Un Britannique de 22 ans, atteint d’une cirrhose extrêmement grave pour son jeune âge après avoir abusé de l’alcool pendant la moitié de sa courte vie, est décédé après que les autorités médicales lui aient refusé une greffe du foie. Pour ou Contre ? Les avis divergent.
La question est simple : Fallait-il refuser cette greffe ? Qui selon les médecins, avait 75 % de réussir et donc de le sauver. Les autorités médicales ont donc tranchés pour un non parce qu’elles n’avaient pas l’assurance qu’il ne boirait plus après.
Il tombe dans le piège de l’alcool dès l’âge de 11 ans, après le divorce de ses parents. Il buvait de plus en plus, à l’âge de 13 ans, se saoulait tous les jours. Et deviendra par la suite "binge–drunker", c’est-à-dire qu’il cherchait à être saoul le plus rapidement possible. Malgré son arrêt de la consommation d’alcool, depuis peu et son inscription aux alcooliques anonymes, cela n’a pas empêché qu’il déclare une cirrhose très violente. Cela faisait déjà dix semaines qu’il était admis à l’hôpital, mais son alcoolisme (passé) on poussé les médecins anglais à le considérer comme non prioritaires. En quelques sortes il n’aurait jamais de greffe au vue de la pénurie d’organes.
Les médecins anglais font donc "un tri" des patients qui "méritent" une greffe ou non. Les fumeurs, obèses et alcooliques par exemple ont donc très peu de chance d’avoir une greffe. La mère du jeune homme réclamait juste une seconde chance pour son fils, qui admettait qu’il avait commis une erreur, mais que la médecine devait lui donner cette seconde chance pour relancer sa vie, seconde chance qu’il n’aura jamais eu.
Qu’en pensent les Britanniques ?
Les avis divergent beaucoup sur la question. Les commentaires sont diverses et variés. Certains pensent comme les médecins Anglais que ceux qui "s’infligent" ces maladies ne doivent pas être prioritaires. Tandis que d’autres remettent en question les parents et leur responsabilité et attentiste face à l’alcoolisme de leur fils. D’autres encore dénonce le système médical Anglais et pensent qu’il est en proie à de nombreux dysfonctionnements. Un sondage réalisé auprès des Britanniques montrent tout de même que 60 % approuvent la décision des médecins.
Doit-on approuver ou au contraire condamner ?
Difficile à dire, selon les points de vues et la situation dans laquelle on se trouve on peut avoir des avis différents. On pourrait approuver, ce sont eux qui se sont rendus malades donc qu’ils assument les conséquences de leurs actes et ceux qui sont malade et attendent une greffe sans être "responsable" de cette maladie doivent donc être prioritaires. On pourrait aussi dire que vu la faible quantité d’organes, il est normal que certaines règles de priorités apparaissent vu que tout le monde ne pourra pas recevoir des greffes.
On peut aussi très facilement condamner ces actes, pourquoi ? Tout d’abord, je pense que tout le monde a le droit à la vie, la médecine est la pour sauver et non condamner à mourir. De plus, nous sommes que des êtres humains et après tout, on fait tous des erreurs dans la vie, alors pourquoi ne pas "offrir" une seconde chance ?
Il est tout de même très compliqué de répondre catégoriquement à cette question par approuver ou condamner parce que si le manque d’organes pousse à faire "un tri", en effet tout le monde ne peut pas subir de greffe. Mais selon à la place qu’on se trouve on approuvera ou désapprouvera l’une ou l’autre opinion. A vous d’en juger et de donner votre opinion sur ce sujet.
Très bon papier Je_re_my, traité avec intelligence et discernement; car le sujet n’est pas facile en effet. Par ailleurs, votre article est une belle continuité de l’article de Nicator ([url]http://www.come4news.com/grande-bretagne-la-sante-au-pilori-410756#comment-76175[/url]), mais aussi du mien([url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=27924[/url]), où nous y abordons la question. Vous pourrez y voir les commentaires et les idées qui s’y dégagent.
Encore bravo!
Cordialement
Le [b]Serment d’Hypocrate[/b] a été réactualisé en en 1996 par le [b]Professeur Bernard Hoerni[/b], et publié dans le [b]Bulletin de l’Ordre des Médecins[/b] ([u][i]Avril 1996, n°4[/i][/u]). Chaque faculté de Médecine possède en fait sa propre version qui comporte des variations minimes avec celle-ci :
[quote][b][i]« Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque »[/i][/b][/quote]
Alors, c’est dire si ce genre de décision ne pourrait être prise en France !
Il est vrai que la médecine de la Perfide Albion n’est pas une des meilleure ! Preuve en est le nombre de Britannique qui viennent se faire soigner dans notre Pays !
Merci Northlandnews pour ton commentaire positif.
Oui Dominique le Serment d’Hypocrate contrôle en effet beaucoup les médecins et permet de garder une certaine logique à la médecine. Mais bon toutes les dérives peuvent arrivés parfois même si des lois sont la pour l’éviter. Et ceci pourrait arriver aussi sans que personnes ne soit au courant même pas le patient privé de greffe.