De nos jours, il se fait rare de rencontrer des personnes n’ayant tenté, pensé ou encore envisagé de mettre fin à leurs doux jours. Cela est à présent tout à fait normal, d’ouvrir la pharmacie familiale pour s’essayer à quelques excès médicamenteux de toutes sortes.
C’est actuellement devenu une alternative comme une autre et les tous les prétextes sont bon pour se lancer dans cette expérimentation.
Mais une alternative à quoi, exactement ? A la souffrance, au non sens de la vie, à l’inaccessibilité au bonheur ? Parce que l’on ne parvient pas à se complaire dans notre travail, parce que l’amour de notre vie préfère être célibataire, parce qu’on a raté notre première année d’université, parce qu’il n’y a plus de chocolat dans l’armoire à sucrerie, parce que, parce que. La liste est inexhaustible, pour le plus grand plaisir de tous.
Vous dire que l’idée ne m’a jamais traversé l’esprit reviendrait à vous mentir. Vous dire que je ne me ferai jamais intentionnellement du mal serait par contre une profonde vérité. Pourquoi en arriver là ? Pourquoi penser qu’après ça, tout s’arrangera ? C’est d’une aberrante absurdité.
Vouloir se faire du mal parce que l’on à mal… Vous m’excuserez mais bien que nulle en math, l’adition Mal+Mal ne doit pas avoir pour résultat le Bien.
« C’est simplement un appel à l’aide ! » dirons certain. Encore une fois, je dis non. Si vous avez des pensées suicidaires, faite en part à votre entourage, ça, c’est un appel à l’aide.
Si je parle de ça avec tant d’assurance, c’est parce que ma famille est une championne olympique du suicide. Car oui, on peut en parler comme ça. Les gens en viennent à chercher de nouvelles techniques, plus artistique les unes que les autres afin de partir dans l’autre monde –en supposant qu’il y en ait un-.
Seul, en groupe, à l’abri des regards, exposé de tous, chacun choisi sa façon de mourir et y parviennent ou non, avec plus ou moins de succès selon les alternatives adoptées.
Des coups durs, on en a tous eu et je ne vous surprendrai pas en vous disant que vous en aurez encore (vous devriez d’ailleurs aller vérifier que votre chien est toujours bien couché dans son panier et que votre mari se trouve bien à sa réunion tardive du vendredi soir). Si ce n’est pas le cas, inutile de monter sur le toit ou de choisir sous quel train vous allez sauter. Inutile également de vous jeter sur la drogue, de vous noyer dans l’alcool ou de vivre tel un ermite. Vous pouvez vous allumer une clope, à la limite.
Mais que faire alors, si tous ces fabuleux moyens sont prohibés ? Inscrivez-vous dans une salle de sport, partez en vacances au soleil, allez voir vos amis qui vous on tant fait rire et qui continuerons de le faire, mangez un twinkies, repeignez vos murs ; Faites ce que bon vous semble, mais sortez de cette neurasthénie à l’aide de moyens réfléchis, censés et adultes.
[b]Très belle réflexion sur le suicide.
On se demande toujours ce qui a bien pu se passer dans la tête d’une personne qui s’est suicidée.
Il m’est arrivé de découvrir un collègue et ami de travail au volant de sa voiture une balle dans la tête. le moteur de sa voiture était encore chaud, il venait d’arriver sur le parking de la société. il était 7 heures du matin, la veille j’avais encore travaillé avec lui et l’avant veille nous étions en voyage d’affaire en Italie. Tout se passait bien…tout du moins c’est ce que je croyais…
Rien ne laissait présager un tel acte. Il a laissé une femme et 2 jeunes enfants qu’il adorait.
Et là, le monde s’est écroulé autour de moi, me reprochant de n’avoir rien vu venir, me traiter d’imbécile en me disant que ce n’était pas la peine d’être aussi proches et de n’avoir rien vu.
On culpabilise à mort.
