L'opacité du système financier mondial, représentatif de la dérive d'un capitalisme teinté de libéralisme, ne cessant de tisser un véritable labyrinthe, pour dissimuler les spéculations.

La Socièté Générale ne déroge pas à ce fatras ambiant, d'une complexité perverse. L'affaire Jérome Kerviel n'est que l'aboutissement d'une totale absence de clarté. La gravité des faits est d'importance…

 

La Société Générale, ou pullule les polytechniciens, victime d'un trader de seconde zone. Les zones d'ombre sont nombreuses, un pan de vérité s'abat, libérant les lilmites du système financier. Au vu des éléments, un scénari se dessine, fleurant bon l'incompétence et la dissimulation.

Jérome Kerviel aurait créé une entreprise fictive au sein même de la Société Générale, et cela pendant plus d'une année. Echapppant a tout controle, que ce soit de la commission bancaire ou de controles internes. La défaillance parait consternante et me semble peu propable. Kerviel n'est qu'un bouc émissaire, d'un système qui étale ses limites, jouant allégrement un jeu dangeureux, provoquant les flops boursiers de ces derniers mois.

Des indiscrétions révélent que la Banque de France est loin d'être exempt de tout reproche, et c'est le moins que l'on puisse dire. Pendant une période de cinq jours, la Banque de France a dissimulé les risques de banqueroute, encourues par la Société Générale, au chef de l'Etat ainsi qu'au Premier Ministre. La loi du silence s'instaure-t-elle dans les milieux financiers ? Un coté maffieux, alors que le commun des mortels n'échappe pas au vindicte…Consternant.

Le système financier se virtualise, se créant un monde, que l'on pourrait comparer à Secon Life, édictant leurs propres régles, conduisant l'économie mondiale, au bord de l'implosion. Ce n'est pas Jérome Kerviel, le centre du débat, mais bel et bien l'ensemble du système financier. Les spéculations à hauts risques conduisent le citoyen lambda a s'interroger sur cette faillite du capitalisme.

Faut-il nationaliser le systéme bancaire ?

Oliver Stone, le réalisateur de Wall Street, avait délivré une partie des rouages et des méthodes du système. Une fiction largement dépassé, qui ne peut que s'avérer potentiellement dangeureuse pour l'économie mondiale. La mondialisation financière ne fait que la promotion des flibustiers financiers, en tous genres.

Je ne suis pas économiste, loin s'en faut. Mais la situation est telle, qu'il faut remédier dans l'urgence, sans quoi nous allons vers un déréglement total du système financier mondial. La crise des subprimes n'est que la partie visible de l'iceberg…Le glaçon fond à une allure vertigineuse, des dérapages sont a prévoir, et cela dans un futur trés proche.

Jérome Kerviel est certainement coupable…Coupable d'avoir suivi la filière du système, et le tout avec une facilité déconcertante. Si un petit trader ordinaire peut mettre ne péril, une institution comme la Société Générale…

Eli Cohen, professeur d'économie à Siences Po. Jean-Paul Bedbéze, chef du service économique au Crédit Agricole, membre du conseil d'analyse économique ne croient pas à la version de la Société Générale, ainsi que bien d'autres analystes, la liste étant exhaustive.

JEROME KERVIEL, chef d'orchestre, ne sachant accorder les violons, le diapason ne se trouve pas dans ses fichiers !!

J'ACCUSE LE SYSTEME FINANCIER. Kerviel n'est qu'un pantin désarticulé, victime d'un ensemble, manipulant, complotant, spéculant, régulant l'économie à leur guise.

Un monde tentaculaire, véritable nébuleuse, tel un trou noir, avalant tout sur son passage. Le krach boursier s'approche…