Elles défient toutes les lois de la physique pour… rire. La plupart des parcs d’attractions possèdent des montagnes russes. Cette expression remonte aux toboggans glacés russes du XVIe siècle.
Certains de ces manèges connaissent des accélérations supérieures à celles des avions de chasse et jouent avec la physique ! La force centrifuge, par exemple, permet de rester collé au siège lorsque le wagonnet fait un looping. Il atteint en effet une vitesse suffisante pour que la force centrifuge dépasse la force de gravitation et empêche la chute.
Mais au fait, comment fabrique-t-on une montagne russe ? Des ingénieurs mécaniciens conçoivent le circuit et étudient les variations de vitesse, le nombre de G (force d’accélération) encaissés par les passagers. Des ingénieurs électroniciens prennent le relais et imaginent tout le système de fonctionnement et de sécurité de l’attraction.Ces concepteurs ne font pas un métier comme les autres. Ils sont mordus. Werner Stengel est probablement l’homme qui a conçu le plus de montagnes russes au monde. Il n’est jamais satisfait et se dit qu’il aurait dû repousser les lois de la physique pour procurer de nouvelles sensations.Et la sécurité dans tout ça ?
Malgré les apparences, c’est extrêmement sûr. L’impression de vulnérabilité est totalement feinte. Elle a pour seul but de renforcer les sensations. En gros, faire un tour de montagne russe est mille fois moins dangereux que de prendre son auto. Quant aux G encaissés par les passagers, s’ils sont parfois supérieurs à ceux que connaissent les pilotes de chasse, ils restent inoffensifs car leur durée est extrêmement courte (moins d’une seconde).
Les plus grands constructeurs sont européens : essentiellement suisses, hollandais et allemands. Mais en matière de dépenses, l’Europe fait pâle figure par rapport aux USA. C’est là que se situent les engins les plus délirants.