Son épouse m’avait fait part également de sa culpabilité vis à vis de la disparition de son mari, et donc de la double peine dont elle souffrait. La disparition d’un être cher, sa propre culpabilisation,
Tout cela pour dire qu’il y a des gens qui se suicident sans explications apparentes et d’autres qui restent avec un poids énorme sur la conscience.
Ces situations sont très difficile à vivre et tout au long de sa vie, il y a toujours quelque choses qui vient rappeler ces moments.
Puis il y a ces autres personnes qui décident d’en finir car ils n’ont plus aucune vision claire de leur avenir et pour des raisons bien souvent de moyens, ils ne voient pas le bout du tunnel.
C’est le cas de ces 400 paysans qui se sont suicidés ou ces 12500 personnes âgées qui se suicident elles aussi ou se laissent mourir.
Puis il est vrai que cette idée de disparaitre de cette société de plus en plus pourries ne fera qu’aggraver le nombre de suicides.[/b]
Je ne serai pas sévère sur cet article superficiel et bourré d’inexactitudes (qui risque de blesser des suicidants et des familles de personnes suicidées ) pour deux raisons: Fanny a 18 ans et son article est frais et se veut léger.
Mais, pour avoir connu de très près, hélàs, ce drame qu’est le suicide; et pour avoir fréquenté des personnes qui ont fait des TS, je ne peux humainement laisser dire, même (surtout?) à une très jeune fille, qu’on se suicide ou tente de le faire par « amusement » ou frustration de sucreries!!!
Et que tenter de mettre fin à ses jours est révélateur d’un mal être et d’un état dépressif qu’il faut TOUJOURS prendre au sérieux. Tout le monde subit effectivement des malheurs petits et grands, des drames passagers ou plus profonds MAIS tout le monde ne passe pas à l’acte, HEUREUSEMENT! C’est ce passage à l’acte qu’il ne faut jamais prendre à la rigolade comme vous le faites,Fanny!Et sûrement pas penser, comme vous le dites:[quote]Inscrivez-vous dans une salle de sport, partez en vacances au soleil, allez voir vos amis qui vous on tant fait rire et qui continuerons de le faire, mangez un twinkies, repeignez vos murs ; Faites ce que bon vous semble, mais sortez de cette neurasthénie à l’aide de moyens réfléchis, censés et adultes.[/quote]
[b]Siempre,
Ces propos de Fanny en ce qui me concerne je les ai prises au second degré.
J’ai aussi connu une jeune fille mal dans sa peau et qui avait fait plusieurs TS pour des raisons « esthétiques » de son corps. Elle était sujette à des frustrations notamment sur ces fameuses sucreries ou pâtisseries que tant d’autres de ses copines se gavaient à la sortie du lycée alors qu’elle ne pouvait pas y avoir accès vu son état. c’est en cela qu’on peut se suicider pour des sucreries.
Cette jeune fille a bien été prise en charge par ses parents, son entourage et u médecin de campagne qui s’est révélé être un très bon psy.
Aujourd’hui elle est mariée et a deux beaux enfants et vit heureuse.
En revanche je n’ai pas vu dans cet article qu’il était question de suicide par amusement!
Mais il est vrai que le suicide est lié à une situation de mal être et d’un état dépressif qui bien souvent ne se voient pas mais travaillent sournoisement dans l’esprit des « candidats » au suicide, difficiles à détecter pour les proches[/b]
un article dangereux et une des plus grosses c…. ecrites sur ce theme!
ne pas confondre etats d’ame ado et depression suicidaire, une vraie maladie tres difficile à soigner
[quote]Seul, en groupe, à l’abri des regards, exposé de tous, [b][i][i]chacun choisi sa façon de mourir[/i][/i][/b] et y parviennent ou non, avec plus ou moins de succès selon les alternatives adoptées[/quote]
[b]Non,on ne choisit pas vraiment sa façon de mourir…on ne choisit pas d'[/b]
[b]être vieux et malade et on ne choisit pas d’être en dépression,et si on se suicide,parfois on sait difficilement faire autrement:c’est le désespoir,le mal être qui pousse à cette dernière extrémité![/b]
[quote]J’ai aussi connu une jeune fille mal dans sa peau et qui avait fait plusieurs TS pour des raisons « esthétiques » de son corps. Elle était sujette à des frustrations notamment sur ces fameuses sucreries ou pâtisseries que tant d’autres de ses copines se gavaient à la sortie du lycée alors qu’elle ne pouvait pas y avoir accès vu son état. c’est en cela qu’on peut se suicider pour des sucreries. [/quote]
Ludo, ne mélangeons pas tout. On ne tente pas de se suicider parce qu’on ne peut « se gaver » (comme vous dites si élégamment) de sucreries.
