Aujourd’hui changement complet de registre pour un article sans prétention…
Le feu de bois crépite dans la cheminée, le vin chaud libère son arome, nous enivrant d’une irrésistible envie d’exprimer nos pensées de l’instant…
Les phrases fusent, et au fil de nos élucubrations se dessine un « poème », que ma tendre femme s’est empressée d’immortaliser sur feuillet.
Lulu, Gaëtan, Fred et votre serviteur pour un petit moment de délire, et le but du jeu et bien évidemment de poursuivre, par vos commentaires, nos élucubrations…
TRISTE Comme un violon sans archet,
La pétanque sans cochonnet
Un explorateur sans boussole
Triste
Comme un ours polaire au Soudan
Comme un pape sans Vatican
Comme un éléphant sans défense
Comme un cancer sans excroissance
Triste
Comme le grabat d’un cachot
Une sucette sans Pierrot
Comme un dromadaire sans bosse
Comme un nazillon sans molosse
Triste
Comme un concierge sans balai
Une bêtise sans Cambrai
Comme un calmar sans tentacule
Un vicomte sans particule
Triste
Comme un océan sans corail
Comme un tire-au-cul au travail
Comme un récital sans musique
Comme un bobsleigh en Jamaïque
Triste
Comme Neptune sans trident,
Comme une oreille sans pendant,
Comme Gainsbourg sans cigarette
Comme Atchoum sans sa chaufferette
Triste
Comme un poisson dans un bocal
Comme Talon sans son Pascal
La Joconde sans sa moustache
Comme un jockey sans sa cravache
Triste
Comme un soufflé tout dégonflé
Comme un Einstein écervelé
Comme un tube sans dentifrice
Une femme sans orifice
Triste
Comme Sarko sans sa Rollex
L’homo erectus sans silex
Comme une rose-thé fanée
Don Quichotte sans Dulcinée
Triste
Comme un boulanger sans fournil
Comme l’Égypte sans le Nil
Comme un moine sans sa tonsure
Un roquefort sans moisissure
Triste
Comme un rabbin sans sa Thora
Comme un requin sans rémora
Comme Paimpol sans sa falaise
Comme un dentiste sans sa fraise
Triste
Comme un jeu de scrabble incomplet
Comme un peintre sans chevalet
Comme une vache sans fourrage
Maître corbeau sans son fromage
Triste
Comme un cerf-volant déchiré
Un petit-déj’ sans Ricoré
Comme Tournesol sans pendule
Comme la nuit sans noctambule
Triste
Comme l’oncle Picsou sans or
Comme Sartre sans le « castor »
Comme un vieux manoir sans fantôme
Un lord anglais sans majordome
Triste
Comme un stylo sans capuchon
Saint-Antoine sans son cochon
Comme Titi sans son Sylvestre
Le Titanic sans son orchestre
Triste
Comme Atropos sans ses ciseaux
Comme un potage sans poireaux
Comme un esquimau sans banquise
Comme Abélard sans Héloïse
Triste
Comme une girafe sans cou
Une mémère sans toutou
Comme un singe sans sa banane
Comme un escalator en panne
Triste
Comme un chausson sans petit rat
Une sorcière sans sabbat
Comme Titus sans Bérénice
Une choucroute sans saucisse
Triste
Comme un match de foot sans ballon
Un militaire sans galon
Comme un bulldozer sans chenilles
Un petit salé sans lentilles
Triste
Comme un bigot sans chapelet
Un gendarme sans son sifflet
Comme un écureuil sans noisettes
Comme un œuf coque sans mouillettes
Triste
Comme un bateau sans gouvernail
Comme un eunuque sans sérail
Comme Proust sans sa madeleine
Comme Pâris sans son Hélène
Triste
Comme une pomme qui pourrit
Gargantua sans appétit
Comme Lille sans moules-frites
Une secte sans prosélytes
Triste
Comme un CRS sans Taser
La Géhenne sans Lucifer
Comme une nymphe sans satyre
Comme un jour sans voir ton sourire
Triste
Comme Monory sans chapeau
Le père Noël sans traîneau
Comme Sherlock Holmes sans mystère
Comme la lune sans cratère
Triste
Comme un banquet sans troubadour
Une baguette sans tambour
Comme David sans Bethsabée
Comme un vautour sans macchabée
Triste
Comme Sacco sans Vanzetti
Un carnaval sans confetti
Comme Wechter sans sa perruque
Jolly Jumper sans Lucky Luke
Triste
Comme un toboggan sans enfant
Comme Roland sans olifant
Comme un oiseau sans bec ni pattes
Un trapèze sans acrobates
Triste
Comme un supporter sans drapeau
Chirac sans sa tête de veau
Comme un maquereau sans radasse
