Les nombreuses maladies ont toujours été un grave problème pour les civilisations. Plusieurs ayant causé des épidémies, comme la peste noire et la lèpre, ou encore la grippe A(H1N1) il y a de cela deux ans. De nos jours encore, de nouvelles maladies graves sont découverte.

C’est par exemple vers la fin des années 70 que le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) fut découvert. Étant une maladie découverte il n’y a seulement que quelques années, elle demeure inguérissable pour le moment. Par contre, les recherches sur le SIDA ont grandement avancées en 30 ans. Les préjugés ont aussi beaucoup changé et diminué même si la maladie est encore énormément mal comprise par de nombreuses personnes.

Premièrement, lorsque la maladie fut découverte, elle fut d’abord nommée  « gay pneumonia » ou encore «  gay cancer » étant donné que les six premiers cas rapportés étaient des hommes homosexuels. Mais les gens s’aperçurent très rapidement que ce n’était pas les seules personnes pouvant être infectées.

Effectivement, peu de temps après, des hommes hétérosexuels ainsi que des femmes présentaient les mêmes symptômes. Le sida est une maladie dégénérative possédant quatre stades précis et distincts. Une personne se situant dans les trois premiers stades sera considéré comme séropositive et non en tant que sidatique. Effectivement, on considère qu’une personne est atteinte du sida seulement lorsqu’elle a atteinte le dernier stade. Cette maladie s’attaque directement au système immunitaire, le rendant très faible, ce qui rend les sidatiques sensibles aux virus et maladies qui ne feraient que clouer au lit pendant une journée une personne saine. Aujourd’hui, la maladie a été énormément étudiée et nous en savons donc beaucoup plus que dans les années 80. En effet, dans le cas où vous ne pouvez être guéri, des soins sont disponibles afin de ralentir l’évolution de la maladie, retardant donc l’apparition de la quatrième phase, le sida. De nombreux « produits rouges » sont également offerts afin d’amasser des dons pour la recherche et pour aider les gens atteints en Afrique, une région du monde très affectée par la maladie. Il est donc clair que les recherches sur la maladie sont loin d’être terminées, mais nous savons au moins que celles-ci avancent et qu’un jour, nous aurons un remède et peut-être même un vaccin.

Deuxièmement, les préjugés concernant les personnes atteintes ont largement diminués. Effectivement, puisque les gens sont beaucoup plus informés que dans les années 80, les sidatiques sont donc mieux compris. Ce n’est pas parce que tu as la maladie que tu es une prostituée. La personne peut tout simplement avoir été très malchanceuse et n’avoir eu qu’une seule relation sexuelle dans toute sa vie. De plus, il y a beaucoup de sensibilisation faite dans les écoles pour bien informer les jeunes qu’il est très important de se protéger lors de rapports sexuels ou encore, lors d’injection de diverses drogues. Il n’y a aucune raison à ne pas se protéger puisqu’il est très simple de trouver des condoms gratuits. De plus, il existe des organismes à but non lucratif qui donne des condoms et des seringues neuves et stériles. Puisque aucun vaccin n’est encore disponible, le but premier est d’essayer le plus possible d’empêcher la propagation de cette maladie destructrice, en attendant le remède miracle pouvant sauver les gens atteints.

Finalement, certains me diront que les sidatiques, ou encore les séropositifs, sont dangereux, mais c’est qu’ils ne sont pas assez informés sur la transmission de la maladie. Il existe trois façons d’attraper la maladie. En premier lieu, il y a par voie sexuelle. Effectivement, la plupart des infections sont acquises lors de rapports sexuels non protégés. Mais contrairement à ce que plusieurs doivent penser, le virus ne se transmet pas automatiquement. En effet, dépendant du rapport sexuel effectué, que ce soit une pénétration vaginale ou anale, ou encore une fellation, le pourcentage de risques d’être infecté ne se situe qu’entre 0,005% et 0,5% par acte, puisque les sécrétions sexuelles (ou encore le sang) doivent être en contact, ce qui arrive par exemple lors d’un déchirement. Avoir des rapports sexuels avec une personne atteinte ne rend donc pas l’autre personne nécessairement malade. Le meilleur moyen de contrer la maladie reste le préservatif, faisant baisser le risque d’infection de 85% par acte. Tout également important, la transmission par voie sanguine est aussi fréquente. Elle concerne surtout les usagers de drogues injectables, les hémophiles et les gens recevant des transfusions de sang. La transmission peut se faire facilement à l’aide d’aiguilles non stérilisées, seringues et tatouages. Aussi fréquent lorsque des gens se prêtent la même seringue afin de s’injecter des drogues, le risque étant de 0,67% lorsqu’une personne infectée partage sa seringue avec une autre. Le plus grand risque se trouve évidemment dans la transfusion sanguine. En effet, lorsque nous recevons une transfusion sanguine de sang contaminé, nous avons 90% de chance d’être infecté ensuite nous aussi. Mais encore là, ce n’est pas à coup sûr, comme plusieurs pourraient croire. Finalement, il est également possible de contaminer un enfant lorsqu’une femme atteinte accouche. En l’absence de traitements vers la fin de la grossesse, les chances d’infecter l’enfant sont de 20%, pouvant être réduit à 5% avec les traitements appropriés. Il est également possible de diminuer les risques encore plus en effectuant une césarienne, ramenant les risques à 1%. Les sidatiques et les séropositifs ne sont donc pas aussi dangereux que nous pouvons le croire. Effectivement, les statistiques ci-dessus démontrent bien que nous avons beaucoup plus de chances d’être épargné que d’être affecté à notre tour.