Lundi. Je suis donc en Bretagne, à Vannes et je n’ai rien fait aujourd’hui. Je devais me rendre dans 2 journaux, mais comme j’ai perdu le papier où j’avais noté les renseignements  (noms des personnes à voir + celui qui me recommendait à eux), et bien j’ai eu la flemme… Alors j’ai passé ma matinée à finir de préparer le chapitre de la semaine dernière, euh, l’article sur la 8ième semaine…

Et puis j’ai passé du temps à penser à ce triangle que je parcours, ainsi qu’à ses extrémités.

Je suis descendue dans la première partie du triangle en montant dans l’énergie. Arrivée à la pointe, une femme me revêtait de blanc, me disait baptisée avec l’esprit sain sur moi.

Quand je suis montée dans la deuxième partie du triangle, je suis descendue dans les énergies de basses fréquences. Et arrivée à la pointe, on me proposait à boire et à fumer.

Comme dans le fonctionnement d’une pile, le + et le -, à part que ça ne doit pas être égal à moins… Alors voilà… Je descends (-) dans une énergie positive (+) et je monte (+) dans une énergie négative (-), ce qui fait : (-) et (+) = – et (+) et (-) = (-). Mais (-) et (-) = + donc ça va, mathématiquement parlant je suis sauvée !

La troisième partie de ce triangle sera donc la base de ces 2 béquilles. Il est vrai que normalement (mais qu’est-ce que la normalité ?) la base d’un triangle est en bas… Cependant, le triangle que j’aurai parcouru a sa base en haut… Elle rééquilibrera la bascule de ces 2 opposés. Et on verra ce qu’il se passera à la dernière pointe, celle qui unit le début à la fin, la fin du début… En fait… c’est comme un mariage, l’ouest va être unit à l’est, le yang au yin, le moi au soi.

Si je me mets face au triangle, le côté droit, mon hémisphère droit, mon yin, correspond à mon Soi, mon âme, ma lumière, à mon JE SUIS. Le côté gauche du triangle, mon hémisphère gauche, mon yang, correspond à mon Moi, celui qui n’est pas rédempté, à toutes mes ombres, à ma personnalité (multiple ?).

Alors pour vivre sur terre, le soi a besoin d’un costume pour s’incarner et le moi est le costume du soi, son habit. Comme un cosmonaute, à cause de l’apesanteur, il lui faut un costume pour l’alourdir. Mais le costume a ses mémoires, c’est un cheval indiscipliné, c’est légo en fait. Oh la faute ! J’ai écrit « légo » au lieu de « l’égo ». Mais peut-être était-ce un lapsus révélateur ? Peut-être notre costume, notre moi est-il comme un légo ? Peut-être peut-on en faire ce qu’on en veut, enfin pas vraiment. Oooh et puis je ne sais plus, je m’embrouille dans mes pensées là… Le moi doit être marié au soi pour aller de paire, voilà, point barre.

Ah ouiiii ! J’ai rencontré des personnes venues d’Israël ! Quel hasard ! Je rêve d’Israël il y a quelques jours et puis je les rencontre ! J’ai eu une grande connexion avec la femme qui s’appelle Rally. Je ne vous dis pas la rigolade pour les présentations. Comme c’était en anglais, quand je lui ai demandé son nom, j’ai compris « really », c’est-à-dire « vraiment » en français, alors je lui répondais « Yes, really » (oui, vraiment), mais comme je n’avais pas ma réponse je lui redemandai « What is your name ? » (quel est ton nom ?) Et j’entendai toujours « really ». Oui vraiment je veux savoir ton nom (Yes I want to know your name). Et elle qui disait en riant « Rally, Rally! ». A la fin je lui ai demandé de l’épeller et là jai compris…

 

Mardi. Lorient. Je suis avec Isabelle que je n’ai pas vu depuis si longtemps… Avec Isa, nous sommes allées visiter le Port de Saint Goustan à Auray. Elle m’aura permis de comprendre le discernement entre le jugement et la constatation. En fait, je me bats sans cesse comtre mon jugement. Mais il y a l’intellect. Et l’intellect est nécessaire à la constatation car celle-ci sert à protéger et à avancer. Alors constater n’est pas juger, mais attention de ne pas tomber dedans.