Par contre, si l’on ne parvient pas à s’accepter, si on ne se supporte plus physiquement et/ou moralement…il existe un réel danger.
Les propos dits « de bon sens » des mortels qui n’ont jamais approché le vertige du suicide, personnellement ou par des proches NE SERVENT A RIEN!!!
[quote]Suicide : des chiffres qui “ tuent ”
– 11 000 décès par an, plus que le nombre de morts sur la route,
– De 130 000 à 180 000 tentatives recensées par an,
– 80 % Des tentatives de suicides passent par les services d’urgences,
– Première cause de mortalité chez les 25 / 34 ans,
– Deuxième cause de mortalité des 15/ 24 ans,
– 37 % Des suicidants récidivent dans l’année qui suit la première tentative
Des mots pour ces maux
– Le suicide est un acte délibéré visant à se donner la mort. Ses motivations ne renvoient pas nécessairement à des structurations pathologiques de la personnalité.
– Le suicidaire a des pensées morbides à thématique de passage à l’acte “ d’autodestruction ”
– Le suicidant est passé à l’acte (la tentative de suicide), sans parvenir à se donner la mort. Ce n’est pas l’incidence somatique qui qualifie la “ gravité ” de l’acte suicidaire, il n’y a pas de petite tentative de suicide.
Priorité de santé publique , le suicide interroge la conscience, la société et les soins ; c’est un devoir que d’y faire face et que de prévenir sa tentative et sa récidive. Sachant que 80 % des tentatives de suicide passent par les services d’urgences et que 37 % des personnes traitées réitèrent leur tentative de suicide dans l’année qui suit, nous avons cherché à savoir comment s’effectue la prise en charge des suicidants aux urgences et si elle est conforme aux recommandations émises par l’A.N.A.E.S (Agence Nationale d’accréditation et d’évaluation en santé) en 1998 [1]
Ces recommandations ont en effet pour but de normaliser les processus de prise en charge et de mettre en place une « triple évaluation » somatique, psychique et sociale, celles-ci devant être exécutée dans les premières 24 heures d’hospitalisation.
De plus elles expriment la nécessité de développer un réseau de prise en charge cohérent devant assurer la continuité des suivis dès la sortie de l’hôpital.
Sur la base de ces recommandations, des étudiants cadres de santé ont interrogé les cadres de trois services d’urgence de Rhône-Alpes. À partir de cette enquête, une réflexion sur la psychiatrisation du suicide et sur l’alternative des réseaux de soins est amorcée. [2]
Les entretiens menés auprès de cadres de trois services d’urgence de la région Rhône – Alpes montrent que ces recommandations ont bien été entendues, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Mais traiter d’une question complexe comme la prise en charge des suicidants, reste difficile et demande de nombreuses coordinations entre les différents acteurs du soin. Au-delà du constat, portons une réflexion sur les modèles de prises en charges qui s’esquissent, et notamment sur la “ psychiatrisation du suicide ”, et l’organisation des “ réseaux ”.[/quote]
[quote]Quelle priorité dans l’urgence ?
Dans ce lieu particulier où se joue plus qu’ailleurs la vie et la mort, une priorité bien légitime est donnée aux soins somatiques, laissant structurellement et fonctionnellement moins de place à l’approche psychologique. Les recommandations de l’ANAES insistent donc sur la nécessité de proposer aux patients suicidants une évaluation de leur état de santé dans trois dimensions. Le bilan somatique est premier dans l’ordre de l’urgence, suivi d’une évaluation psychologique sous forme d’entretien, par un psychiatre ou une équipe rattachée à un secteur de psychiatrie, puis d’un examen de la situation sociale.
