Les éleveurs rhônalpins et pyrénéens sont très inquiets des récentes attaques de vautours qui s’en prennent à leurs troupeaux et craignent que ces charognards dévastent progressivement leur cheptel. Après les loups, ce sont donc les vautours fauves qui en très grand nombre dans plusieurs régions de France passent en ce moment à l’attaque en ne ciblant pas que des bêtes mortes.
Dernièrement, c’est un éleveur de la Drome qui révèle qu’une de ces vaches, qui venait de mettre bas, a été attaquée par des dizaines de vautours fauves, alors qu’elle était couchée mais apparemment en bonne santé. Ils l’ont dévoré en très peu de temps et ce cas n’est pas isolé, puisque fin juin dans l’Isère, 40 vautours avaient déjà dévoré une vache et son veau.
Cela paraît d’autant plus inquiétant, qu’ils s’attaquent aussi aux personnes. Au printemps dernier une randonneuse qui est décédée après une chute dans les Pyrénées Atlantiques a été aussi dévorée par des vautours dans les deux heures qui ont suivi l’accident.
Comment expliquez toutes ces attaques de plus en plus nombreuses ?
Le vautour fauve est l’un des plus grands rapaces français, avec une envergure qui peut varier de 2,30 m à 2,60 m et un poids allant de 7 à 11 kg. Espèce protégée, en voie de disparition en France, ils ont été réintroduits progressivement depuis les années 1990, dans de nombreuses régions et grâce à leur reproduction, ses effectifs augmentent au fil des années. On en recense actuellement environ 800 dans les Alpes. Ils ont pour habitude de nicher en colonies dans des rochers escarpés ou des falaises abruptes et se regroupent très souvent pour aller chercher leur nourriture.
S’ils sont avant tout des charognards attirés le sang et les carcasses d’animaux morts, ils semblent changer de comportement en s’attaquent désormais à des animaux affaiblis, sans défense mais qui sont bien vivants. Après les loups qui font des ravages sur les troupeaux, c’est au tour maintenant de ces rapaces de faire leur loi sur les cheptels.
Même si certains, se veulent rassurant et pensent que malgré ces différentes attaques, il n’y a rien d’exceptionnel, il y a lieu tout de même de rester très vigilant et d’aider les éleveurs à protéger leurs troupeaux.
[b]Sauf que l’interdiction de laisser les animaux mort sur place avec l’obligation de les transporter à l’équarrissage a affamé les vautours qui se retournent désormais sur le cheptel domestique vivant ![/b]
Attention à ne pas diaboliser le vautour qui est indispensable à l’équilibre naturel de nos montagnes. Dire et même écrire qu’ils ont dévoré une randonneuse est plus que tendancieux car elle n’était malheureusement plus qu’un cadavre après une chute mortelle de plusieurs centaines de mètres. Autant je peux comprendre qu’on soit « secoué » lorsqu’un animal nécrophage consomme un cadavre d’origine humaine, autant je n’admet pas qu’il soit désigné à la vindicte populaire comme si il était un « criminel » ou un « monstre ».
Ce n’est pas de la faute du vautour si il ne sait pas faire la différence entre un cadavre humain « interdit » et un cadavre animal « autorisé », ce n’est pas non plus sa faute si les hommes cherchent toujours des boucs émissaires pour les accuser de leurs propres maux,les étrangers, les politiques, les ours, les loups, la pluie, etc, etc…
Il faut savoir que c’est la bêtise et la cupidité humaine qui sont à l’origine de la surpopulation actuelle des vautours. En effet, des « humains » cupides ont voulu exploiter ces équarrisseurs bénévoles pour faire encore plus de profit et ils ont implanté des méga-porcheries industrielles dans les Pyrénées Occidentales espagnoles. Un buffet à volonté pour nos amis vautours qui se sont reproduit à tout va pendant plusieurs années… Jusqu’à ce que, du côté de Bruxelles, la bêtise humaine interdise aux éleveurs de laisser les charognes aux vautours, gypaètes et cie..
Et voilà le résultat !
Alors, de grâce, laissez les vautours tranquilles !…
[b]C’est parfaitement exact Georges ![/b]
[i] »aider les éleveurs à protéger leurs troupeaux. « [/i]
Mais ils le sont déjà, aidés, subventionnés et c’est en grande partie grâce aux budgets publics nationaux et européens affectés à la protection de la bio-diversité. Et c’est donc grâce à l’ours, au loup et…. au vautour que les éleveurs montagnards ont vu leurs condition de travail très largement améliorées ces 10 dernières années: cabanes d’estives tous confort avec eau chaude,électricité solaire, téléphone, tv…. moyens de locomotion modernes ( 4×4, Quad)… hélitreuillage à prix symbolique voire gratuits…sans oublier les dédommagements en cas de pertes occasionnées par les bêtes sauvages et les subventions qui leur permettent de s’équiper de moyens de dissuasion ou de protection, chiens Patou ou autres.
« » » » » » » »Mais ils le sont déjà, aidés, subventionnés et c’est en grande partie grâce aux budgets publics nationaux et européens affectés à la protection de la bio-diversité. Et c’est donc grâce à l’ours, au loup et…. au vautour que les éleveurs montagnards ont vu leurs condition de travail très largement améliorées ces 10 dernières années: cabanes d’estives tous confort avec eau chaude,électricité solaire, téléphone, tv…. moyens de locomotion modernes ( 4×4, Quad)… hélitreuillage à prix symbolique voire gratuits…sans oublier les dédommagements en cas de pertes occasionnées par les bêtes sauvages et les subventions qui leur permettent de s’équiper de moyens de dissuasion ou de protection, chiens Patou ou autres. « » » » » » » » »
des branleurs quoi?
c’est même étonnant qu’avec tout ce confort on ne trouve plus de bergers..
vous en êtes ?
je vous file des adresses…..