Comme un tatou sans carapace
Triste
Comme Philémon sans Baucis
Comme des glaçons sans pastis
Comme un suisse sans hallebarde
Comme Dijon sans sa moutarde
Triste
Comme l’Amour sans son carquois
Un village sans villageois
Nostradamus sans prophétie
Montaigne sans La Boétie
Triste
Comme un prince en crapaud changé
Un tapis des mites mangé
Comme Jarry sans bicyclette
Comme Cannes sans sa Croisette
Triste
Comme Fourest sans hanneton
Un chiche-kebab sans mouton
Comme « Paroles » sans « Cortège »
Une piste de ski sans neige
Triste
Comme Boileau sans Narcejac
Comme un cigare sans cognac
Comme un escargot sans coquille
Comme un éclopé sans béquille
Triste
Comme Jacob sans Delafon
Comme un souverain sans bouffon
La tapenade sans olive
Comme un train sans locomotive
Triste
Comme un barbier sans son rasoir
Une allumette sans grattoir
Comme un western sans fusillade
Comme Oreste sans son Pylade
Triste
Comme une bombe sans mortier
Une bêche sans jardinier
Comme un incontinent sans couche
Une précieuse sans mouche
Triste
Comme Lagarde sans Michard
Comme une mèche sans pétard
Comme un tennisman sans raquette
Un Carambar sans devinette
Triste
Comme Dutronc sans ses « cactus »
Un sonnet rempli d’hiatus
Comme un mastroquet sans pratique
Comme une chambre de clinique
Triste
Comme Guignol sans son gourdin
Gilles de Rais sans chérubin
Un couteau sans lame ni manche
Un aveugle sans canne blanche
Triste
Comme une brosse à dents sans poil
Une Cadillac sans gasoil
Comme un cureton sans ouailles
Comme un festin sans cochonnailles
Triste
Comme un escalier vermoulu
Un skinhead doux et chevelu
Comme un rébus indéchiffrable
Le Canada sans un érable
Triste
Comme Modeste sans Pompon
Comme un réveillon sans chapon
Comme Ulysse sans Pénélope
Un sous-marin sans périscope
Triste
Comme un buffet sans crudités
Des fous de Bassan mazoutés
Comme le champagne sans bulles
Parmentier sans ses tubercules
Triste
Comme un bayou sans caïmans
Mitterrand sans ses ortolans
Comme un poupard unijambiste
La tour Eiffel sans un touriste
Triste
Comme un château sans pont-levis Sans donjon, sans mâchicoulis
Un pré sans le moindre colchique
Calamity Jane sans sa chique
Triste
Comme un hérisson écrasé
Un enfant de chœur abusé
Comme un chat sans émoticônes
Comme des sabres sans dragonnes
Triste
Comme un pirate sans pilonSans bandeau noir et sans tromblon
Comme Cyrano sans panache
Comme une porte sans sa gâche
Triste
Comme un littoral bétonné
Comme Papeete sans vahiné
Comme un film d’horreur qui fait rire
Une chaloupe qui chavire
Triste
Comme un chanteur sourd et muet
Un muezzin sans minaret
Comme un moulin à vent sans ailes
Comme un étang sans demoiselles
Triste
Comme Mangeclous sans argent
Un courtisan sans entregent
Comme un saint sans son auréole
Un cordon bleu sans casserole
Triste
Comme un bousier sans excrément
Un potard sans médicament
Comme un vampire sans canines
Un appartement sans latrines
Triste
Comme le Qatar sans émir
« L’île aux enfants » sans Casimir
Un piano sans virtuose
Comme… la fin de toute chose…
[b]Zut, je suis toute seule, Michel, tu « triches », vous vous y êtes mis à TROIS, pour écrire ces rimes,
Trop dûr toute seule
Bon je me lance….
[u]Triste [/u]:
Comme un feu sans artifice
Comme Strasbourg sans ses saucisses,
Comme Pierrot sans Colombine
Comme Titi sans sa tétine
[u]TRISTE[/u]
Comme Hugo sans Waterloo
Comme un chômeur sans boulot,
Comme Michel sans sa moto!
A VOUS !!!
Tu es dûr avec « la troupe », un samedi soir avant dodo
Je t’embrasse
Sophy[/b]
j’ai tout lu mais je passe à autre chose pour le moment
GBGB
[b]Eleina, vous me lâchez ?,
Bon attendons le suivant!![/b]
Bonsoir Sophy.
Triste,
Comme Kubrick sans sa caméra,
Comme une étoile sans shérif,
Comme le vin chaud sans canelle
Triste,
Comme Sophy sans son ordinateur,
comme C4N sans articles,
Comme Dutilloy sans son « divorce »
Triste,
Comme Tristan sans Yseut,
comme le prix Nobel « sans paix »,
Comme Johnny et son hernie discale
Je vais manger, et je t’embrasse bien fort.
