des yeux : il vous met un bandeau. Avant que vous n’ayez compris que vous êtes piégée, vous êtes devenue sa chose. Pour de vrai. 

Un " bip " vous fait sursauter : vous comprenez qu’il vous prend en photo, voire qu’il vous filme. Vous criez à travers le bâillon, vous vous débattez et là, coup de ceinture. Pas " titillant ", pas joueur, pas coquin : sec et douloureux. " Ta gueule, chienne, ou je te tue de coups ! ". Il vous en assène deux de plus pour vous apprendre qui est le maître…

 

Et là, c’est vraiment lui. Il vous mord, vous insulte, vous fouette. Finalement, vous filme. Il vous traîne dans la chambre par les cheveux et vous y viole " tranquillement ", en ponctuant chaque coup de reins d’un coup de ceinture sur les seins, le dos, les fesses. Moment de curiosité : il regarde sous le bandeau. " Tu ne pleures pas, salope, c’est que tu aimes ça ! Je veux pas que t’aimes ça, tu vas voir… ". Et vous voyez. Enfin, vous sentez, impuissante, votre corps lacéré, vos mains où le sang ne circule plus, votre intimité forcée sans ménagement… Votre corps, votre âme ne sont que douleur. Vient le moment où vous entendez la bête bramer et où un liquide chaud se déverse sur votre visage. Le cauchemar est presque terminé. Il vous détache, vous enlevez bâillon et bandeau et, en état de choc, vous attendez qu’il sorte de la salle de bains où il se douche en chantonnant pour laver au moins la souillure du sperme maudit…

 

" Je me suis un peu laissé emporter, non ? ". Vous bredouillez que vous allez porter plainte. Que vous allez envoyer des potes gitans lui casser bras et jambes. Il rit : " mais ma salope, on est chez toi, je t’ai filmée : tu étais consentante ! Porte plainte qu’on se marre ! ".

 

Il a raison. Ca ne tient pas. Le lendemain, vous constatez l’étendue des dégâts : vous saignez comme si vous aviez vos règles, d’énormes hématomes parcourent vos bras, cuisses, fesses et seins surtout. Votre âme vous fait mal. " Tu étais consentante… " résonne dans votre tête. C’est bien fait pour vous…

NON LES FILLES !!! Stand up and fight !!! Il n’avait pas le droit, vous n’étiez pas consentante, même si c’était votre mec et qu’il était chez vous.

 

Les jeux sexuels qui tournent mal sont aussi graves que les coups dans un ménage, et tout aussi inexcusables. Les plaintes sont acceptées et suivies. Le viol est avéré.

Allez trouver les assoc’, allez voir un médecin, prenez des photos des marques sur votre corps, et vous éviterez peut-être qu’une autre pauvre fille se fasse piéger…

 

 

7 réflexions sur « Le viol entre époux : reconnu comme un crime en France depuis 1993 »

  1. C’est que ce taré n’est pas doué de logique, surtout sur une vidéo! Le SM me semble t’il est une relation un peu perverse et violente, mais reste une relation. Donc à mon sens, la recherche du « plaisir » pour soi et son partenaire, mais non pas la violence pour blesser. Les SM si je me rappelle bien les cours de psy sont friands des articles de sex-shop qui créent un contexte particulier et vendent des produits certes particuliers mais non dangereux ou qui peuvent être neutralisés (ex cité: les menottes avec un clic)

    Donc il paraît évident que c’est un viol dès lors que des traces sont constatées surtout si elles sont multiples, dus à des objets artisanaux (cordes etc…), sans compter le choc psychologique du partenaire.
    De toute façon rien que le fait de dire pour preuves « j’ai des photos/videos elle/il était consentant(e)! », devant un tribunal cela révelera immédiatement le côté pervers du violent. Une personne un minimum pudique n’exposerait pas je pense des photos de ses rapports sexuels même en signe de preuve!

    Mais bon espérons que cette personne a porté plainte et elle sera reconnue comme victime.

  2. « LE-VIOL-ENTRE-EPOUX-FAIT-TRES-REPENDUENT-sou le sacros-saint-du-mariages;ou l’homme reste le predateur,qui,ne connait jamais de repos vue la promiscuite concomitentes de la souffrence colectives dans ce pays;le,viol est un fait pogrammer par le systeme,et,ce donner bonne conscience… sujet a mediter

  3. [img]http://www1.bestgraph.com/gifs/animaux/abeilles/abeilles-02.gif[/img] Bonsoir SCM 555,

    Mais c’est horrible !! Vous avez raison, il ne faut surtout pas laisser faire et porter plainte.
    Le viol entre époux cela existe et ce n’est pas quelque chose de normal. Il faut que les femmes comprennent qu’elles ne sont pas fautives, il ne faut surtout pas qu’elles culpabilisent.
    Elles ne sont pas consentes pour ces horribles jeux de pervers.

    Un très bon article, merci de dénoncer ces faits.

    Un vote Super.
    Amicalement
    ANDREA

  4. [b][/b]On voit souvent ce genre d’histoire ds les films.Je pense que je verrai quand même à qui j’ai affaire ,elle a du être bien naive ou bien aventureuse,cette fille!

  5. Mozarine,
    vous pensez bien que ce n’est pas une inconnue prise au hasard dans la rue qui m’a raconté son histoire. Cette jeune femme est très droite et ne fait pas confiance à n’importe qui, elle a laissé monter cet homme chez elle après QUATRE mois de relations, ils ont eu leurs premiers rapports au bout d’un mois, chez lui, après avoir, comme elle le fait toujours, donné son nom et son adresse à une amie. Tout s’est merveilleusement bien passé pendant ces 3 mois, des relations « normales » même si, en effet, ponctuées de « petits jeux » tout à fait innocents, et même si à l’extérieur, il s’intéressait de très près à la violence puisqu’il est reporter de guerre. Avec elle, il a toujours été tendre et gentil, j’ai même dîné un soir avec eux et je l’ai trouvé charmant. Sincèrement, je mets quiconque au défi de se méfier de ce genre de type.

    De ce qu’elle m’a raconté, il a « pété un câble » car il ne supportait plus son parfum (!), qu’il lui avait demandé d’en changer et qu’elle avait oublié ce fameux soir… Ça l’a rendu fou furieux. Il a voulu lui montrer, comme je l’ai écrit, qui était le maître et qui décidait, jusqu’à son odeur…

    Certains hommes, Mozarine, mettent des années à dévoiler leur vrai visage et précisément, les filles naïves et encore pire aventureuses ne les intéressent pas, il veulent des femmes brillantes et intelligentes pour mieux les briser. Mon amie a une chaire dans une très grande université parisienne, elle écrit des livres à succès et précisément, elle est l’auteur d’éditos et de pamphlets féministes. Il le savait, il l’a choisie pour ça. Pour montrer à « ces connasses de féministes » qu’un homme reste un homme.

    Mais je pense qu’elle racontera elle-même son histoire dans un ouvrage prochain, ce sera thérapeutique pour elle et salvateur pour d’autres…

    Amicalement,

    Salomé

  6. [b][/b]Si c’est le cas,il faut se méfier de tout le monde,et surtout des « gentils » !

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