Cette triple évaluation doit permettre de déterminer le type de suivi à mettre en place au sortir du service d’accueil d’urgence Sans pouvoir aller au-delà, les services d’urgences posent les bases d’une prévention de la récidive, notamment grâce à des mesures de vigilance particulières à l’égard des patients suicidants, et ce dès les premiers temps.
En effet, il est généralement admis, et l’ANAES le rappelle, que pour l’adolescent notamment, les premières 24 heures et l’accueil aux urgences conditionnent l’acceptation des soins et le suivi ultérieur. Pourtant, tous les S.A.U. ne disposent en continu d’un psychiatre ou d’une équipe spécialisée. Il reste alors difficile de réunir ces trois éléments que sont le passage d’un médecin psychiatre, une proximité relationnelle continue assurée par le personnel soignant et l’hospitalisation préconisée à la suite d’une tentative de suicide.
Dans les conditions actuelles, la volonté de saisir les jeunes suicidants dans leur complexité bio-psycho-sociologique risque de se réduire à la seule évaluation psychiatrique. En effet, cette appréciation nécessiterait un abord pluri-disciplinaire et ne peut se résumer à un classement nosographique. Elle doit déborder ce cadre en intégrant par exemple un entretien avec les familles si nécessaire. Dans les services visités, c’est le plus souvent le psychiatre qui a la charge entière de cette évaluation.
Du fait de la charge de travail inhérente au service d’urgence, ce médecin ne peut être assuré de la présence de personnel disponible et spécialement formé à ce type de travail. Ainsi, le pouvoir de décision dans l’orientation du patient revient au psychiatre. Ceci a pour effet une inclusion du suicidant dans les champs de la psychiatrie, une orientation que nous qualifions de “ psychiatrisation ” du suicidant.
Après l’urgence…
Quand il s’agit de transférer le patient ou de gérer sa sortie, pour permettre au service d’urgence de continuer à assurer sa mission d’accueil et de gestion en flux tendu des degrés de gravité de l’imprévisible atteinte de l’intégrité de la santé, ce mouvement esquissé vers la psychiatrie peut s’accentuer.[quote]
[quote]Il apparaît que les critères nosographiques retenus pour décider, ou non, d’une hospitalisation (gravité de l’état somatique ou psychique) pourraient induire une graduation de l’importance des suicides. En cas de lésions somatiques importantes, ou de pathologies psychiatriques reconnues, l’hospitalisation est la règle, au sein de l’établissement ou en relais vers un autre hôpital (notamment vers les services de psychiatrie). Par contre, hors de ces contextes de morbidité patente, c’est le retour au domicile qui est proposé, sans garantie d’un suivi ambulatoire ultérieur. Il n’y a pourtant pas de corrélation entre la gravité du geste et la détresse psychologique.
C’est le plus souvent encore sur le seul médecin psychiatre, que repose la responsabilité d’assurer le relais vers d’autres services ou vers le libéral.
Cette conception du réseau, préconisée par l’ANAES, prend encore l’allure d’une construction qui tire sa solidité d’un “ carnet d’adresses ” bien fourni plutôt que d’un parcours fléché, aisément identifiable par tous les acteurs du soin. Le réseau est encore trop balbutiant pour constituer une solution fiable et bien établie dans le tissu social et dans les représentations culturelles. Ainsi, trop souvent encore, le recours à l’hôpital psychiatrique est le seul moyen préventif contre la tentative de récidive.
Après la rhétorique viennent les actes et il semble aujourd’hui que des moyens nouveaux soient mis en place pour véritablement constituer des réseaux, notamment avec la médecine libérale et le champ social.
Pour ne pas en finir
Plus que les recommandations de l’ANAES, il apparaît que c’est l’obligation faite au S.A.U. d’intégrer une équipe psychiatrique, ou à minima un psychiatre, qui a d’abord permis de réfléchir et d’élaborer, dès le service des urgences, des stratégies spécifiques de prise en charge.
