Le travail du jardinier en juin

  Le beau temps arrivant doucement et la chaleur également, le jardinier a beaucoup à faire dans son jardin. 

 

Je ne vous parlerai que rapidement des tontes de pelouse à faire régulièrement. L’humidité aidant, la tondeuse est actuellement en service tous les trois jours en moyenne. L’herbe pousse presque plus vite que le reste !

 

Les arbustes à floraison de fin de printemps sont superbes, les fleurs sont fournies et éclatantes grâce à tous les arrosages qu’ils ont reçus ces derniers mois. 

les rosiers croulent sous les fleurs et ils sont de toute beauté même si les feuilles sont malades d’avoir eu trop d’humidité !  Il n’y a pas grand chose à faire à cela sauf les traiter contre le mildiou et autres maladies : et comme je suis contre….

Le vent, et c’est dommage abime toutes les fleurs qui se balancent dans tous les sens : clématites, roses, seringas, oeillets, lys des incas qui eux commencent à montrer leurs couleurs dans le vert profond de leur feuillage. 

 

Il faut maintenant préserver vos plantes de la chaleur à venir, si elle veut bien arriver !! Mais soyons prévoyants !

La tonte de vos pelouses va servir à garnir, préserver les racines des plantes les plus fragiles, elle leur apporte également de l’azote pour une bonne croissance et développement futur. 

Les pieds d’artichauts, par exemple aiment bien l’humidité mais pas trop ! La tonte de pelouse avant de finir dans l’humus va préserver le bas des tiges, garder la terre fraiche et limiter les arrosages au besoin. Elle apporte aussi les nutriments nécessaire au développement des têtes. 

 

Le jardinier doit aussi biner, sarcler et désherber ses plates bandes et entre les pieds de légumes (haricots, pommes de terre, panais, courgettes, concombres etc….) Les carottes vont être désherbées dès qu’elles sont bien visibles, si elles ressemblent à un fil cela ne sert à rien sauf à les déterrer. Lorsqu’elles feront 5 ou 6 cm, pensez à les éclaircir pour qu’elles puissent se développer et grossir. Idem pour les panais, navets et autres racines potagères. 

Vous pouvez, et c’est la période semer de nouveau des betteraves rouges, elles viendront en fin de saison et se conserveront tout l’hiver à l’abri. 

Un dicton nous dit qu’il faut planter les poireaux à la Saint Jean. Cette année, la terre étant humide et chaude, je conseille de le faire dès à présent ; ils auront tout l’été pour se développer. N’oubliez pas de couper le haut des feuilles au moment de la plantation ; ils vont ainsi faire leurs racines et prendre plus rapidement. 

 

Les pommes de terre doivent être butées pour éviter qu’elles ne sortent de terre et ne verdissent. Cela garde aussi l’humidité acquise. 

Vous pouvez faire de même avec vos haricots verts et demi-secs ou blancs, flageolets etc….

 

Les premières côtes de bettes sont maintenant assez grosses pour faire gratins et accompagnements de viandes blanches. Elles sont aussi excellentes cuites à la vapeur et passées au beurre pour accompagner les grillages faites au barbecue. 

 

Pensez également à couper les fleurs fanées de vos rosiers pour leur donner une nouvelle floraison, pas trop court surtout, juste avant la première feuille bien formée.

 

Les fraises et autres fruits rouges vont bientôt murir et donner à manger aux merles et autres grives. Pensez à les mettre sous filet ou bien amusez vous à attacher deux CD qui ne vous servent plus dans les branches : le bruit fait en se cognant effraie les oiseaux ainsi que l’éclair lorsque le soleil frappe le disque !

 

La rhubarbe a ses tiges gorgées de sève juste pour faire vos confitures, les cerises commencent à murir pour  les conserves d’hiver…

 

Le jardinier a beaucoup à faire pour s’occuper ! Heureusement que les journées sont longues à cette époque de l’année. 

Bon courage à tous !!

 

8 réflexions sur « Le travail du jardinier en juin »

  1. J’envie tous ceux qui ont la chance d’avoir un jardin.
    Jardiner est un moyen sûr pour se déconnecter du quotidien qui nous rend de plus en plus morose.
    Rien n’est plus délassant psychiquement que de s’occuper de ses fleurs et légumes, de les regarder pousser, et de saliver d’avance en pensant à la récolte, et le plaisir de les savourer, ou de fleurir la maison avec sa propre production.
    Un plaisir que je n’ai plus depuis que je suis en appartement, mais les balcons sont fleuris, et j’en ai réservé un pour faire pousser les fines herbes.

  2. [quote]bien amusez vous à attacher deux CD qui ne vous servent plus dans les branches : le bruit fait en se cognant effraie les oiseaux ainsi que l’éclair lorsque le soleil frappe le disque ![/quote]
    Inefficace comme tout le reste: les étourneaux et merles se méfient à peine quelques heures…j’ai vu mon père tout essayer pour protéger nos cerisiers…En vain! Bien obligés de partager avec ces volatiles voraces!!!! 😉

  3. Siempe, je vais ceci tous les ans et je peux vous dire qu’ici ça fonctionne. L’an dernier nous avons pu manger fraises et cerises avec ce procédé. Pourtant nous sommes entourés de bois.

  4. C’est « spichic » le jardin, ah, bon je ne savais pas. L’air frais de la campagne de Madalen nous rafraîchit toujours, merci.
    siempre, la solution c’est la course de vitesse: manger les cerises dans l’arbre avant la nuée d’affamés ? …

    [url]http://blogs.paris.fr/casepasseaujardin/files/2012/05/Cerisier-très-en-fruits-myri_bonnie.jpg[/url]

  5. L’an dernier, nous n’avions qu’une vingtaine de cerises, l’arbre étant jeune. Je l’avais donc bien protégé. Lorsque je suis allée voir si elles étaient mûres, plus une seule !! Mon mari m’a expliqué qu’il avait vu un gros merle venir se régaler……. tu parles d’un merle 😉 😉
    Bref, elles étaient soi disant très bonne. Cette année, je ne me ferai pas avoir ; je les surveille au quotidien !! ;D

  6. Les années à cerise, comme apparemment c’est le cas…Pas de problème, on se partage gaiement l’arbre. Les merles exagèrent lorsqu’ils attaquent sans discernement les cerises même pas mûres…J’essaie de leur parler pour fonder un accord: je leur laisse les branches hautes inaccessibles : peine perdue, ces insolents n’en font qu’à leur tête et sont même capable de vous engueuler quand vous approchez l’escabeau!!! ;D
    Madalen, peut-être justement le fait que vos oiseaux viennent des bois et non des jardins les rendent plus craintifs : dans le jardin de banlieue de mes parents on rejoue Hitchcock tous les ans! 😉

  7. Sans doute en effet. Les merles comme les pies, les grives ou les étourneaux sont farouches par ici. C’est cela aussi le charme de la campagne !! Les pigeons s’en vont au moindre bruit pas comme ceux des villes que les gens nourrissent….

  8. Sans doute en effet. Les merles comme les pies, les grives ou les étourneaux sont farouches par ici. C’est cela aussi le charme de la campagne !! Les pigeons s’en vont au moindre bruit pas comme ceux des villes que les gens nourrissent….

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