Tout effet est dû a une cause et celle-ci est peut-être cachée derrière le voile mais elle est là…

Comment vous faire comprendre sans juger la personne qui m’a agacée, déçu, mis le grrrrrrr en moi… ? « Quelqu’un » a décidé de m’aider. Il voulait faire plus qu’un don pour la maternité, il voulait s’investir. Ok jusqu’à là, ça me va. Jusqu’à hier soir où j’entends sur la boite vocale de mon gsm : « Je voudrais t’acheter quelques vêtements, j’ai besoin de connaître ta taille ». Ohlaa ! Que passa ? Pas bon pas bon ! Je ne réponds pas mais quand ce monsieur connu il y a un mois sur le chemin me rappelle, je lui dis directement ce que je pense, que je vais peut-être sembler parano mais que j’ai de quoi me poser des questions. Que veut-il ? Il me semble voir en lui un sentiment d’appartenance vis à vis de moi et cela me déplait. Il ne me demande pas si j’ai besoin de quelque chose en particulier, il m’impose de lui donner ma taille vestimentaire car il en a besoin. Si encore il m’avait dit une phrase du genre « J’ai remarqué que ton pantalon était déchiré, je suis en Italie, ce n’est pas cher, je peux t’en ramener un si tu veux ». Là éventuellement, j’aurai peut-être, je dis bien peut-être, dis oui… Donc je lui refuse son cadeau. Et ce matin, il m’envoie un message me disant d’oublier mon orgueil, que ça me fera trouver de l’énergie, que je me la « pète » trop, que ce que je fais c’est pour qu’on me regarde, pour montrer que je me sors de ma vieille galère, qu’il voulait aider une fille et que si ce n’est pas moi, tant pis. Et vlan ! Mais pour qui se prend-il ? J’aurai dû écouter ma première intuition de suite quand je l’ai rencontré, non, avant même de le rencontré j’avais peur qu’il ne soit amoureux et là en est la preuve ! Mais mince, zut, j’ai le droit de refuser un cadeau ! Surtout un vêtement ! Un vêtement c’est comme une appropriation, c’est pour envelopper et ce monsieur a voulu m’envelopper avec ce qu’il voulait choisir pour moi ainsi c’est à lui qu’il se serait fait le cadeau, alors qu’un cadeau c’est libre, c’est comme l’amour ! J’ai raison non ?

Donc je n’ai pas portét de jugement en lui refusant son cadeau, j’ai simplement constaté les faits. C’est peut-être un détail mais c’est un détail important. Maintenant il est vrai que je n’ai peut-être pas trouvé les mots pour lui faire comprendre… je me suis peut-être emportée un peu vite. D’un côté je sais qu’il ne pensait pas à mal, mais de l’autre côté, c’est comme si j’avais vu sa pensée racine, celle derrière celle qu’il me présentait. Vous comprenez ? Oooh snif, j’en ai marre que l’on m’interprète de travers…

Ah et aussi ! Pour répondre à son accusation d’orgueil contre moi, j’ai quelque chose à dire pour ma défense ! Parce que mine de rien, ça fait 2 fois qu’on m’accuse d’orgueil .

Alors messieurs, sachez que selon les circonstances, l’orgueil peut être une qualité ! Oui oui ! Tout dépend de qui se sert de l’orgueil, tout dépend si c’est le Moi ou si c’est le Soi ! Si l’orgueil est au service du Moi, alors là c’est de la fierté mal placée et c’est un vilain défaut. Mais si l’orgueil est au service du Soi, alors c’est du courage ! Et je pense qu’il faut une grande dose d’humilité pour répondre sans tricher. D’où l’importance de bien faire le discernement entre jugement et constatation.

Toute énergie est une force, donc l’orgueil est une force alors tout dépend de qui s’en sert et de ce qu’on en fait. Compris ?! Voilà, point barre pour mardi !

 

Mercredi : Saint Philibert. Aujourd’hui encore, j’apprends. D’ailleurs, je pense que j’apprends tous les jours. C’est l’apprentisage de la vie. Qu’ai-je appris aujourd’hui ? La différence entre un rituel et une habitude. Je parlais de certaines choses privées avec Isa et je lui disais combien ces choses m’embêtaient à partir du moment où je me rendais compte que cela devenait une habitude pour l’autre, ou pour moi-même. Je n’aime pas quand on prend des habitudes avec moi. Pour vous donner un exemple, je peux avoir le rituel de prendre une douche tous les matins mais si demain je n’en ai pas la possibilité le matin ou alors que je n’ai pas la douche mais le bain pour me laver, je ne dois pas en faire une maladie ! Car alors cela voudra dire que j’en ai pris l’habitude et c’est ainsi pour tout ! Si je mets en place le rituel de me donner à vous tous les lundi par le biais d’internet en dévoilant un grand bout de moi, il ne faut pas en faire une maladie si un lundi je ne suis pas là et que je n’arrive que le mardi… J’aime que ce rituel soit fait tous les lundi mais si vous deviez être en état de manque jusqu’au mardi parce qu’un fois je ne suis pas là, c’est que vous auriez pris l’habitude de me lire… J’avoue que d’un certain côté, mon égo en serait flatté… à ne pas prendre systématiquement comme une tare car cela aide à renforcer mon estime personnelle.

