J’ai lu récemment 1984 par G.Orwell. Cet ouvrage est un des premiers qui ont abordé le thème des sociétés bouleversées et perverties,  dans un futur plus ou moins proche. Cette catégorie de romans a reçu le nom de distopie.
Concernant l’action proprement dite, elle pivote autour du personnage principal, Winston Smith, un homme d’environ 40 ans, qui travaille comme rédacteur dans un bureau d’état, sa mission étant de corriger des articles qui ne conviennent pas au régime autoritaire, il efface le nom des rebelles, il met de faux chiffres  pour consigner l’exécution avec succès des plans industriels, écrit des articles sur des héros inventés, qui se sont tout a fait consacrés au bien-être de la patrie. Pendant ce temps, il se garde bien de nourrir des rêves qui ne concordent pas aux stipulations du pouvoir politique, du quotidien unanime, car penser d’une manière différente et originale, est perçu et châtié comme un délit abominable. Mais Winston a  conscience que sa tâche est de répandre le mensonge.
Un autre aspect débile de cette communauté est l’amour. Il est mal vu d’avoir du plaisir pendant l’acte sexuel, mais, paradoxalement, le pouvoir soutient la procréation pour accroître la population apte à travailler. Avide d’une nouvelle vie, le protagoniste s’engage dans une relation avec une collègue. Les deux amants rejoignent les rangs d’une organisation clandestine subversive, mais ils sont arrêtés et torturés. Cette expérience effroyable ébranle l’amour des deux. Winston, à son tour, n’a plus d’opinions extravagantes.
Il est incroyable, sous le rapport philosophique, de plonger dans un monde comme celui-ci, ou les lois normales sont transgressées, produisant ainsi une impression d’insolite qui vous séduit irrémédiablement.
A la fin ,en sentant que, peut-être, j’ai trop décrit ce  roman « 1984 », j’achève cet article, sans pourtant oublier de vous recommander avec enthousiasme de lire 1984 et, ainsi, de gagner une occasion de délectation rare.

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