A peine six mois après sa création, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) s’est plaint mercredi de « pressions » qui, selon ses dirigeants, visent à « entraver » son action pour la défense de l’indépendance de la profession et des intérêts de ses quelque 800 affiliés.

Héritier de l’ancienne Association des journalistes tunisiens (AJT) jugée « proche du pouvoir« , ce syndicat, le premier du genre à voir le jour en Tunisie, a été constitué en janvier dernier à l’issue d’élections qualifiées de « démocratiques » qui ont donné la victoire à une majorité de candidats indépendants. Elles ont été saluées par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) comme étant « une étape positive » dans la défense de la liberté de la presse en Tunisie.

Lors d’une conférence de presse, le président du SNJT, Néji Boughouri, a dénoncé les « manoeuvres » tendant à la création de « syndicats parallèles » au sein de nombre d’entreprises de presse. « Nous puisons notre force de la base des journalistes qui nous ont élus démocratiquement et dans la transparence« , a-t-il lancé en réitérant l’attachement du bureau du SNJT à son « indépendance ».

Tout en affirmant entretenir des « relations de dialogue serein » avec l’autorité de tutelle (le ministère de la communication), il a notamment accusé les responsables des organismes de la radio et de la télévision publiques d’être les auteurs de ces manoeuvres.

Quoiqu’il en soit, « nous sommes déterminés à faire face à ces tentatives par tous les moyens pacifiques et légaux et ceux qui pensent pouvoir saper les rangs de notre syndicat se font des illusions« , a-t-il martelé. (ASSOCIATED PRESS – Mercredi 18 juin 2008)

A peine six mois après sa création, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) s’est plaint mercredi de « pressions » qui, selon ses dirigeants, visent à « entraver » son action pour la défense de l’indépendance de la profession et des intérêts de ses quelque 800 affiliés.

Héritier de l’ancienne Association des journalistes tunisiens (AJT) jugée « proche du pouvoir« , ce syndicat, le premier du genre à voir le jour en Tunisie, a été constitué en janvier dernier à l’issue d’élections qualifiées de « démocratiques » qui ont donné la victoire à une majorité de candidats indépendants. Elles ont été saluées par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) comme étant « une étape positive » dans la défense de la liberté de la presse en Tunisie.

Lors d’une conférence de presse, le président du SNJT, Néji Boughouri, a dénoncé les « manoeuvres » tendant à la création de « syndicats parallèles » au sein de nombre d’entreprises de presse. « Nous puisons notre force de la base des journalistes qui nous ont élus démocratiquement et dans la transparence« , a-t-il lancé en réitérant l’attachement du bureau du SNJT à son « indépendance ».

Tout en affirmant entretenir des « relations de dialogue serein » avec l’autorité de tutelle (le ministère de la communication), il a notamment accusé les responsables des organismes de la radio et de la télévision publiques d’être les auteurs de ces manoeuvres.

Quoiqu’il en soit, « nous sommes déterminés à faire face à ces tentatives par tous les moyens pacifiques et légaux et ceux qui pensent pouvoir saper les rangs de notre syndicat se font des illusions« , a-t-il martelé. (ASSOCIATED PRESS – Mercredi 18 juin 2008)

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