Nous sommes allées nous promener à la baie de Saint Jean et puis nous avons voulu aller à Saint Cado mais il  pleuvait tellement que nous sommes reparties pour nous arrêter à Port Louis. Là le cadeau est venu par la compréhension d’un élément… Explication : nous entrons dans un petit magasin acheter une salade et des champignons (huuum). Au moment de sortir du magasin, nous demandons quel serait le chemin pour aller à tel endroit. Le monsieur nous explique, puis nous dit que c’est mieux de retourner sur nos pas pour aller à tel endroit. Isa dit non que nous étions déjà passées par là alors que nous allions aller par là comme prévu. Ca m’a plu. Je lui ai dis : « Tu vois Isa, j’aurai été seule, même si j’avais voulu aller là, et bien il est fort possible que j’aurai pris le chemin que me disait le monsieur parce qu’il me le disait, tout simplement, pour ne pas le blesser… » Mais le blesser de quoi ?! Mémoire de rejet…

Je comprends que je ne dois pas me mentir à moi-même, que je ne dois pas mentir à mon soi et aussi pardonner à mon moi toutes les erreurs que je fais…

Le plus grand des mensonges est celui qu’on se fait à soi-même.

Le plus grand des pardons est celui qu’on se donne à soi-même.

J’ai beaucoup menti et j’ai peu pardonné… Alors autant commencer l’inverse avec moi-même. Qu’en pensez-vous ? Une personne m’a aidé à lire dans mon propre livre. Je ne dirais pas qui car je ne veux vexer personne…

Il y a un proverbe qui dit « Qui vole un oeuf, vole un boeuf ». C’est la même chose pour le jugement : « Qui juge un oeuf, juge un boeuf ». Et c’est ce que j’ai fait parce que je me suis laissée influencer. Cette personne m’a fait une réflexion sur une histoire de 10€. J’ai pris la défense de l’inconnu X pour ces 10€ mais j’ai eu la même réflexion qu’elle sur cette inconnue X pour une histoire de 1€ ! Et ça c’est pas bien, pas bien du tout ! Réflexion que je n’ai pas eu une seule fois (pas à mon souvenir en tout cas) dans la descente de la France et que je me suis permise d’avoir dans la montée de la France. Vous voyez de quoi je veux parler ? Qu’importe le sujet, qu’importe l’oeuf ou le boeuf, le 1€ ou les 10€, c’est pareil.

La voie du milieu… La sagesse est d’incarner sa propre vérité et j’en ai le droit. Etre authentique avec Soi dans la simplicité, en toute humilité… J’ai la théorie, je n’ai plus qu’à mettre en pratique.

Isabelle m’a dit : « L’initié fait les petites choses grandement et les grandes choses simplement… »

Nous nous sommes arrêtées boire un coup dans un petit bar qui s’appelle « La peau de l’Ours ». Là, nous avons discuté avec 2 monsieurs dont 1 qui se plaignait du manque de pluie alors qu’il venait de pleuvoir à verse ! Je lui ai dis que je pouvais faire la danse de la pluie autour de mon bâton… Ils m’ont répondu qu’ils en avaient bien besoin, que la Bretagne manquait d’eau malgré les petites averses régulières. Je lui ai dis qu’il ne faudrait pas se plaindre si demain un gros orage se déclenchait ! Hi ! Hi ! Hi !

Quand ils m’ont posé quelques questions sur mon parcours et que je leur ai répondu, un d’eux me fit la réflexion que puisque les religieux ne permettaient pas les préservatifs, alors qu’il fallait construire des maternités… snif. Il m’a dit que le Tchad était le dernier endroit où aller et patati et patata, que c’était dangereux, fou et blabla et blabla. Je l’ai écouté et je lui ai dis : « Ca ne m’empêchera pas de continuer et d’y aller ». Alors quelques minutes plus tard, il vient réamorçer la conversation en me disant qu’il faisait lui aussi de l’humanitaire, mais sur Madagascar. C’est le deuxième sur le chemin qui me dit aider Madagascar. Il m’a dit que c’était pour réparer les erreurs de ses ancêtres, à cause des colonisations. Et puis il m’a parlé des marins qui sont en fait les paysans de la mer, etc.