[quote]Cela interroge cependant l’avenir :
– Comment ces recommandations doivent-elles évoluer : vers un statut prescriptif réglementaire au-delà du statut d’incitation ?
– S’oriente-t-on vers la structuration plus formelle des réseaux ou la création de structures alternatives plus nombreuses ?
Quand l’acte suicidaire traduit, notamment chez l’adolescent, davantage un questionnement existentiel qu’une pathologie psychiatrique avérée, le relais vers le réseau ou vers des structures de prise en charge spécifique des adolescents suicidants, comme à Bordeaux ou à Grenoble, semble être une alternative plus adaptée qu’une hospitalisation psychiatrique classique, même sans contrainte.
Par ailleurs, le suicide est une souffrance psychique que les professionnels de la santé veulent pouvoir mieux accueillir. Les demandes des équipes, en termes de formations et d’espaces de réflexion, vont dans ce sens. Les psychiatres présents dans les services favorisent et soutiennent cette recherche d’élaboration des pratiques, tant en direction du patient que dans la difficulté des équipes à faire face à la charge émotionnelle liée à ce type de prise en charge. Pour évoluer, ces espaces de réflexion devront intégrer davantage l’ouverture à des partenariats extérieurs pour inscrire le suivi des suicidants dans une perspective hors du seul cadre hospitalier.
L’hôpital ne peut pas être la seule réponse au suicide. Sa prévention doit impliquer autant les soignants que les citoyens. La mise en place d’une campagne de sensibilisation et d’information sur l’acte suicidaire et ses conséquences nous semble être un enjeu aussi important que la lutte contre la violence routière.
[/quote]
Peut être me suis-je mal exprimée, au plutôt, pas assez clairement.
Il est sur que certains de mes propos étaient à prendre au second degrés tout comme il est certain que je n’englobe pas toutes les raisons possibles et imaginables de ce passage à l’acte. J’aurai peut être du pousser mes réflexions plus loin. Ce que j’ai voulu dire, c’est qu’aujourd’hui on se suicide pour un oui ou pour un non, et que cela se banalise. Il est évident que dans certains cas, ce passage à l’acte peut être envisageable. Mais quand on en vient à parler d’un garçon de 11 ans qui s’est pendu ou d’une fillette de 9 ans qui se défenestre, je trouve cela alarmant.
De plus, si mon article vous semble est une grosse connerie, penser qu’il est dangereux est dès lors un peu contradictoire.
Je suis loin, très loin de prendre ce passage à l’acte à la rigolade, ayant connaissance des conséquences que cela peut engendrer.
Oui, le suicide est du à un mal être profond, mais ce mal être n’est pas toujours irréversible, la solution du suicide est parfois choisie impulsivement et de plus en plus facilement, pour ds choses de moins en moins grave, c’est cela que je voulais dénoncer dans cet article et non la question même du suicide. Le titre le montre clairement.
Bien que pour ma part, je n’ai pas employé le mot « connerie » au sujet de votre article, je parle plutôt de maladresse et du danger de banaliser un acte grave (ce que vous prétendez justement dénoncer), je pense que la « connerie » humaine (car elle nous est propre) nous fait courir, à nous et à la planète les PIRES DANGERS!
Avez-vous par ailleurs des données scientifiques qui appuieraient vos dires, à savoir une banalisation des actes suicidaires?
La banalisation du suicide?
Ne viendrait-elle pas de la banalisation de la violence, de la dépression nerveuse, des « solutions extrêmes » proposées sur internet qui touchent les jeunes? (il y en a qui se sont suicidés en direct via leur Webcam!) ou encore la banalisation des TS ?
[i]Le suicide reste un phénomène tabou car il renvoie à un mal-être au niveau de la société toute entière. Ce qui explique que les tentatives de suicides sont encore trop souvent banalisées dans les entreprises. Or, une telle attitude augmente la probabilité que ces actes se renouvellent. Cela est d’autant plus vraisemblable que près de 35% des suicides « réussis » ont été précédés d’une première tentative. En entreprise, une tentative de suicide s’apparente à un appel au secours. En s’efforçant de ne pas banaliser cet événement, on peut donc éviter un nouveau passage à l’acte.[/i] Jean-Claude Delgenes expert et DG de Technologia, cabinet spécialisé en évaluation et en prévention des risques professionnels.