De gros bisous pour Eleina
Michel
[b]TRISTE :
Comme Thérèse sans la B..se
Comme Hercule sans poirot
Comme Arthur sans confiture
Comme Proust sans ses madeleines
oui, mais çà ne rime plus tout çà..
Bon , on recommence :
TRISTE,
Comme un zéro de conduite
Un chauffard qui prend la fuite
Un fêtard qui prend une cuite!
A VOUS!
[/b]
Triste,
Comme un livre sans pages,
Comme une boite sans images,
Comme un rêve sans voyages.
Triste,
Comme un ministre sans culture,
Comme un boxeur thaï sans ministre,
Comme Besson en quête d’identité.
Triste
Comme Hadopi sans mouchard,
Comme Sarko et sa libido,
comme Nicolas et son Karcher…
c’est absolument génial Michel ( et les autres…) bravo à tous
il est un peu tard mais je me lance et tant pis si je suis moins bonne que vous :
Triste ,
Comme la mer sans Trenet,
comme le bus sans ses arrêts,
comme Cléopâtre sans son Antoine
comme la Chaussée sans ses moines !
Triste,
comme l’Amélie sans ses chapeaux,
comme la colo sans ses monos
comme Paris sans son gamin
comme Longchamp sans son crottin ![b][/b][b][/b]
Bonsoir Michel il est tard pour reprendre la suite ,mais je me demande ce qui a plus déclencher toute ses rimes les degré d’alcool ?
ou la cannèle ou le citron mais tu as raison vive le vin chaud !!
Amitiés Laury
Triste :
– Comme C4N sans ses reporters
– Comme des Talents non connus
– Comme un média citoyen sans liberté d’expression
– Comme une action citoyenne non vue et entendue
– Comme un commentaire irrespectueux
– Comme un article recopié du Net et ne respectant pas la propriété intellectuelle
Triste,
Comme le peuple sans son opium,
Comme la cloche sans carillon,
Comme un dépressif sans son valium,
Comme Royal sans son Peillon.
Triste,
Comme la SNCF un jour de grève,
Comme le Fillon dans l’ombre de son mentor,
Comme un Noël sans trève,
Comme Thiefaine sans son alligator.
[url]http://www.lapassiondespoemes.com/?action=viewpost&ID=3216&cat=7[/url]
Triste, comme un site qui va encore une fois laisser toute la page « débattons » envahie par l’esprit de Boudha…. déjà plus de quatre jours que cela dure….
triste très triste
Tout à fait Libertinus,
umbarbareenAsie est le pseudo de mon ami Fred, et si tu aurais poussé la recherche tu te serais aperçu que Sylvie écrit depuis bien longtemps des poèmes sur ce site, à toi de découvrir son pseudo…
Ce n’est pas l’esprit de Boudha !
Michel
Bonjour Michel,
Hier j’ai passé 4 h d’affilé sur le site. Lorsque j’ai lu votre article . Je me suis dit demain sera un autre jour. Ce matin avant de lire l’article pour m’inspirer, j’ai vu qu’il y avait beaucoup de réponse et bien rigolote. Je me demande si je suis à la hauteur. Je vais essayer. Je ne dispose de pas beaucoup de temps . J’ai envie d’aller au cinéma voir LOUP. Et il faut que je me prépare ma bouf.
Bien à vous.
triste :
-comme sophy sans ses écrits
-comme dominique sans vichy
-vichy sans ses pastilles
-Eleina sans son chat.
Pas très original mais j’ai fait un effort .
oh, oh le mal de tête me gagne
bon dimanche et je vois qu’Anidon a écrit son N° 3
[b]Eleina, je n’aurai qu’un mot :
BRAVO!
je vais m’y remettre aussi dans peu de temps
Bon appétit, et « bonne toile »
GBGB
Sophy
[/b]
Triste.
Comme un lundi sans soleil,
Comme Carla sans sa guitare,
Comme le bourdonnement du réveil,
Comme Nicolas jouant du cythare.
Triste.
Comme Drucker recevant Besancenot
Comme un avion sans ailes,
Comme Bayrou dans son paletot
Comme un étranger dans la ville.
[quote][b][u]Michel a dit[/u] :
[i]« … Triste,
Comme Sophy sans son ordinateur,
comme C4N sans articles,
Comme Dutilloy sans son « divorce »… »[/i][/b][/quote]
🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
Et, [b]Michel[/b], [i][b]« Triste,
Comme Dutilloy sans une interview consacrée à son « Divorce sans Consentement Mutuel » »[/b][/i]
🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
[b]TRISTE,
COMME C4N SANS MICHEL
Sophy[/b]