Le téléphone cancérigène ?

A en croire la dernière étude publié par l’OMS, oui il y’a de très forte probabilité. Et le risque d’attraper le cancer en utilisant régulièrement le téléphone  serait multiplié par trois voire quatre. En effet les ondes émises ou reçues par un téléphone portable sont absorbées en grande quantité par le corps humain, et contrairement à la plupart des autres appareils électroniques et émetteurs ou récepteurs d’ondes, le téléphone est presque toujours collé à nos oreilles et cette proximité ne va pas sans dire augmenter le risque de cancer.

La publication du communiqué de presse de l’Oms qui pour la première fois fait un lien entre cancer et téléphone portable, est une première mondiale.  Le président de la commission d’experts qui ont publié les premières conclusions de cette étude, Jonathan Samet, a déclaré que: «  des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome (un type de cancer du cerveau) associé avec l’usage du téléphone sans fil » avant même d’estimer que « les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier » cette classification de possible cancérogène.

Est-ce pour cela nos habitudes vont se trouver bouleverser, je n’en crois pas un traitre mot, dans ce mot où il est plus facile de jeter ses concombres que son téléphone portable. Après tout, "Tout est un possible cancérogène», a déclaré Donald Berry, professeur de biostatistique à l’MD Anderson Cancer Center de l’Université du Texas. Il n’a  toutefois pas participé à cette étude de l’OMS. "Ce n’est pas quelque chose qui m’inquiète et cela  ne modifiera en rien la façon dont j’utilise mon téléphone portable », dit-il, lors d’une interview réalisé via son de son téléphone portable.

Si la cause à effet n’est pas encore établie, il convient tout de même suivre quelques principes de cautions. Et je n’ai pas trouvé mieux que de vous paraphraser les 12 bonnes réflexes publiés en 2008 par le Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques

1 – Les adolescents de moins de 15 ans ne devraient pas avoir accès à un mobile. Cette règle élémentaire n’est pourtant pas ou peu respectée par les parents. L’adolescent est particulièrement vulnérable aux rayonnements électromagnétiques.

2 – Éviter tout contact d’un téléphone portable avec le ventre d’une femme enceinte. Là encore, il s’agit d’un conseil élémentaire relevant du bon sens, les cellules de l’embryon étant très sensibles aux rayonnements émis par le mobile.

3 – Éviter d’approcher le téléphone portable à moins de 20 cm d’un implant cardiaque ou autres implants métalliques.

4 – Lors de l’achat d’un nouveau portable, préférez un modèle dont la valeur de DAS est la plus faible possible, de préférence inférieure à 0,7 W/kg.

5 – Éviter de porter votre mobile à hauteur ou contre le cœur, l’aisselle, la hanche ou les parties génitales…

6 – Préférer l’utilisation d’un kit piéton filaire pour éloigner l’appareil de votre cerveau et de votre oreille. Mieux vaut utiliser une oreillette filaire plutôt qu’une oreillette sans fil qui dégage des ondes.

7 – Limiter le nombre et la durée des appels. En moyenne, pas plus de 6 appels par jour qui n’excéderont pas 3 minutes chacun. L’idéal est de respecter un temps moyen de 1 h 30 entre chaque appel.

8 – Téléphoner dans les conditions de réception maximum ! Si vous passez un appel alors que vous captez mal le réseau, le DAS émis par le portable peut être multiplié par 2 voire 4 !

9 – Évitez de téléphoner en vous déplaçant.

10 – Ne pas téléphoner en voiture ou dans toute autre infrastructure métallique. L’effet de « cage de Faraday » emprisonne et répercute les ondes émises par le portable.

11 – Pour éviter une exposition passive au rayonnement, éloignez-vous du public lorsque vous passez un appel.

12 – Ne jamais conserver un téléphone allumé ou en recharge à moins de 50 cm de votre tête durant la nuit.

     A cause de la popularité du téléphone portable, il est impossible pour les experts de dire avec exactitude si les utilisateurs du téléphone portable développent plus vite le cancer que ceux qui n’en utilise pas (très rare). Selon un sondage réalisé l’année dernière, près de cinq milliards de personnes utilisent le téléphone cellulaire, ce qui représente près de trois quarts de la population mondiale.