Jeudi. Je me suis couchée à minuit et je me suis levée à… 10h30 du matin !!! Mamamia ! Que passa ! Je me suis levée trop tard ! Aaah !

Je suis une pèlerine. Mon esprit est le pèlerin du monde humain, ou du moins, un pèlerin du monde humain ; car il y en a sûrement d’autres…

J’ai quitté ma patrie, mes « paradis ». Je me suis perdue dans les méandres des courants ténébreux. Réellement, la moitié de mon esprit s’est perdue car l’autre partie a toujours été sur le bon terrain, j’en suis sûre…

Les signes de la vie, le destin de mes mains, celui qui se déroule sous mes pieds, sont les indications dont j’ai besoin. Quelques soient mes doutes, je sais prendre avantage dans la reconnaissance des lois de la création.

3 mots : procréation, naissance, incarnation. A méditer.

J’ai eu une petite discussion avec Isa, je dois faire la différence entre service et servilité.

J’ai vraiment du être une très mauvaise personne dans une vie passée pour que mon égo soit mit ainsi à genoux. Je devais être une égothique avide de pouvoir comme dit Isa. Je dois être en train d’effacer un karma, ce n’est pas possible autrement… Petit soucis personnel… Gros problème personnel… snif… Mais je n’ai pas envie d’en parler… Et puis ce ne serait que mettre de l’huile sur le feu… A quoi cela me servirait-il d’être médisante maintenant ? Tout ce qui nous fait face, c’est une part de nous-même qui est, ou qui a été, que ce soit dans cette vie ou dans une ancienne. L’effet miroir à méditer…encore et encore… snif…

Vendredi : repas avec entre filles. Très intéressant, super convivial. Une est dans la géobiologie, l’autre une réharmoniseuse d’énergie, une autre est dans la dentelle confectionnée avec le nombre d’or, encore une autre s’occupe des personnes addictives par massages énergétiques et la 5ième, Isa, est dans l’astrologie. La 6ième, c’était moi, et le 7ième, c’était l’oeil du ciel… Il paraît que Saturne est en balance et que c’est pour ça que c’est la crise intérieure et extérieure, mais que ce serait positif pour ceux qui veulent savoir, pour ouvrir les yeux du coeur… L’humain est un animal évolué qui ne contrôle pas ses désirs car ce sont les désirs qui le contrôlent, ses instincts primitifs. Etre humain, c’est être conscient de vivre dans ce monde mais de ne pas être de ce monde.

Dans l’ère du verseau, l’humain devient un être humain… Souhaitons que cela soit juste.

Nous sommes allées visiter Carnac en fin d’après-midi, j’ai vu pleins de Menhirs et de Dolmens, j’en ai même touché quelques uns. Je les ai sentis, embrassés. Ils étaient vivants…

 

Samedi : Je reprends la route sous la pluie. J’étais avec mon ami de l’ombre au téléphone. Il me disait de trouver de la bonne eau « bénite » et de m’en nettoyer le visage et les mains en pensant à… honte à moi je ne sais même plus à quoi je devais penser…et que cela ferait permettrait aux âmes « négatives » de se décrocher de moi, que la bonne énergie reviendrait et que j’allais récolter des dons à nouveau. Et alors qu’ensuite je parlais avec ma fille chérie, est apparu un billet de 5€ devant mes pieds, dans l’herbe. Tout mouillé, mais là. Cool, la vie m’envoie un don pour la maternité !

Cette journée est magique. Je suis rentrée dans un bar boire un coca que le patron m’a offert. Il avait une grande douceur dans son regard, et beaucoup de tristesse. Le pauvre a eu un accident de moto il y a peu. Il a eu une grande chance de s’en sortir vivant… Je retourne marcher, en forme.

Quand je suis arrivée à Serent, alors que je me dirigeais vers l’église, un monsieur m’interpelle.

