L’information essentielle est la distinction accordée par le fameux hebdomadaire américain à Barack Obama en tant que « personnalité de l’année ». La liesse provoquée par son élection et les élans de positivisme et d’espoir véhiculés par le Sénateur de l’Illinois suffisent à justifier ce prix. La France est elle aussi à l'honneur…

L’étonnement s’impose pourtant en découvrant les autres candidats en lice parmi lesquels notre président de la république Nicolas Sarkozy.

Ses prises de paroles et interventions engagées ont séduit les journalistes mais pas seulement…

En effet, dans les colonnes du magazine, l’illustre Tony Blair brosse un portrait dithyrambique de notre chef de l’Etat. Il le qualifie de « force de la nature » et définit le personnage de cette petite phrase limpide : « que vous soyez d’accord ou non avec lui, vous ne pouvez l’ignorer ». Et là, on peut s’interroger sur la sincérité de ces propos. Car chez nous, au sens métaphorique du terme, nous parlerions d’un « éléphant dans un jeu de quille » ou plus gastronomiquement ferions allusion à l’expression « mettre les pieds dans le plat ».

Car de finesse, point observé surtout lors des prises de position sur le conflit en Georgie ou encore dans la valse hasardeuse Chine/Tibet/Europe.

 

Daniel Cohn Bendit serait sûrement du même avis si on considère la manière dont il a harangué notre chef d’Etat lors du discours de fin de présidence de l’Union Européenne par la France.