Oui, c’est une C… et oui, c’est dangereux ; on dit souvent avec justesse que les c. sont dangereux!
Dangereux, parceque ecrire ce que beaucoup pensent par ignorance, traiter avec tant de desinvolture un sujet si lourd, c’est banaliser sa repression et empecher sa guerison (pour les ts); une Ts et un suicide, ce n’est pas anodin, ni pour soi ni pour la famille, c’est monstreux pour ceux qui souffrent, un peu comme une blague rasciste de Mr Lepen.
on peut rire de tout, mais avec finesse et intelligence ; ce n’est pas le cas ici!
quant aux chiffres, il n’y a pas vraiment de hausse, mais plutot une mediatisation des cas;
voir chiffres:
[quote]En 2006, la France a un taux de suicide de 17.0 pour 100 000 habitants. En 1996, la France comptait 12 000 suicides pour 160 000 tentatives (chiffres de l’Inserm) ; avec 62 millions d’habitants en France, ces nombres représentent à peu près 19 suicides pour 100 000 habitants, soit un suicide pour 5 000 personnes, et une tentative pour 400 personnes. La France est au quatrième rang des pays développés. Les chiffres sont à peu près stables depuis 1980. Le suicide est une cause de décès plus importante que les accidents de la route. Il touche particulièrement les jeunes, chez qui le suicide est la deuxième cause de décès (plus présent chez les jeunes homosexuels). Toujours selon l’Inserm, 650 décès environ ont lieu chaque année chez les 15-24 ans en France. Parmi ces jeunes, deux tiers sont des garçons. Le taux de suicide a chuté depuis 1985, mais les tentatives de suicide des 15-19 ans ont augmenté (4,3 % en 1999). Les femmes font deux fois plus de tentatives de suicide que les hommes, les hommes se suicident deux fois plus que les femmes4. Le suicide est la première cause de mortalité chez les 15–35 ans et le risque suicidaire augmente avec l’âge. Les études longitudinales montrent que 15 % des patients déprimés décèdent par suicide. Le taux de tentative de suicide décroît avec l’âge alors que le taux de suicide augmente.
Il est à noter que le taux de suicides en France dont la population est de 66 000 000 d’habitants (304 par million) est de moitié supérieur à celui de la Suède dont la population est de 9 088 728 d’habitants (200 par million), contrairement à une idée répandue[/quote]
Le titre est narcissique (tout comme l’ensemble du papier) et ne montre en rien une compréhension du probleme; probleme d’age sans doute, de manque de maturité et d’empathie.
et la conclusion du niveau d’un journal pour ado attardée (mais si c’est destiné à une ado, pourquoi pas!)
Le suicide est un acte qui pousse un individu à sa propre autodestruction. C’est très malheureux comme geste, il vaut mieux ne pas trop en parler (ça porte malheur, selon la légende). Essayez tous de vivre en paix. Amen.
Je suis certain qu’un article entier écrit sur le même ton n’aurait pas été trop dangereux aux yeux de « ts » (Quel pseudo idiot, en passant. J’me dit que ça doit être un diminutif de ceux qu’on aime. Styyyyyyle euuh… Tommy Stapin, Toxicos Salops, Terminale Scientifique ou Trop Stupide. Mais pas « tentative de suicide », nom de dieu, ce que c’est ringard, ass been, n’oublie pas que la hype tue comme dirait l’autre). Mais je m’égare. Au moins, Fanny a palpé le suicide du bout des doigts et s’est faite remarquée avec des critiques constructives… Sauf une, qui au fond passe inaperçue.
Et côté rédaction, dommage que tu ne réponds pas plus aux questions que tu te poses. Mais c’est toujours sympa de se faire un euro symbolique en trois minutes quand on en a claqué 200 dans le carré en deux heures à peine. Cela étant dit, je retourne à ma vie d’ermite.