Les paléontologues se chamaillent depuis le début du Xxeme sciècle (date de la première découverte d’un squelette fossilisé de T- Rex) sur de nombreux points concernant cette espèce disparue.

Par exemple, on ne sait toujours pas clairement si l’animal était un chasseur ou un charognard.

De même les scientifiques même s’il savent distinguer deux types de squelettes disctincts sur cette espèce, ne peuvent toujours pas affirmer lequel était male et femelle.

 

« Sue » est le spécimen de Tirannosaure Rex (T-Rex) fossilisé le mieux conservé et le plus complet au monde. Il est conservé au Field Museum de Chicago.

Ce dernier vient d’être une fois de plus examiné de près par des chercheurs.

Jusqu’à présent, les marques dans la machoire de « Sue » étaient considérées comme des traces de luttes laissées par un adversaire de même catégorie.

Aujourd’hui, les scientifiques pensent que ces marques dans la mâchoire fossilisée seraient beaucoup plus probablement des traces laissées par un parasite ayant affecté l’animal.

Ils considèrent que la maladie est très certainement une trichomonase et que celle-ci a engendré une infection de la bouche et de la gorge, conduisant l’animal de 7 tonnes à ne plus pouvoir se nourrir!!

D’autres spécimens de T-Rex fossilisés présentent ces mêmes marques (15% des 60 spécimens examinés) et les paléontologues s’accordent pour dire qu’il y a une différence certaine entre les marques de morsures (extrêmement fréquentes lors des combats) et celles laissées par cette maladie.

Par ailleurs, le T-Rex est le seul dinosaure sur lequel ont été observées ces marques attribuées à l’infection par trichomonase.

Ewan Wolff, paléontologue à l’Université du Winsconsin, ajoute: « Cela nous amène à soupçonner que le tyrannosaure aurait pu être la source de la maladie et de sa transmission dans son environnement »

En effet, les scientifiques expliquent que la trichomonase, est une infection toujours d’actualité.

Elle touche les volatiles : hébergée par certains sans les affecter (comme le pigeon), elle conduit à la mort d’autres (comme les faucons ou éperviers) en provoquant de graves lésions sur la partie inférieure du bec.

On savait que le T-rex était ovopare, on soupçonnait que sa peau avait quelques plumes ou était en capacité d’en produire…

Les preuves de l’infection de ce dinosaure, par une maladie que l’on retrouve encore aujourd’hui sur les volatiles, renforce les soupçons de descendance directe entre les oiseaux et les dinosaures!

Sources: Livescience, FieldMuseum