  • « Héoh la marcheuse ! Où allez-vous comme ça ? »

  • « Ce soir ou au bout du chemin ? » lui répondis-je

  • « Euh, les 2 », me dit-il. Et me voilà à blablater… Et lui qui me demande si j’accepte de boire un coup. Allons-y pour un coca ! Ca m’a permis de rencontrer l’adjoint du curé et de savoir que ce dernier était en vacances et que donc l’Eglise était fermée…

Aussi, les clients du café m’ont-ils conseillé d’aller voir Jean-Paul II qui était sur le camping d’à côté. Jean-Paul II ? Oui oui, le pape Jean-Paul II, il est là, en vacances ! Après tout, le pape a le droit de venir dans un camping, bien que je trouve ça louche… Ben oui puisqu’il est mort… Avant de partir, le monsieur du coca m’a donné 5€ en me disant de m’acheter un sandwich avec et de mettre le reste pour l’association. Je lui ai répondit que je mettrais la totalité pour la maternité. Il n’y a pas beaucoup de dons depuis quelques temps alors si je peux augmenter la vitesse de la future construction, je ne vais pas regarder !

J’arrive au camping et demande donc Jean-Paul II, ce qui fait rire tout le monde… J’explique le sujet et de suite il décide de me trouver une toile de tente, celle qu’on envoie en l’air et qui s’installe toute seule, enfin presque… Et puis j’ai été invité à manger des bonnes pâtes avec la famille. J’ai noté de suite l’aura particulière du monsieur. Lui, il a du savoir à transmettre ! En route pour la discution !

Il m’a parlé des prêches sur les sociétés dîtes évoluées, soutenues par les grandes entreprises russes ou américaines, des « rois-nègres » à travers le marché florissant, des problèmes tribaux toujours existant, de ceux qui se découpent à la machette et qui mangent le coeur de leur adversaire…

La terre d’Afrique est une terre pillée. Je me demandai : « Mais Pourquoi ? » « Pour l’argent » me dit-il. « Pour leurs valeurs inouies en pétrole, en diamant et en or. Voilà pourquoi autant d’argent dépensé dans l’armement. Ils entretiennent les conflits internes par la vente d’armes pour éviter leur révolte. Ils ne font que retarder l’échéance… » Soupira-t’-il. « Une nation développée se soit d’aider les plus pauvres, comme lpar exemple e plus fort aidera le plus faible en binôme. Où est ma patrie ? Où sont mes compatriotes ? » Dit-il l’oeil pensif et brillant. « C’est une émulation. Répéta-t’-il 2 fois. Pourquoi ne pas dominer par les sciences ? Par les sports ? La culture ? » questionna-t-‘il. Oui, il a raison. Pourquoi ?

 

Dimanche : 10h du mat, rendez-vous avec un correspond de presse pour le journal de l’Ouest France. C’est Jean-Paul qui a pris le rendez-vous. Ce fut sympathique de parler avec cet instituteur de pourquoi il choisissait tel élève plutôt qu’un autre lors d’une interrogation orale… Hi hi, je me suis bien amusée sur le coup là… A cause des ondes cérébrales monsieur, oui oui !

Midi, l’heure de l’apéro avec tous les campeurs. J’ai pu parler de la maternité. Malheureusement pas grand monde n’a réagi… Un petit garçon est venu m’apporter une pièce de 2€ et une famille de 18 personnes a pris les coordonnées de l’association.

Dans l’après-midi, j’ai encore posé des question sur l’armée à Jean-Paul. C’est quoi l’armée ? Et il me répondit : « L’armée est un métier qui ne connait pas d’horaire. C’est un sentiment d’utilité, une vocation pour son pays, une équipe, une soudure !  C’est comme de la cuisine en fait… C’est l’entraide aujourd’hui pour demain. L’arme n°1 de l’armée, c’est la diplomatie. Elle a un rôle défensif ou dissusasif, sans belligérence. Il y aura des guerres tant qu’il y aura des pauvres et… il y aura des pauvres tant qu’il y aura des guerres. » Je lui demandais pour l’armée était encore présente sur le Tchad s’il n’y avait plus la guerre et il me répondit que la présence de l’armée dans un pays, c’était aussi dans un but pacifique et aussi que l’armée donnait du travail pour de nombreuses familles, que cela faisait tourner une économie.

Dans la soirée, c’est avec sa jeune fille Gaelle que j’ai passé un peu de temps. Elle aurait pu être la mienne. 13 ans, petite sportive pleine de vie, je l’ai filmé pendant qu’elle jouait à la guitare une musique inventée par elle qu’elle a dédié à la maternité.

Demain (aujourd’hui ;)), je vais traverser la forêt mystique de Brocéliande…

Voilà, je m’arrêterai là pour cette semaine, nous en sommes à 4111€.