Vous êtes vous déjà demandé comment la technologie parvenait à suivre à la trace ces animaux que vous découvrez dans les documents filmés présentés sur les écrans de télé ? Vous n’êtes pas les seuls, car les résultats stupéfiants qui en résultent nous aident à mieux connaitre nos compagnons terriens dans les moindres détails.
Des satellites captent des signaux émis par un minuscule émetteur dont on les équipe et les retransmettent à la terre, ce qui permet aux chercheurs d’espionner tous leurs faits et gestes.
Les méthodes utilisées :
L’une des méthodes utilisées est le BAGUAGE, une méthode simple et moins couteuse qui a été longtemps privilégié par les chercheurs avant de se servir d’appareils électroniques miniatures.IL consiste à fixer à l’oiseau par exemple, un petit anneau en métal ou en plastique semblable à un bracelet. Le premier système de baguage a été élaboré en 1899. HANS MORTENSEN, un institut Danois en fut le premier fabriquant.
Cette méthode toujours utilisée permet de recueillir des données très importantes sur les oiseaux à savoir : mouvements de migrations, comportement, structure sociale, effectifs des populations, taux de survie et de reproduction, aires de distribution. Il permet aussi une bonne gestion à long terme des oiseaux, considérés parfois comme gibiers.
Il montre comment les maladies et les substances toxiques affectent les oiseaux qui parfois sont porteurs de maladies transmissibles à l’homme notamment l’encéphalite ou maladie de lyme, par conséquent leur biologie et mœurs sont nécessaires à la protection de notre santé. Généralement une adresse figure sur la bague ou la plaque d’identification permettant de la retourner au bagueur ou l’agence de gestion de baguage en les informant de l’endroit et de la date de la récolte de l’objet.
Il existe différents techniques de marquage et de suivi. Et tous les animaux peuvent en être l’objet en vue d’une étude.les méthodes diffèrent en fonction de l’objectif des chercheurs et des caractéristiques des animaux. Les chercheurs utilisent des bagues, des fanions, des bagues à languettes, des plaques d’identification, des colliers, des fléchettes en acier inoxydable, des émetteurs radio des puces. Ils teignent, peignent, tatouent, marquent au fer rouge, taillent les oreilles, la queue, les orteils.
Par exemple pour marquer les serpents, on coupe quelques écailles, les tortues ont des entailles dans la carapace, les lézards par ablation d’un orteil, les crocodiles et alligators par ablation d’un orteil ou d’écailles caudales.
Grace l’ingéniosité des chercheurs et des personnes sages qui retournent les objets de marquage qu’elles trouvent, nous parvenons à mieux connaitre la faune sauvage.