Grâce à la technologie qui est en pleine croissance, il est de plus en plus facile pour les fraudeurs de copier ou de recréer des images avec l’aide de programmes informatiques. En fait, quelqu’un qui maitrise bien les ordinateurs peut faire à peut près ce qu’il veut avec pratiquement n’importe quoi. L’argent en papier est la cible des plusieurs fraudeurs depuis quelques années. Heureusement, le nouveau 100$ en billet vient tout juste d’arriver sur le marché. Voyons pourquoi cette nouveauté risque d’arranger le problème des faux billets.

 


Avec de l’argent, on peut réaliser nos rêves les plus fous, subvenir à nos besoins et se payer des folies. C’est pourquoi les fraudeurs travaillent dans cette direction. Quoi de mieux que faire tout cela sans réellement dépenser notre ¨vraie¨ argent. Malheureusement pour eux, il leur sera désormais très difficile de continuer à frauder les billets pour plusieurs raisons. Le nouveau 100$ est fait de polymère (plastique), une substance composée de macromolécules et constitué d’atomes ou d’un groupe d’atomes ayant un ordre précis. De plus, il est très difficile à froisser et est pratiquement impossible à déchirer. Malgré tout, il est légèrement élastique. Il a une texture cireuse et coûte 19¢ à produire, contrairement à 10¢, mais dure 2,5 fois plus longtemps que le précédent. De plus, la Banque du Canada a dissimulé des chiffres et des images métalliques lors de la conception des billets et a inséré de l’encre en relief. Toutes ces nouvelles caractéristiques ont pour but d’empêcher la fraude mais également de diminuer la crainte des commerçants. En fait, « On a vu que les propriétaires de dépanneur hésitent à accepter les billets de 50 $ et de 100 $. On espère que ça va changer et qu’ils vont avoir plus confiance en ce nouveau billet de 100 $ », affirme Yves Leblanc, sergent d’état-major à la section contrefaçon de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Les commerçants devront calibrer leurs équipements pour répondre au nouveau marché et les employés auront une formation afin de connaitre les nouvelles caractéristiques de ce billet fait de polymère. Il est à noter qu’il n’y aura pas seulement les billets de 100$ qui entrent dans le marché. En effet, le billet de 50$ verra le jour en mars 2012, celui de 20$ un peu plus tard la même année et ceux de 10$ et 5$, en 2013. La contrefaçon des billets de banque est en diminution au Canada, mais je crois que ces nouveautés risquent d’éliminer pratiquement le problème. Il est vrai que ça sera dispendieux à produire, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique, car il n’y aura pratiquement plus aucun faux billet sur le marché et les fraudeurs ne pourront plus profiter des failles du système monétaire pour se payer ce qu’ils ne méritent pas.