C’est dans un contexte de crise que le salon de l’agriculture ouvre ses portes aujourd’hui à Paris et profite de l’occasion pour fêter ses 50 ans d’existence. Rendez-vous incontournable entre les agriculteurs et les Français, même si depuis sa création en 1963 beaucoup de choses ont changé dans le domaine agricole.
Du 23 février au 3 mars prochain, ce sont près de 1 300 exposants de toutes les régions françaises, ainsi que 26 pays étrangers qui vont être fier de présenter au public leurs produits et de montrer leur savoir-faire.
C’est donc une grande ferme qui ouvre ses portes à Paris, avec près de 2 000 animaux présentés qui feront la joie des petits et des grands.
C’est sur fond de crise de confiance des consommateurs, suite aux tumultueuses lasagnes au cheval des semaines passées, que les agriculteurs, vont essayer de convaincre les Français, de la fiabilité des produits agricoles français.
C’est vrai qu’on ne sait plus trop quoi penser, dans ce domaine quand on voit qu’à cause de vastes escroqueries financières, on trompe de plus en plus les consommateurs et on met à mal leur confiance.
Au-delà de tous ces problèmes, les agriculteurs défendront aussi leurs intérêts face aux multiples décisions européennes et ne manqueront pas de dénoncer la décroissance de l’agriculture dans l’économie française.
En 1963, ils représentaient près de 24 % de la population active avec près de 4 millions d’agriculteurs, alors qu’ils ne sont plus que 960 000 en 2013 (soit 3,3 % de la population active. Le secteur agricole en France représente actuellement 1,6 % du Produit intérieur brut, alors qu’il était de 10 % en 1963.
La profession se féminise de plus en plus et si les exploitations diminuent en nombre, elles sont plus grandes en taille.
Mais le métier est loin d’être attractif pour les jeunes générations avec en moyenne un revenu mensuel d’environ de 1 500 euros pour un nombre d’heures qui peut aller parfois jusqu’à 80 par semaine.
C’est plus la passion qui fait que de génération en génération l’activité se perpétue, mais on peut se poser la question du renouvellement des agriculteurs, dans la mesure où il y a peu de jeunes qui se lancent dans l’agriculture et que cette profession est de plus en plus vieillissante.
Profitons de cette semaine pour aller visiter ce chaleureux salon et soutenir la cause de nos chers agriculteurs Français, qui essaient de se diversifier et de s’adapter à l’évolution des mentalités de la société pour sauver à la fois leur production et préserver leur avenir.
Ah l’Europe! Très mauvais pour l’agriculture, pour la bouffe en général! Les lois de Bruxelles vont nous faire crever…. Voir mon article sur le Bio!!!!!!!!!!! Oui, ça complète ce qui est dit ici 🙂
Mais comment peut expliquer, l’engouement des jeunes (issues de familles non-agricultrices), à fréquenter les lycées agricoles ? Et leur fort taux de réussite au bac !
En tout cas cette année ce fut un formidable moment pour nous annoncer que la promesse d’inversion des courbes du chômage ne sera pas tenue ! Et ça passe, sans problème !
Parce qu’ils ont du flair et sont éduqués, les jeunes d’aujourd’hui choisissent -pour certains- leur vie
[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biologique[/url]
Le pic pétrolier, ils connaissent
[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_pétrolier[/url]
Tous les transports auxquels ils se sont habitués depuis 20, 30 ans vont se renchérir considérablement (cela inclue les méga machines agricoles très consommatrices)
Le passage par le lycée agricole est un passage obligé pour qui veut obtenir certains avantages plus tard.
Beaucoup ont grandi avec une culture du partage et de la coopération que nous n’avons pas connue à ce degré-là.
Les logiciels libres, vous connaissez ? Avez-vous déjà vu des programmeurs spip en action ?
La houle des jeunes est en marche (en catimini) et je la crois capable de savoir revenir sur les erreurs commises antérieurement.