Après les Américains puis les Espagnols, le Tour de France serait-il enfin celui des Français ? Après la victoire de Samuel Dumoulin lors de la troisième étape le 7 juillet, entre Saint-Malo et Nantes, et la prise le même jour du maillot jaune et du maillot blanc par le très prometteur Romain Feuillu, les français dominent-ils enfin le Tour de France ? Réponse le 27 juillet, lors de l'arrivée sur les Champs-Elysées.
Mais on a de l'espoir, car les Français font le spectacle depuis le début. En effet, à chaque étape, des Français ont fait vibrer la France et surtout la Bretagne.
Dans la première étape, une échappée de Lilian Jegou et Thomas Voeckler accompagnés de Stéphane Augé et quatre autres coureurs étrangers a été reprise dans les derniers kilomètres.
Deuxième étape : quatre Français mènent la danse du premier aux dernier kilomètre, et même jusqu'au tout dernier pour Sylvain Chavanel, ils sont repris, pour le dernier, à 800 mètres de l'arrivée, puis le bouquet, on espère, pas final, au terme d'une longue échappée, avec deux Français sur le podium l'un sur la première marche car il remporte l'étape : Samuel Dumoulin, et l'autre sur la première place du classement général : le jeune Romain Feuillu.
En plus, Thomas Voeckler, autre français possède le maillot à poids du meilleur grimpeur !
Bilan très positif après trois étapes : trois maillot sur quatre sont français, le maillot vert restant entre les mains de Kim Kirchen le luxembourgeois.
A suivre…
christophe moreau
Selon nos informations, les paramètres sanguins du coureur d’Agritubel ne présentaient en effet pas d’anomalies au regard des prélèvements effectués juste avant le départ de la Grande Boucle. Ce qui est certain en revanche, c’est que, toujours selon nos informations, Christophe Moreau s’est vu notifier en mars, après Paris-Nice, par le médecin fédéral de la Fédération française de cyclisme (FFC), une « contre-indication » à la pratique du cyclisme, en raison d’une cortisolémie (taux de cortisol dans le sang) effondrée.
Avec l’hématocrite, l’hémoglobine et les réticulocytes, le cortisol fait partie des paramètres contrôlés dans le cadre du suivi médical des coureurs. Un taux de cortisol effondré est la conséquence d’une administration de corticoïdes, celle-ci bloquant la production de cortisol endogène. Cette saison, Christophe Moreau, 37 ans, est le seul coureur français qui s’est vu imposer une contre-indication dans le cadre du suivi longitudinal imposé par la FFC. Contacté par Le Monde mercredi soir, Christophe Moreau a déclaré qu’il n’avait reçu aucune contre-indication. Inquiète pour la santé du coureur, l’AFLD lui avait pourtant également adressé un courrier pour l’alerter après Paris-Nice.
Stéphane Mandard
Lib